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Étude

p. 121-136

Résumés

Récemment découverts lors d’opérations archéologiques conduites par l’Inrap, les trésors de Famars #3 (Nord) et de Lahoussoye (Somme) sont respectivement composés de 135 sesterces de Domitien à Maximin I (terminus 236-238) et de 500 sesterces de Vespasien à Sévère Alexandre (terminus 226). L’absence de bronzes de Postume ainsi que l’étude des Dates Estimatives de Perte (DEP) font envisager leur clôture dans la décennie 250 ou au tout début des années 260, au plus tard.

Recently discovered during archaeological digs conducted by the French National Institute for Preventive Archaeological Research (INRAP), the hoards of Famars #3 (Nord) and Lahoussoye (Somme) respectively consist of 135 sestertii from Domitian to Maximinus I (terminus 236-238) and 500 sestertii from Vespasian to Severus Alexander (terminus 226). The absence of bronzes of Postumus as well as the study of the Estimated Dates of Loss allows us to consider their closure in the decade 250 or at the very beginning of the years 260, at the latest.

Entrées d’index

Mots-clés : Trésor, iiie siècle de notre ère (ca décennie 250 AD), fouilles archéologiques, sesterces, Famars, Lahoussoye

Keywords : Hoard, III century AD (ca decade 250 AD), archaeological excavations, sestertii, Famars, Lahoussoye


Extrait

1Deux trésors de sesterces ont été mis au jour lors d’opérations archéologiques récemment conduites par l’Inrap à proximité de la voie romaine Bavay-Amiens. Le premier a été découvert à Famars (Nord), à cinq kilomètres au sud de Valenciennes, et le second à Lahoussoye (Somme), une centaine de kilomètres plus au sud (fig. 1).

Figure 1 – Localisation de Famars et Lahoussoye en Gaule Belgique
(R. Kaddeche, Inrap)

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Le trésor de Famars #3

Circonstances de la découverte

2L’antique Fanum Martis est une agglomération secondaire de Gaule Belgique, localisée à la limite des territoires nervien et atrébate et sur les bords de la Rhonelle, un affluent de l’Escaut1. La proximité de ces deux cours d’eau navigables, ainsi que celle des voies romaines Bavay-Cambrai et Bavay-Tournai, explique en grande partie son développement économique durant le Haut-Empire. Mais malgré l’importance de celui-ci, Famars ne figurera ni sur la carte de Peutinger, ni sur l’itinéraire d’Antonin. Vers 320, la ville est

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