1 Sur la part prise par chaque auteur dans ce travail, voir ci-dessous dans les pages introductives. A. Castelas a inventorié en 2010 l’ensemble acquis par la BNF dans le cadre d’une vacation Trésors monétaires et son travail a débouché sur un master 2 Le monnayage de Raoul (923-936) roi de Francie occcidentale soutenu en 2011. Le catalogue et l’étude caractéroscopique ont été réalisés par S. Achache à la suite d’une vacation Trésors monétaires en 2014. Sarah, sa fiancée, l’a soutenu et accompagné dans cette longue recherche jusqu’à la rédaction des parties correspondantes. M. Bompaire a apporté sa contribution à la présentation des monnayages et à la rédaction des commentaires.
Nos remerciements vont à Jean-Yves Kind (responsable des monnaies françaises au département des Monnaies, médailles et antiques de la BNF), Gilles Peigney, Richard Prot, Guillaume Sarah (CNRS-Iramat), Philippe Schiesser (SENA). Leurs conseils avisés et leur expérience ont souvent été précieux. Ils vont également à Bruno Foucray et à Frédérique Duyrat pour leur relecture attentive et leur apport à la mise en forme de ce texte.
2 Par commodité, ce trésor sera désormais simplement désigné, sauf risque d’ambiguïté, comme trésor du Loiret.
3 Castelas 2017, reprenant les conclusions de son mémoire de master 2.
4 Lafaurie 1952 ; Dumas-Dubourg 1971.
5 Duplessy 1978b, p. 115-124.
6 Dumas-Dubourg 1978, p. 290-291.
7 Kricheldorf, Münzen und Medaillen, Auktion XXXI, Münzen der Antike, Mitteltater, Neuzeit, Stuttgart, 31 janvier-1er février 1977. Les lots nos 480 et 481 sont des deniers attribués à Raoul, portant la légende + GRATIA D-I au droit et le monogramme odonique dans le champ ; au revers, le premier denier a pour légende + CASTIS LIANDИI, le second + AVRELIANIS CIVITAS.
8 Revue de la Bibliothèque nationale de France, 4, janvier 2000, p. 88.
9 Nous avons procédé au relevé systématique des exemplaires provenant très certainement du Loiret à partir des archives web des Maisons de ventes CGB et CNG (fig. 31 : Tableau récapitulatif des monnaies passées en vente et provenant vraisemblablement du trésor du Loiret). Certaines monnaies vendues par CGB provenaient de la collection R. Chevallier (1922-2015). CNG cite comme provenances les collections TJH, Michael Joffre (collectionneur et marchand numismate canadien de Montréal) ou encore la collection Joseph R. Lasser (collectionneur américain). D’autres pièces conservées dans des collections publiques, comme par exemple les musées de Blois et de Chartres, sont issues du trésor du Loiret.
10 Duplessy 1985a, p. 142.
11 Elles sont présentées à la suite du catalogue (catalogue des pièces du Loiret retrouvées dans les fonds carolingiens du département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France). Il est regrettable que, des différentes monnaies auxquelles Jean Duplessy a eu accès pour faire ce premier inventaire de 1985, il n’ait pas distingué celles qui étaient déjà au département des Monnaies, médailles et antiques de celles qu’il a seulement pu observer auprès de collectionneurs.
12 Crinon, Prot 1993, p. 483-489. Ces monnaies au type anépigraphe auraient commencé à être frappées sous Richard le Justicier, père du roi Raoul.
13 Crinon, Mouchebœuf 1994, p. 969-970.
14 « Un lot comprenant 1 000 monnaies provenant de ce trésor du Loiret est entré au Cabinet des médailles en 1998. Ce denier de Thibaud en est la monnaie majeure », Duplessy 2000, p. 88.
15 Boussard 1979; Werner 1984; Barthélémy 1999.
16 Werner 1984.
17 Werner 1984.
18 Crinon 1993a, p. 483.
19 Trois pièces si on comprend celle présente dans les fonds carolingiens, relevant très probablement du trésor du Loiret.
20 Duplessy 1977, p. 274-275.
21 Duplessy 1985a, trésor no 135.
22 Duplessy 1985a, trésor no 274.
23 Duplessy 1985a, trésor no 281.
24 Duplessy 1985a, trésor no 177.
25 Dhénin 2006b, p. 257-259.
26 Duplessy 1985a, trésor no 136.
27 Blanchet 1856 ; Pagan 1968.
28 Duplessy 1985a, trésor no 202 ; daté de l’époque de Charles le Simple par la présence de pièces de Saint-Nazaire d’Autun au nom de Carloman.
29 Daniel 1986, p. 54.
30 Vandenbossche 2009, p. 216-218.
31 Lafaurie 1976a, p. 31-35.
32 Cartier 1849, p. 252-257, 282-283; Duplessy 1985a, trésor no 85; Gariel 1884.
33 Duplessy 1985a, no 368.
34 Duplessy 1985a, no 342.
35 Duplessy 1985a, no 339.
36 À lui seul, ce coin de revers est donc identifiable sur plus de 28 % des monnaies de Château-Landon.
37 Précisons dès maintenant que la localité de Varzy (Nièvre) n’est pas retenue dans les ateliers du trésor puisque l’attribution de l’exemplaire problématique a fait l’objet d’un réexamen lors de cette étude et la pièce s’avère provenir de l’atelier d’Auxerre (voir catalogue, la partie « Auxerre »).
38 Sassier 1980, p. 14-15.
39 Crinon, Prot 1993, p. 483-489 ; Dumas-Dubourg 1971, p. 169-171, Pl. XII.
40 Sassier 1987, p. 104, 143-144.
41 Cette observation s’appuie sur la consultation de plusieurs catalogues de vente, dans lesquels on retrouve très régulièrement ces monnaies auxerroises, de mêmes coins, aspect et état de conservation que celles du trésor du Loiret (fig. 31 à la suite du catalogue).
42 Theis 1990, p. 109-121.
43 Werner 1984, p. 266-268, cité par Crinon 1993a, p. 467-472.
44 Au niveau ecclésiastique, cette division n’existe pas puisque l’église de Sens n’est autre que le siège métropolitain dont relèvent les évêchés d’Orléans et d’Auxerre, comme de Paris. Un passage de Richer concernant le synode réuni par le roi Hugues Capet à Saint-Basle (le 17 juin 991) illustre bien le lien hiérarchique de ces églises : « […] Siguinus Senonensium metropolitanus, cum suis Arnulfo Aurelianensi episcopo, Herberto Autisiodorensi episcopo. » (Poinsignon 1855, Livre IV, chap. 51, p. 428).
45 Sur trois pièces de Sens dans le trésor, on peut lire + SEIIOIIES CI comme légende de droit (nos 966-968). L’abréviation utilisée pour CIVIS est donc la même que pour Tonnerre et Auxerre. Rappelons que pour Tonnerre, qui n’est pas une cité épiscopale, la reprise de la forme CI marque avant tout l’influence des pièces d’Auxerre.
46 Flodoard : Lauer 1905, p. 56 ; p. 149 ; p. 188 ; Histoire de Richer : Poinsignon 1855, L. II, chap. 94 ; L. IV, chap. 51. La ville de Sens est mentionnée plus souvent et sous la forme Senonis ou Senonensis (Flodoard, p. 63 ; p. 79 ; 151 ; Richer, L. I, chap. 49 ; L. I, chap. 65 ; L. III, chap. 16 ; L. IV, chap. 51). La ville de Tonnerre n’est pas citée par ces deux auteurs, mais plusieurs textes plus anciens et plus récents que ces deux histoires attestent de sa forme Tornodorvs.
47 Il ne s’agit là que de « reconstitutions » de légendes possibles, conjecturées à partir des mentions citées ci-dessus dans les différents textes de l’époque et de la forme la plus usitée du nom de ces villes en latin.
48 Lafaurie 1968 ; Duplessy 1977.
49 Crinon, Prot 1993.
50 BNF nos 1017-1018.
51 Des émissions attestées plus tard dans le xe s. ne présentent plus la croix bourguignonne, cf. Vandenbossche 2009, Dumas-Dubourg 1971, no 6762.
52 Pour leur classement, voir le Tableau de répartition par coin de droit des deniers d’Auxerre (fig. 49).
53 Les trois globules ou besants en triangle pourraient-ils désigner les trois villes de Sens, Auxerre et Tonnerre ? Ce qui expliquerait l’absence de ces besants à l’atelier central, Sens – au moins pour ces séries de la première moitié du xe siècle.
54 Ce corpus de 76 pièces correspond aux monnaies du lot principal du trésor du Loiret. Un simple survol des catalogues de vente permet d’identifier plusieurs dizaines d’autres exemplaires provenant du trésor frappés à partir de ce même coin de droit.
55 Les pièces plus tardives de la fin du xe siècle et du xie siècle sont le plus souvent de diamètres semblables à ceux des monnaies du trésor (18-19 mm en moyenne), bien que leurs poids ne soient en rien comparables (de 1,3 à moins de 1 g).
56 Dumas-Dubourg 1971, p. 169-171 ; Crinon, Prot 1993, p. 486 ; Vandenbossche à paraître.
57 Dhénin 2006b présente une pièce de Raoul à la croix « bourguignonne » qui apparaît déjà sur une obole du trésor de Marçay au début du xe siècle.
58 Sassier 1980, p. 15 et Sassier 1987 p. 104.
59 Theis 1990, p. 127.
60 Flodoard (Lauer 1905 p. 19) : « fit exactio per Franciam pecuniae collaticiae » ; Richer, L. I, chap. 48, p. 84-86 : « rex […], suorum usus consilio exactionem pecuniae collatitiae fieri exactoribus indixit ».
61 Le cas du Puy-en-Velay est une exception, où la concession royale du droit de monnaie à l’évêque Adalard est renseignée par une charte de Raoul (8 avril 924). Dans cet atelier l’évêque fait alors frapper monnaie au nom du roi : RADVLFVS REX.
62 Dumas-Dubourg 1980, p. 215-222, Pl. XXI-XXII; Castelas 2017.
63 Dumas-Dubourg 1971, p. 185-186.
64 Dans l’inventaire que dresse alors Françoise Dumas, sur quatre monnaies portant le type au « monogramme carolin de Raoul », deux ont en fait les lettres RDFS (nos 6788, 6789) et deux autres les lettres KDFS (nos 6790, 6791). Une certaine confusion existe donc encore entre ces types monétaires qui sont proches mais loin d’être identiques (Dumas-Dubourg 1971, p. 183).
65 Le denier d’Arras, ceux du Mans et la série de Troyes du trésor du Loiret portent également des monogrammes apparentés au KRLS, mais ils sont dans leur construction déjà bien déformés.
66 Le poids théorique des monnaies de Charles postérieures à l’édit de Pîtres est de 1,80 g, leur poids réel constaté sur les exemplaires conservés tourne en moyenne autour de 1,70 g.
67 Coupland 1985.
68 La pièce de Blois au monogramme KRLS n’est pas comptée ici.
69 Gariel 1884, p. 299-306, pl. LIII-LIV ; Dumas-Dubourg 1980, p. 215-222 ; Derzypolsky, DhÉnin, Hourlier 2008 ; Adam 2016b ; Garnier 1975.
70 La déformation du nom et le petit nombre des exemplaires connus laissent encore des doutes quant à l’attribution de ces monnaies au roi Raoul.
71 Voir supra, Chronologie du type anépigraphe « auxerrois ».
72 Lauer 1910, p. 44-45.
73 Duplessy 1985a, trésor no 135. Nous ne citons pas ici les autres ateliers représentés dans le trésor, car notre propos se concentre sur la région de l’Orléanais.
74 On a ainsi une association KRLS et RDFS dans ce trésor.
75 Dumas-Dubourg 1971.
76 Duplessy 1985a, trésor no 85. Il y a donc une association KDFS et odonique dans ce trésor.
77 Cartier 1849, p. 280-283, pl. VII.
78 Dumas-Dubourg 1971.
79 Sur ce point nous ne pouvons qu’avancer des hypothèses en l’attente de prochaines études de la composition métallique des monnaies du trésor.
80 Voir à la suite du catalogue (fig. 31) : Tableau récapitulatif des monnaies passées en vente et provenant vraisemblablement du trésor du Loiret.
81 La moyenne passe à 1,35 g si on exclut l’exemplaire no 80 au poids anormalement faible de 0,9 g.
82 Cette forme de la lettre R n’est pas la plus courante parmi les monnaies du trésor. On la retrouve avec de légères variantes sur uniquement 9 autres exemplaires que ceux cités ci-dessus : les nos 10-13, 15, 18, 82, 84-85.
83 Voir en annexe au catalogue, le tableau des liaisons de types et variétés des deniers d’Orléans (fig. 32).
84 La variété de droit L8 a été volontairement exclue de ce propos car l’unique exemplaire (no 6) présente un « type hybride ».
85 Les coins de revers R1ab, R1ak et R1ap.
86 R3a et R3c.
87 Ceci est particulièrement visible pour le no 158 lorsqu’on le compare au no 175.
88 Elles ont tout de même été frappées à partir de 3 coins de revers et de droits différents L2R/R1l ; L2AC/R1j ; L2AN/R1k.
89 Le coin de revers R20b. Si le style des revers est difficilement comparable entre les trois pièces, leur poids reste toutefois homogène puisque l’exemplaire no 127 pèse 1,42 g, les nos 302-303, 1,42 et 1,35 g.
90 Avec un maximum à 1,16 g et un minimum à 0,75 g.
91 Cette monnaie n’a donc aucune liaison de coins avec d’autres exemplaires du trésor, ni au droit, ni au revers.
92 114 coins de droit si on compte les oboles.
93 Le terme de « poids » employé ici et tout au long de notre étude est utilisé par commodité de langage, car l’unité de valeur et de mesure utilisée est bien entendu la masse, exprimée en grammes.
94 Elle ne l’omet que partiellement, puisque le « REX » se cache dans le monogramme odonique.
95 Respectivement les coins de droit L4A et L5A.
96 Nous reviendrons plus loin sur cette hypothèse d’une émission récente de la plupart des pièces du trésor du Loiret.
97 La légende exacte de ce groupe L4 est GRAT►I►A D-I, mais nous ne précisons pas ici les variantes de légende au droit car celles-ci sont minimes et n’ont d’ailleurs été distinguées lors du catalogage des exemplaires que par souci de classement des coins.
98 Nos 151-158.
99 No 175.
100 No 176.
101 À ce corpus on peut ajouter une pièce provenant du trésor de Fécamp (no 6791), au monogramme KDFS qui est des mêmes coins de droit et de revers que l’exemplaire no 164 du trésor du Loiret (L1E/R7a). Dumas-Dubourg 1971, p. 183.
102 Dumas-Dubourg 1971, p. 183-184, nos 6792-6830.
103 Dans Gariel, une monnaie semble porter le monogramme odonique et la légende + CRATIA D-I, mais sans la mention du poids de celle-ci, il est difficile de l’attribuer à Hugues le Grand plutôt qu’à Eudes (Gariel 1884, 33, p. 305).
104 Les moyennes respectives de ces groupes sont 1,32 g, 1,33 g et 1,37 g.
105 Pour les légendes correspondant à ces groupes, voir le catalogue.
106 Parmi ces monnaies, deux proviennent des fonds généraux de la BNF (BNF 1982-66 : BNF 1987-395) et deux autres de maisons de vente (CGB v08_1068 ; Monnaies d’Antan, Mail Bid Sale 12, lot 269).
107 En effet, une pièce présente dans les fonds carolingiens de la BNF est du coin de droit L2A (BNF 1985.564), de même qu’un denier vendu en 2011 (iNumis, Mail Bid Sale 14, lot 508). Ainsi, le coin de droit L2A a été utilisé pour frapper au moins 4 monnaies issues du trésor du Loiret et le coin de droit L2B, 2 monnaies, d’où l’indice caractéroscopique moyen de 3. Voir en annexe à la suite du catalogue.
108 Les nombres de pièces par coin de droit se répartissent ainsi : L4A (6 ex.) ; L4AF (6) ; L4J (8) ; L4N (8) ; L4I (9) ; L4R (9) ; L4B (14) ; L4L (19).
109 Ce sous-groupe est constitué d’une unique monnaie issue du trésor mais présente dans les fonds généraux du département des Monnaies, médailles et antiques (Dreux : BNF 1977-282). Voir la liste des monnaies présentes à la BNF donnée à la suite du catalogue.
110 Par souci de clarté, ce monogramme déformé a été placé entre le KDFS et le monogramme odonique mais l’émission monétaire correspondante est en fait à placer en même temps que le monnayage odonique à la légende + CRATIA D-I REX à Orléans (L4).
111 Au moins pour les premières phases car l’évolution de leur typologie s’en écarte ensuite (et plus tôt encore dans le cas de Blois).
112 Les deux variantes du type ne sont pas forcément utilisées successivement. Si la variante à la patte ou boucle longue a probablement été utilisée la première, il n’est pas dit que par la suite aient pu coexister les deux variantes du type monétaire RDFS. Le coin de droit L2G, pour les monnaies d’Orléans, irait plutôt dans le sens d’une utilisation simultanée. En effet, ce coin regroupe 4 pièces dont 3 issues du lot principal du trésor (no 15, 84-85) et 1 du fonds carolingien de la BNF (BNF 1995/876). Trois de ces pièces (les nos 84-85 et l’exemplaire BNF 1995/876) partagent le même coin de revers R14a, qu’elles ont en commun avec le denier no 87, frappé à partir du coin de droit L2AR. Si les 3 premières pièces figurent un monogramme RDFS à la patte longue (variété 2.b), la dernière, associée au coin L2AR, porte un R dont la « patte » est un croissant (2.d). L’examen attentif de l’état du coin de revers sur chacun de ces deniers ne donne pas d’indication assez fiable pour conclure à une succession chronologique des deux variantes. La même observation a pu être faite sur les coins de revers R11a, R11b et R11d. Ici encore, il est bien difficile de savoir quelle variante du type RDFS a été frappée en premier.
113 Lauer 1914, p. XXXVI et Pl. V, 1-3 sur des actes originaux de 942 à 953.
114 Un C carré à la différence du C du diplôme et du croissant du monogramme de Raoul.
115 Adam 2016b.
116 Dhénin 2008.
117 Theis 1990, p. 170.
118 Theis 1990, p. 173.
119 Theis 1990, p. 174.
120 On verra ci-dessous (4.3.3 Chinon) que la même alternative chronologique apparaît pour dater l’émission des deniers de Chinon au nom de Louis IV.
121 Seules 15 pièces ont un R au monogramme dont la patte a une forme plus ou moins allongée. Toutes les autres ont le monogramme avec un R fini par un croissant en bas de la haste.
122 Lafaurie 1976b, p. 4-7.
123 Dumas-Dubourg 1971, p. 183 et p. 202. Il s’agit de seulement 3 pièces dont 2 pour Orléans (nos 6788, 6789) et 1 pour Châteaudun (no 6911). Toutes trois sont d’ailleurs issues des mêmes coins de droit et de revers que des pièces du trésor du Loiret.
124 Dumas-Dubourg 1980, p. 219.
125 Dumas-Dubourg 1971, p. 185-186.
126 Il est bien difficile de dire si la conservation des lettres R et F sur le monogramme odonique a un lien quelconque avec le monogramme RDFS de Raoul, ou s’il s’agit uniquement d’une reprise des RF du monogramme d’origine d’Eudes.
127 Dumas-Dubourg 1980, p. 219.
128 Il s’agit de 3 pièces au monogramme RDFS dont 2 pour Orléans (nos 6788, 6789) et 1 pour Châteaudun (no 6911) et pour Orléans d’une pièce (no 6791) au monogramme KDFS qui est des mêmes coins de droit et de revers que l’exemplaire no 164 du trésor du Loiret.
129 De plus ces pièces sont toutes deux issues du même coin de revers (R2a).
130 Lafaurie 1981.
131 Avec un tel nombre de coins différents, la production de l’atelier d’Orléans ne peut qu’être très importante à l’époque d’Hugues le Grand.
132 Nous avons tenté de distinguer et compter ces « stations de frappe » sur le diagramme caractéroscopique d’Orléans, présenté en annexe fig. 33.
133 C’est d’ailleurs peut-être le même phénomène que l’on observe dans le Blésois où les premières monnaies de Vendôme sont en tous points semblables à celles de Blois. Faut-il également y voir l’œuvre d’un même graveur ?
134 Cf. la synthèse présentée par Br. Foucray dans ce volume.
135 Duplessy 1978d.
136 Duplessy 1981.
137 Dumas 1981.
138 Coupland, Gianazza 2014.
139 Dumas 1978.
140 Duplessy 1978d.
141 Vandenbossche 2009.
142 Voir, dans ce volume, « Le trésor de Cuts (Oise). Monnaies et circulation monétaire autour de l’an Mil dans le royaume de France sous Hugues Capet et Robert II », les pages consacrées au monnayage de Senlis.
143 Dumas 1978.
144 Selon une information aimablement communiquée par Richard Prot.
145 Dhénin 2006a et 2007.
146 Duplessy 1978c.
147 Dumas-Dubourg 1980.
148 Duplessy 1978d.
149 Duplessy, Pons 1994. La référence du premier exemplaire figure à la suite du catalogue.
150 Castelas 2011 et, pour le débat qui a suivi : Castelas, Duplessy 2011.
151 Duplessy 1978b.
152 Crinon, Mouchebœuf 1994.
153 Duplessy 1985a, nos 281 et 136.
154 Dieudonné 1916.
155 Duplessy 1978c.
156 Duplessy 1977.
157 Salaün 2004.
158 Crinon, Dhénin 2002.
159 Duplessy 1978a. Sur la photo (fig. b) le monogramme se lit plutôt KDFS que RDFS. Voir à la suite du catalogue, dans le Catalogue des pièces du Loiret retrouvées dans les fonds carolingiens du département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France.
160 Duplessy 1977.
161 Duplessy 1978d.
162 Duplessy 1984.
163 Voir catalogue, Nogent-le-Roi.
164 Dumas 1978.
165 Duplessy 1978d indique 3 deniers et 3 oboles au monogramme RDFS là où nous n’inventorions qu’un denier à ce type.
166 Crinon, Mouchebœuf 1994.
167 Crinon, DhÉnin 2002 l’illustrent.
168 Duplessy 1978d.
169 Crinon 1993.
170 Crinon, DhÉnin 2002.
171 Crinon 1993a.
172 Voir Crinon 1997.
173 Duplessy 1989.
174 Diry 2002.
175 Dumas-Dubourg 1971.
176 Crinon 1993a.
177 Voir Barthélémy 1999.
178 Crinon 1993a, d’après Boussard 1962.
179 Merson 1986.
180 Caron 1882, no 107, Pl. V, 10.
181 La BNF conserve deux autres exemplaires, et il y en a un au musée de Chartres (acquisition 1992).
182 Crinon 1997.
183 Crinon, Dhénin, Prot 1997.
184 Ce qui s’observe également sur certaines pièces de Blois à la tête.
185 Dumas, La Perrière 1977.
186 Sanahuja 2006.
187 Merson 1997.
188 Dhénin 1999a.
189 Doué-la-Fontaine, Poitiers pour deux exemplaires, ou bien sûr l’Espagne, mais aussi la Vienne et Dangé-Saint-Romain pour trois exemplaires des types précédents.
190 Dumas 1981, pl. XX, no 2.
191 Richer : Poinsignon 1855, Livre III, chap. XI-XII, p. 253; Flodoard: Lauer 1905, p. 146-149.
192 Adam 2016a.
193 Poey d’Avant 1858, no 5932, Pl. 137, 13.
194 Moesgaard 2014.
195 Le total du nombre d’exemplaires ne comprend pas les 3 oboles d’Orléans, et inclut le denier d’Aschères, d’où le résultat final de 999 pièces.
