Sources et historiographie de l’Agence spatiale européenne
p. 141-148
Texte intégral
1Au-delà de la coïncidence signifiante, les célébrations du soixantième anniversaire du traité de Rome, le 25 mars 2017, et du lancement de Spoutnik le 4 octobre de la même année, seront l’occasion de revisiter les avancées majeures de l’épopée spatiale européenne, et les difficultés surmontées, au regard des défis qui pourraient affecter durablement la gouvernance de l’Europe. La création des institutions communautaires d’une part et, des organisations intergouvernementales qui ont précédé l’Agence spatiale européenne d’autre part, était auréolée à l’aube des années 1960 de ce que Raymond Aron appelait la « légitimité de l’époque ». Tandis qu’une refondation du processus d’unification semble s’imposer, la Commission européenne a annoncé le 15 décembre 2016 le démarrage de l’exploitation du système européen de navigation par satellite, au cours d’une cérémonie à forte charge symbolique. Au même titre que la fusée Ariane assure à l’Europe un accès autonome à l’espace depuis près de quarante ans, Galileo pourrait non seulement permettre de s’affranchir de la dépendance du GPS américain mais également devenir « le langage commun de l’Europe1 », tandis que les satellites Sentinelles du programme Copernicus en garantiront la surveillance environnementale. Ces objectifs stratégiques prioritaires pourraient contribuer de manière substantielle à redonner un sens à la construction européenne : c’était probablement tout l’enjeu du rituel d’appropriation auquel a donné lieu la déclaration des services initiaux (Galileo Goes Live)2.
L’ambition spatiale européenne
2Les archives de l’ESA et de ses prédécesseurs, la COPERS, le CECLES, le CERS, la CETS et la CSE, en documentant les programmes spatiaux européens depuis l’origine, témoignent incontestablement de la capacité renouvelée du vieux continent à se projeter au-delà de lui-même, en cohérence avec sa propension historique à l’exploration3. Ainsi, la sonde Huygens de l’ESA, partie intégrante de la mission internationale Cassini-Huygens, s’est posée sur Titan, une lune de Saturne, le 14 janvier 2005. Il s’agissait du premier atterrissage jamais accompli dans le Système Solaire extérieur.
3Après l’exploit sans précédent qu’a constitué en novembre 2014 l’atterrissage de Philae sur la comète Churyumov-Gerasimenko, dans le cadre de la mission Rosetta, l’Europe a rejoint la Planète rouge en octobre 2016, au moyen d’ExoMars. Il s’agissait de la seconde odyssée européenne à destination de la surface martienne, puisque les images transmises récemment par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA ont permis d’attester que Beagle s’était partiellement déployé le 25 décembre 2003, bien qu’il n’ait plus donné aucun signe d’activité après la séparation d’avec la sonde Mars-Express. Beagle, du nom du vaisseau sur lequel Charles Darwin fit le voyage qui révolutionna la connaissance humaine de la vie sur Terre, avait été conçu et réalisé par des universitaires britanniques pour le compte de l’ESA.
4Il incombera aux chercheurs d’interpréter la concomitance du British Exit, retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne dont les modalités sont en cours de négociation, à la suite du référendum du 23 juin 2016, avec le retour triomphal de l’astronaute européen de nationalité britannique, Timothy Peake4. Recruté en 2009 lors de la troisième sélection d’astronautes de l’Agence spatiale européenne, il a décollé à bord du Soyouz TMA-19M pour la Station spatiale internationale (ISS) le 15 décembre 2015. Membre des expéditions 46 et 47, il effectue une sortie extravéhiculaire de plus de quatre heures le 15 janvier, avant d’atterrir le 18 juin 2016 au terme de la mission Principia.
5L’un des éléments de la stratégie de rapprochement entre l’ESA et l’UE, qui a consisté un temps à faire converger leur processus d’élargissement, se trouve de nouveau compromis, cette fois par le retrait éventuel du Royaume-Uni de l’Union européenne. Au cours du Conseil de l’Agence réuni au niveau ministériel début décembre 2016 à Lucerne, le ministre britannique Jo Johnson a néanmoins clairement réaffirmé l’engagement de son gouvernement en faveur de la science, de la technologie, de l’exploration, des applications et de la coopération spatiale européenne, au bénéfice des communautés d’utilisateurs, de l’industrie et de l’économie – et ce au sein de l’ESA.
6L’effort spatial européen, qui a bénéficié de la mise en commun des moyens et de la solidarité constante entre les différentes parties prenantes, semble donc avoir conservé toute sa pertinence et l’Agence son caractère attractif, comme en témoignent par ailleurs les demandes d’adhésion, ainsi que les accords de coopération conclus avec de nombreux partenaires internationaux. L’Europe qui aspire désormais à créer les conditions préalables à l’établissement d’un village lunaire (Moon Village) n’est pas l’association politico-économique sui generis de vingt-huit États qui délèguent ou transmettent par traité l’exercice de certaines compétences à des organes communautaires, mais l’Europe « à la carte » des vingt-deux États qui ont signé la Convention portant création d’une Agence spatiale européenne en 1975 ou qui y ont accédé5. La Suisse et la Norvège, bien qu’elles aient renoncé à adhérer à l’UE, sont très engagées au sein de l’ESA6. La Bulgarie, Chypre, la Croatie, la Lettonie, la Lituanie, Malte et la Slovaquie ont conclu des accords de coopération en vue d’une éventuelle future adhésion. La Slovénie s’est vu accorder le statut de membre associé en 2016 et le Canada d’État coopérant, dès 1979.
7La mission de l’Agence est de concevoir et développer des programmes spatiaux « à des fins pacifiques », ou non agressives, à travers les activités obligatoires pour tous les États membres, comme la science, la technologie et les opérations, ou facultatives, telles que les lanceurs, les applications spatiales ou les vols habités, programmes auxquels les États participent en fonction de leur intérêt et des capacités financières et industrielles nationales mobilisables (principe du « juste retour » ou georeturn).
8Comme souvent lorsqu’il est question d’espace, qu’il s’agisse des territoires délimités par des frontières ou du non-territoire que constitue l’espace extra-atmosphérique, écrire l’histoire de cette grande épopée européenne suppose d’analyser les modes d’articulation des différentes échelles spatio-temporelles, et d’interactions bilatérales ou multilatérales, ainsi que les interrelations entre les acteurs locaux, régionaux, nationaux, internationaux, aux plans politique, juridique, technique, industriel, médiatique ou global7. En étudiant les différentes couches superposées non sur le palimpseste mais sur l’écorce terrestre, en analysant les critères qui ont prévalu au moment de la délimitation d’un espace, jusqu’à la frontière ultime (Sky is the limit), on fait ainsi œuvre de « stratigraphie historique ». Était-il envisageable avant la crise grecque que ces mouvements d’expansion/rétractation du corps géopolitique des nations puissent un jour s’appliquer à l’Union européenne, qui après une période d’élargissement continu serait ainsi appelée à se resserrer ?
Les sources de l’effort spatial européen
9Mais cette histoire-là reste encore à écrire, pour peu que l’ère du numérique permette aux archivistes et historiens de demain de poursuivre leurs travaux sans que la prolifération de l’information ne nuise à la qualité des sources et à leur caractère pérenne. Entre exigence de transparence accrue qui menace la production même d’écrits, nécessaire protection des données personnelles qui entrave leur communication, sans oublier les impératifs commerciaux des éditeurs de logiciels, et les coûts induits par les migrations de données qui ne plaident pas en faveur de leur lisibilité sur la longue durée, les nouveaux défis de la conservation et de l’accès sont légion.
10Le fonds indexé et préservé à la villa Salviati (Florence, Italie) dans le cadre du contrat de dépôt conclu en 1989 entre l’ESA et l’Institut universitaire européen (IUE) documente toute l’histoire du spatial en Europe jusqu’au tournant du siècle. Il comprend à ce jour plus de 40 000 références, soit 160 mètres linéaires environ. Des notes techniques envoyées par télex lors des campagnes de lancement de la fusée Europa dans le cadre de l’ELDO, aux procès-verbaux des réunions des organes délibérants tels que les Conseils directeurs de programme, en passant par les différentes options de configuration des satellites de l’ESRO puis de l’ESA et les documents contractuels y afférant, l’essentiel a été conservé et ouvert aux chercheurs, à l’expiration d’un délai de 15, 30, 40 ou 60 ans en fonction du niveau de confidentialité des sujets traités.
11Qu’il soit rendu ici hommage à l’action décisive de George Van Reeth et Gabriel Lafferranderie, respectivement directeur de l’Administration et conseiller juridique de l’ESA, aujourd’hui décédés, mais aussi à la compétence et au dévouement de Jean-Marie Palayret, de son successeur à la direction des Archives historiques de l’UE Dieter Schlenker, et des membres de leur équipe, en particulier Gherardo Bonini, Susanna Peruginelli, Catherine Previti-Allaire. Au sein du Cabinet du directeur général de l’ESA, Pierre Kirchner, Sarah Humphrey et Mélanie Legru jouent également un rôle déterminant dans la collecte, la sauvegarde et le traitement des fonds versés.
12Outre les archives historiques, les sources de l’effort spatial européen comprennent les documents techniques, contractuels et audiovisuels, conservés à l’ESRIN, établissement de l’ESA qui abrite à Frascati depuis 2002 le Centre européen de documentation spatiale et la photothèque8. Différentes initiatives patrimoniales ont été amorcées pour valoriser ces collections et assurer la gestion des connaissances et la transmission des savoirs. Les archives intermédiaires documentant la prise de décision sont conservées au siège de l’Agence à Paris.
13Avant d’être accessibles à l’expiration du délai prescrit, elles sont communicables sur dérogation, au même titre que les textes juridiques (accords, résolutions, déclarations, règlements, etc.), régulièrement consultés par les chercheurs et praticiens du droit de l’espace (space law)9. Au-delà de l’interprétation des cinq grands traités internationaux et autres sources du droit, de l’application des grands principes qui en découlent, et de l’analyse critique de la jurisprudence et des problématiques émergentes, la dimension économique, illustrée notamment par la privatisation et la commercialisation des activités spatiales, a progressivement été intégrée. Cette discipline a très largement contribué à faire connaître les activités spatiales dans d’autres milieux que les communautés scientifique et technique.
14Ces fonds se sont enrichis de sources orales capturant la mémoire des pionniers du secteur spatial. Les transcriptions de la soixantaine d’entretiens réalisés à ce jour par des historiens sont disponibles sur le site de l’IUE10. Leur indexation en a considérablement augmenté la valeur et a permis aux chercheurs consultant les données recueillies dans le cadre du programme Voices on Europe de s’intéresser à des sujets connexes11.
15Les acteurs du secteur, passionnés par leur métier, fiers de leurs exploits, ont fondé de nombreuses associations, instituts et académies au sein desquels ils font souvent œuvre d’historiens amateurs. Les nombreux récits, mémoires ou journaux ainsi collectés, les ouvrages collectifs rédigés par leurs soins sont autant de sources primaires ou secondaires qui, vérifiées et croisées avec d’autres témoignages, permettent de combler certaines lacunes, de contourner les restrictions de consultation des archives officielles, et de donner une dimension humaine à l’aventure spatiale du siècle dernier12.
16Au vu de leur richesse intrinsèque et de leur valeur culturelle et sociétale, et compte tenu de l’intérêt historique, juridique et technique qu’elles présentent, il n’est pas sans fondement d’affirmer que toutes ces sources restent encore à découvrir. C’est la raison pour laquelle l’Agence continue, au moyen de son Projet Histoire, qui entre actuellement dans sa troisième phase, à en promouvoir l’utilisation.
Projet Histoire de l’ESA
17C’est à l’aube des années quatre-vingt-dix, à l’initiative de l’équipe internationale d’historiens dirigée par John Krige, alors affilié à l’IUE, et comprenant Arturo Russo, Lorenza Sebesta, Michelangelo de Maria, que le Projet Histoire a été lancé, sous le haut patronage du directeur général Reimar Lüst, puis de ses successeurs. De nombreuses publications académiques ainsi que plusieurs colloques, réunissant décideurs, acteurs du secteur, chercheurs, archivistes et conservateurs du patrimoine ont ainsi été organisés. Un comité consultatif composé d’universitaires de renom, de pionniers, de représentants nationaux et de membres de l’exécutif, Karl-Egon Reuter et Johann Oberlechner en particulier, a supervisé les différents travaux et en a garanti tant la qualité que l’indépendance13.
18Cette phase initiale a couvert l’histoire institutionnelle de l’ESA et de ses prédécesseurs, la genèse des programmes jusqu’en 1987, les actions de coopération internationale engagées dans le contexte géopolitique de l’époque. La possibilité a ensuite été donnée à de jeunes doctorants d’entreprendre des recherches relatives aux activités spatiales nationales et à leur articulation avec l’effort spatial européen (Extended History Project)14. Neuf monographies ont ainsi été publiées aux éditions Beauchesne, en partenariat avec l’Académie internationale d’Histoire des Sciences (IAHS). Les Professeurs Eberhard Knobloch et Robert Halleux, ont remis le 4 septembre 2009 à l’ESA la médaille Alexandre Koyré, distinguant ainsi les recherches réalisées. Un ouvrage analysant les acquis de celles-ci, et mettant en perspective historique les derniers développements politiques et programmatiques, a complété la série Explorations, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’entrée en vigueur des Conventions de l’ESRO et de l’ELDO15.
19La troisième phase du projet histoire, plus interdisciplinaire et comparative dans son approche, intégrera les dimensions humaine, culturelle, économique et sociologique des activités spatiales, sources d’inspiration et objet de représentations, tout en poursuivant l’analyse des enjeux politiques, stratégiques et technologiques de la diplomatie scientifique.
Notes de bas de page
1 Selon les termes de Roberto BATTISTON, président de l’Agence spatiale italienne (ASI).
2 Le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009, a conféré à l’Union, via l’Article 189 du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne), une compétence explicite dans le domaine spatial. Aux termes des articles 4 et 4.3, il s’agit d’une compétence partagée sui generis, mise en œuvre sans que cela ne préempte la capacité des États membres à exercer leur propre compétence dans ce domaine. Cf. “Space in the ‘Lisbon Treaty’”, ESA/C (2008)19 ; Jean-François MAYENCE, 2010, “Entry into force of the EU Lisbon Treaty – A new era for the European Space Cooperation ( ?)”, ECSL News, n° 37, p. 10-12 ; Géraldine NAJA, 2012, « L’Espace européen après Lisbonne », Géoéconomie, p. 107-114.
Le mercredi 26 octobre 2016 à Bruxelles, la Stratégie spatiale européenne (COM(2016)705) dont l’Union s’est dotée a été rendue publique, tandis qu’une déclaration conjointe sur la vision partagée et les objectifs de l’UE et de l’ESA était signée par Elżbieta BIENKOWSKA, Commissaire européenne au marché intérieur, à l’industrie, à l’entreprenariat et aux PME, et Johann-Dietrich WÖRNER, Directeur général de l’Agence spatiale européenne.
3 COPERS : Commission préparatoire européenne pour la recherche spatiale ; CECLES : Centre européen pour la construction de lanceurs d’engins spatiaux (ELDO) ; CERS : Conseil européen de recherches spatiales (ESRO) ; CETS : Conférence européenne de télécommunications par satellite ; CSE : Conférence spatiale européenne.
4 “Space mania hits UK as Tim PEAKE blasts off for ISS’ ; “U.K’s first official astronaut inspires space mania” ; “The Union Jack ‘flew’ officially space for the first time yesterday and David CAMERON commended the astronaut for Making history”, titraient les journaux outre-Manche.
5 République fédérale d’Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, et Suisse ont signé la Convention le 30 mai 1975. Ouverte aux États membres de l’ESRO et de l’ELDO, elle est entrée en vigueur le 30 octobre 1980. L’Irlande l’a signée le 31 décembre 1975, date limite. Entre 1986 et 2015, Autriche, Norvège, Finlande, Portugal, Grèce, Luxembourg, République tchèque, Roumanie, Pologne, Hongrie et Estonie ont adhéré à l’ESA. Cf. Nathalie TINJOD, 2015, “Forty years of the ESA Convention. The creation of a single European space agency”, ESA Bulletin, 162, p. 3-9.
6 La co-présidence du Conseil de l’ESA est exercée actuellement par Bo Andersen,
directeur général du Centre spatial norvégien (Norsk Romsenter).
7 Voir à cet égard les travaux d’Isabelle SOURBES-VERGER, CNRS/EHESS, Centre Alexandre Koyré, qui s’attachent notamment à l’étude géographique comparée de l’occupation de l’espace circumterrestre et des activités spatiales dans le monde au travers de leurs dimensions technologiques et politiques, et à la recherche méthodologique sur une typologie des politiques spatiales dans le monde, en suivant l’élargissement progressif du club des puissances dans sa dimension historique récente. Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, s’est attaché quant à lui aux questions relatives à l’Espace, la haute technologie et la sécurité, suivant en particulier la stratégie internationale des États-Unis et les futurs programmes nationaux et européens. Il était notamment rapporteur pour la mission « Une ambition spatiale pour l’Europe », pour le compte du Centre d’analyse stratégique.
8 ECSR : European Centre for Space Records, Frascati (Rome), Italie.
9 Voir notamment les travaux réalisés dans le cadre du séminaire annuel organisé conjointement par l’Institut international de Droit spatial (IISL) et le Centre européen de droit spatial (ECSL), le cours d’été de ce dernier et la Manfred Lachs Space Law Moot Court Competition. Les rapports de l’Institut européen de Politique spatiale (ESPI), créé en 2003 à la suite d’une décision du Conseil de l’ESA sur la base des recommandations du Comité pour la politique spatiale à long terme (LSPC), étudient notamment les questions relatives à la gouvernance de l’espace, la sécurité, la mobilité et la gestion des ressources et leurs enjeux respectifs.
http://www.esa.int/About_Us/ECSL_European_Centre_for_Space_Law/Space_Law_Bibliography
10 Nathalie TINJOD, 2005, “Oral Archives”, Proceedings of the Concluding Workshop of the Extended ESA History Project, ESA SP-609, Paris, p. 85-91. http://archives.eui.eu/en/oral_history/#ESA
11 http://archives.eui.eu/en/oral_history/#VOE
12 Institut français d’Histoire de l’Espace, Académie de l’Air et de l’Espace, 3AF, etc.
13 Pour de plus amples détails, voir The ESA History Project, ESA BR-294, 2011, Noordwijk, p. 94.
14 Matthew GODWIN, Dawinka LAUREYS, Niklas REINKE, Stephan ZELLMEYER, notamment.
15 John KRIGE, 2014, Fifty years of European cooperation in space: Building on its past, ESA shapes the future, Paris, Beauchesne, Collection Explorations, vol. 10, p. 543. Voir en particulier la bibliographie (p. 495-514) qui recense tous les ouvrages publiés dans le cadre du Projet Histoire, et la chronologie illustrée (p. 409-478). Voir également Mélanie LEGRU, Piero MESSINA, Kai-Uwe SCHROGL et Nathalie TINJOD, 2015, Celebrating half a century in Space, Recollections of the 2014 anniversary events, Paris, Beauchesne, Collection Le Miroir des Savants, p. 308.

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