554 Michel 2001a, 72-74 (sur la 72, il est représenté au revers d’Artémis éphésienne ; sur la 74, il est accompagné d’Asclépios). Le bétyle de Sardis qui est représenté sur les monnaies n’a pas ces symboles ; voir P. R. Franke et M. K. Nollé, Die Homonoia-Münzen Kleinasiens und der thrakischen Randgebiete, Sarrebruck, 1997, n^o 44.9.

555 Sur cette iconographie, voir A. Merlin, « Intaille représentant le châtiment d’Éros », dans Mélanges Maspéro, II, Le Caire, 1934-1937, p. 131-136.

556 Voir Faraone 1999.

557 XVI.199. Voir aussi XVI.195-198.

558 A. P. XVI.195, 197.

559 Voir Mastrocinque 2005b, p. 226-227. Sur l’âme et l’amour, voir, parmi la vaste bibliographie, R. Reitzenstein, « Noch einmal Eros und Psyche », ARW 28, 1930, p. 42-87 ; S. Binder et R. Merkelbach, Amor und Psyche, Darmstadt, 1968 ; Winkler 1991 ; Jordan 2002.

560 Mouterde 1930-1931, p. 53-64 ; SGG II, Pe 16 = Vitellozzi 2010, n^o 518 ; ici la gemme n^o 345. « Glaive » est un terme typique de la magie juive qui se réfère aux « secrets de Dieu », aux « noms secrets de Dieu », à la « prière secrète » ; voir Harari 2005.

561 PGM IV, 1716-1870. Le glaive de Dardanos est probablement représenté sur une lamelle magique dont le caractère amoureux a été récemment souligné, voir Bevilacqua 2010, 114-115.

562 Orphei lithica kerygmata 20, 16 (p. 161, Halleux-Schamp) ; Damigeron-Evax, VII 3 (p. 242, Halleux-Schamp). Sur les vertus du corail, voir Corallo di ieri corallo di oggi, actes du congrès de Ravello (13-15 décembre 1996), éd. par J.-P. Morel, C. Rondi-Costanzo et D. Ugolini, Bari, 2000 ; Coralli segreti. Immagini e miti dal mare tra Oriente e Occidente (exposition au Museo Archeologico Nazionale Dinu Adamesteanu, Potenza, 22 juin – 30 octobre 2006), Lavello (PZ) 2006.

563 Guarducci 1978, p. 182 ; SGG I, 318.

564 Voir Nagy 2002, p. 158-162. On connaît aussi des images de la Gorgone accompagnée d’Hermès ou de Déméter : Philipp 1986, n^os 38 ; 43.

565 Zwierlein-Diehl 1991, n^o 2183.

566 Voir SGG I, 315-316 ; sur ce type d’intaille et son imitation dans l’art russe des xi^e et xii^e siècles apr. J.-C., voir Spier 1993, p. 25-62, notamment p. 31-33.

567 Voir Schlumberger 1892, p. 90-92 ; V. Laurent, « Amulettes byzantines et formulaire magique », Byzantinische Zeitschrift, 36, 1936, p. 300-315 ; voir Bonner 1950, p. 90-92 ; Barb 1953 ; Aubert 1989 ; C. A. Faraone, « New Light on Ancient Greek Exorcisms of the Wandering Womb », ZPE 144, 2003, p. 189-197 ; A. Mastrocinque, Amuleto per l’utero dal territorio di Gela, dans ZPE 152, 2005, p. 168-170. Sur les formules magiques pour l’utérus, employées sur les amulettes représentant la tête de Méduse : Spier 1993, p. 51-59. Voir aussi Vikan 1984.

568 Voir Barb 1953.

569 Comme dans le cas de ϲτομάχου, « [protection] de l’estomac », sur des amulettes de Chnoubis. Dans un cas (Michel 2001a, p. 427), on trouve le moissonneur avec l’inscription πέπτε, « digère ! »

570 Voir Bonner 1950, p. 74-75. S. Amorai-Stark et M. Hershkovitz, « Selected Antique Gems from Israel », dans « Gems of Heaven », p. 107, ont présenté sept intailles avec le moissonneur, trouvées en Israël dans des tombes juives datant de la fin du i^er au vi^e siècle apr. J.-C.

571 SGG II, p. 226.

572 Sur ces gemmes : Bonner 1950, p. 71-77 ; Festugière 1951, p. 86 (qui identifie le moissonneur avec Cronos) ; Barb 1952, p. 283 (qui souligne le lien entre ce type de gemmes et les croyances du Proche-Orient concernant les reins de Hadad). Une crétule de Cyrène (i^er siècle av. J.-C. – i^er siècle apr. J.-C.) montre déjà ce sujet : G. Maddoli, « Le crétule de Nomophylakion di Cirene », ASAA 41-42, 1963-1964, p. 131, n^o 976.

573 François Lenormant, Description des médailles et antiquités composant le cabinet de M. le baron Behr, ancien Ministre de Belgique à Constantinople, Paris, 1857, p. 228.

574 Sur tous ces arguments : Boll 1903, p. 231.

575 Phainomena, v. 63-70.

576 Manilius, Astronomica v. 270-293 ; voir W. Hübner, Manilius. Astronomica, Buch V, II, Berlin / New York 2010, p. 151.

577 Dasen 2011, 71.

578 En citant Dioscoride, De materia medica, V.126.

579 Michel 2001a, p. 396, 398, 400, 403, 404.

580 S. Schott, « Ein Amulett gegen den bösen Blick », ZÄS 67, 1931, p. 106-110.

581 O. Jahn, Über den Aberglauben des bösen Blicks bei den Alten, « Berichte der sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften, philologisch-historische Klasse », 7, Leipzig, 1855, p. 28-110 ; Seyrig 1934, p. 1 ; Bonner 1950, p. 96-99 ; Robert 1981, p. 18-19 ; J. Engemann, « Zur Verbreitung magischer Übelabwehr in der nichtchristlichen und christlichen Spätantike », JbAC, 18, 1975, p. 22-48 ; K. M. D. Dunbabin et M. W. Dickie, « Invidia rumpantur pectora: the Iconography of Phthonos-Invidia in Græco-Roman Art », Jahrbuch für Antike und Christentum, 26, 1983, p. 7-37 ; Matantseva 1994, p. 114-115 ; M. W. Dickie, « The Fathers of the Church and the Evil Eye », dans Byzantine Magic, par H. Maguire (Dumbarton Oaks, 27-28 février 1993), Washington, 1995, p. 9-34.

582 Merlin 1940, p. 486-493.

583 Neugebauer-Parker 1960.

584 Les tablettes astrologiques de Grand.

585 Voir Abry 1993 ; Mastrocinque 1998b, p. 105-118.

586 Ruelle 1908, p. 247-277.

587 Gundel 1936, en particulier p. 355-367 ; D. Pingree, « The Indian Iconography of the Decans and Horâs », JWCI, 26, 1963, p. 233-254.

588 Mastrocinque 1998b. Voir ici, parmi les gemmes inscrites, la gemme n^o 615.

589 Voir Mastrocinque 2005a, p. 160-183.

590 La fièvre quarte, selon les Kyranides I.1, p. 150 (Kaimakis), était procurée par le premier décan du Capricorne, qui était acéphale. Voir l’image de ce décan sur les diptyques de Grand : Abry 1993, p. 104. Sur les dangers provoqués par les décans et sur leur rapport avec les parties du corps humain, voir Quack 1995, p. 100.

591 Le décan Bous ou Bôs était particulièrement vénéré : voir Peterson 1926a, p. 400 ; Sijpensteijn 1981, p. 112 ; Brashear 1983, p. 101-102 ; Sijpensteijn 1984, p. 114 ; voir ici la gemme n^o 670.

592 Boll et Gundel, dans Roscher, Lexikon der Mythologie, VI, s. v. Sternbilder, c. 920-921 ; Bonner 1951, p. 304-305.

593 Barb 1969, p. 303, n. 3.

594 Albert le Grand, De mineralibus II.3.5 : cuius caput tenet dextra manu et caudam sinistra. Le Serpentarius est représenté sur le portail des Libraires (xiii^e siècle) de la cathédrale de Rouen.

595 J. Seznec, The Survival of the Pagan Gods, New York, 1953, p. 77, fig. 26.

596 SGG I, 366.

597 J. Keplerus, De stella nova in pede Serpentarii. De stella incognita Cygni, Prague, 1606. Voir F. A. Yates, The Rosicrucian Enlightenment, Londres, 1972 ; trad. en italien, L’illuminismo dei Rosacroce, Turin, 1976, p. 58-59 et 301.