Table des matières
Jean-Yves Le Drian
PréfaceJean-Louis Debré
IntroductionPremière partie
Caroline Tixier
La paix selon Léon BourgeoisUne vision syncrétique
- Le solidarisme, pacifisme social fondé sur un éclectisme doctrinal
- Une synthèse éthique
- Un libéralisme socialisant
- Le solidarisme, pacifisme moral porteur d’un ordre international
- La recherche juridique de la paix internationale
- La maturation d’un ordre international spécifiquement réaliste
- Conclusion
Jean-Michel Guieu
Léon Bourgeois et la « diplomatie du droit » à l’épreuve des faits (1900-1914)- « Ni scepticisme, ni impatience » (1900-1907)
- L’œuvre de La Haye au défi de la guerre des Boers
- Les premiers pas de la « diplomatie du droit »
- Un « conciliateur » aux Affaires étrangères ?
- Orages et éclaircies (1907-1912)
- 1907 : « l’empire du droit s'est étendu dans le monde »
- Le malaise de l’Europe
- De Londres à La Haye, de nouvelles « victoires » de la diplomatie du droit
- « Non, l’œuvre de La Haye n’a point fait faillite » (1912-1914)
- « La politique du droit et la crise balkanique »
- « Soyons pacifiques et soyons forts »
- Le destin incertain de la troisième conférence de La Haye
- Conclusion : De la « diplomatie du droit » à la « guerre du droit »
Samuël Tomei
Léon Bourgeois vu par Clemenceau« Le cerveau d’un chef mais le cœur d’un suivant »
- Le radical-socialisme à l’épreuve du pouvoir
- Exercer le pouvoir pour agir – « Une république veut des hommes agissants »
- À l’épreuve du pouvoir – « Il n’a même pas osé se mesurer avec un préfet »
- Mêlée sociale et solidarité
- L’affaire Dreyfus – L’insurrection de l’individu contre la prudence partisane
- Bourgeois à l’instruction publique – « M. Bourgeois en sera pour sa courte honte »
- Un chef de parti silencieux – « Depuis quand ne livre-t-on bataille qu’à coup sûr ? »
- L’esprit de parti – « L’homme le plus fort du monde, c’est l’homme le plus seul »
- Guerre et Paix
- L’arbitrage international – « L’escapade bien inutile de M. Bourgeois à La Haye »
- La SDN – « Faites-vous battre, peu m’importe »
- La solidarité internationale – « Il sera peut-être donné à nos neveux… »
- Conclusion
Deuxième partie
Christine Manigand
Léon Bourgeois à Genève- Le chef de file de la délégation française à la Société des Nations (SDN)
- Le leadership de Léon Bourgeois lors des Conseils et des Assemblées de la Société des Nations
- Le clan Bourgeois
- Une réelle influence à Genève
- Le conflit polono-lituanien
- Une contribution au renouvellement des méthodes diplomatiques
Christophe Bellon
De Léon Bourgeois à Aristide BriandL’apaisement en partage
- En soutien à la « République apaisée » de Poincaré, autour de la Grande Guerre (1912-1919)
- Le « juste milieu » de Poincaré, « apôtre de la sécurité nationale »
- Bourgeois, ministre de Briand : de la guerre à la paix
- Avec Briand, l’Europe de Bourgeois devient une réalité
- L’année 1921 ou la bascule parlementaire : quand la délibération parlementaire prend le pas sur la diplomatie
- La délégation française (1924-1925) : le passage de témoin
- « L’esprit de Genève » sans Bourgeois : de « l’archange de la paix » au « Pèlerin de la paix »
- Conclusion
Clément Noual
Léon Bourgeois dans les Archives diplomatiques- Présentation du fonds
- Les questions de droit international avant la guerre
- La Première Guerre mondiale et la préparation de la paix
- Les dommages de guerre
- Les questions militaires
- Les questions extérieures
- Le droit de la guerre
- La fin de la guerre
- Léon Bourgeois et la Société des Nations
- Une création qui s’inscrit dans une vaste dynamique
- La Commission interministérielle de la Société des Nations et la conférence de la paix
- Les premières années de la SDN
- Conclusion