Conclusion du titre 2

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Texte intégral

683. À l’issue de notre analyse du décloisonnement de l’expertise en Méditerranée, les conclusions sont en demi-teintes. Si les régimes méditerranéens permettent tous l’engagement de la société civile, force est de constater que cet engagement est davantage orienté vers l’application des obligations et projets environnementaux plutôt que vers leur élaboration. L’engagement des ONG dans l’expertise est réel, mais reste finalement limité à celles ayant le plus de capacités financières et techniques, tendant ainsi vers une approche technocratique de la participation. À la lumière de ce premier constat, l’interconnexion de l’expertise méditerranéenne apparaît pour sa part comme étant bien plus effective. Appuyée par un cadre juridique tendant vers la sécurité juridique, cette interconnexion a des effets concrets sur l’évolution des régimes de la région.

684. Cette analyse n’est pas anodine vis-à-vis de l’IPBES. Elle signifie que si la Plateforme est un jour amenée à produire des rapports sur la biodiversité et les écosystèmes méditerranéens, ses conclusions ont de fortes chances d’être portées par les grandes ONG participant à l’expertise méditerranéenne. De même, les mécanismes d’interconnexion seraient en mesure d’assurer un traitement cohérent à ses conclusions.

685. Ainsi, après avoir présenté la diversité de l’expertise méditerranéenne et les modalités de son décloisonnement, nous pouvons conclure sur la première voie d’influence de l’IPBES.


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