Table des matières
Violences politiques en transition
- I. — LES CONTOURS D’UNE NOTION ÉVANESCENTE
- VIOLENCE ET HISTORICITÉ
- ÉBAUCHE D’UNE DÉFINITION GÉNÉRIQUE
- VIOLENCES ET POUVOIR EN TRANSITION
- a) Violences d’État
- b) VIOLENCES PROTESTATAIRES
- VIOLENCES POLITIQUES, VIOLENCES SOCIALES
- II. — À LA DÉCOUVERTE DES VIOLENCES DE LA TRANSITION ESPAGNOLE
- LE CHEMIN DE LA CONNAISSANCE
- TYPOLOGIE DES ACTIONS VIOLENTES DE LA TRANSITION
- a) Les violences terroristes
- b) Les violences de basse intensité
- c) Les violences d’État
- d) Cibles et victimes
- UN CORPUS INÉDIT
Première partie. Le cycle des violences protestataires
Chapitre premier. La nébuleuse de l’extrême droite
- I. — LES RACINES DE LA MOBILISATION ULTRA : LA CRISE DU RÉGIME FRANQUISTE
- L’IMPULSION DES ANNÉES 1960
- LES ANNÉES DÉCISIVES : DE L’ASSASSINAT DE CARRERO BLANCO À LA MORT DE FRANCO
- II. — L’EXTRÊME DROITE FACE À LA TRANSITION
- L’IMPOSSIBLE UNION ET L’ÉCHEC DU DÉFI ÉLECTORAL POSÉ PAR LA JEUNE DÉMOCRATIE…
- … EN PARTIE COMPENSÉS PAR UNE FORTE CAPACITÉ DE MOBILISATION
- a) Le 20-N
- b) La geste ultra
- c) La légitimation de la violence
- III. — LES VIOLENCES ULTRAS PENDANT LA TRANSITION
- LA DISPERSION DES ACTEURS
- a) L’activisme ultra dans la continuité de la fin du franquisme
- b) L’inquiétante prolifération des sigles
- c) Au Pays basque, l’extrême droite se mobilise contre le séparatisme
- LA PORTÉE POLITIQUE DES PRATIQUES VIOLENTES DE L’EXTRÊME DROITE
- a) La précoce apogée de la mobilisation violente
- b) Une violence au service de la reconquête politique et symbolique de l’espace public
- c) Stratégie de la tension ou « spontanéisme armé » ?
Chapitre II. La gauche révolutionnaire
- I. — LES ORIGINES DE LA GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE
- LE CONTEXTE INTERNATIONAL
- LES SPÉCIFICITÉS DU CADRE ESPAGNOL
- II. — LA LUTTE ARMÉE À LA FIN DU FRANQUISME : DE L’APOLOGIE À LA PRATIQUE
- LES PARTIS DE LA GAUCHE RADICALE
- THÉORIE ET PRATIQUE DE LA VIOLENCE RÉVOLUTIONNAIRE
- a) L’agitation armée. Le cas des mouvements libertaires
- b) La lutte armée contre le franquisme : le PCE(m-l)-FRAP et le PCE(r)-GRAPO
- III. — LA GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE FACE À LA RÉFORME
- L’INTÉGRATION PACIFIQUE AU NOUVEAU SYSTÈME DÉMOCRATIQUE
- a) L’hésitation des débuts
- b) L’intégration ou le conflit ?
- c) L’éphémère résurgence du mouvement anarchiste
- LA RÉSISTANCE ARMÉE À LA RÉFORME
- a) Les violences anarchistes
- b) Le PCE(m-l)-FRAP
- c) Le PCE(i)-ligne prolétaire
- LA VOIE TERRORISTE DES GRAPO
- a) La spécialisation terroriste, exception parmi la gauche révolutionnaire
- b) La centralité stratégique de la violence : la « guerre ouverte » avec l’État démocratique
Chapitre III. Les mouvements nationalistes radicaux
- I. — LE MPAIAC
- UNE STRATÉGIE ORIGINALE FONDÉE SUR LA MOBILISATION DIPLOMATIQUE
- LA PRATIQUE DE LA LUTTE ARMÉE
- L’ATTENTAT CONTRE CUBILLO ET L’AGONIE DU MPAIAC
- II. — TERRA LLIURE ET L’INDÉPENDANTISME CATALAN ARMÉ
- LES ANTÉCÉDENTS DE LA MOUVANCE « CATALANO-SÉPARATISTE » RADICALE
- LE MOUVEMENT INDÉPENDANTISTE CATALAN FACE À LA RÉFORME
- TERRA LLIURE OU LE CHOIX DE LA LUTTE ARMÉE
- III. — L’ETA
- BRÈVE ESQUISSE DE L’HISTOIRE DE L’ETA SOUS LE FRANQUISME
- a) Définition idéologique
- b) L’étape de la « guerre révolutionnaire »
- L’ÉPANOUISSEMENT DE L’ETA EN DÉMOCRATIE
- LA PRATIQUE DE LA VIOLENCE
- a) Garantir la pérennité de l’organisation : se financer, sécuriser sa base arrière, soutenir les prisonniers
- b) Au niveau national : faire échouer la réforme
- c) Au Pays basque : entre mobilisation des masses et terreur sociale
- d) Épilogue : la poursuite de la lutte armée par la seule ETAm
Chapitre IV. Le cycle des violences de la transition
- I. — L’ENVOL DU CYCLE VIOLENT
- II. — LA VIOLENCE TUMULTUAIRE DES DÉBUTS (1975-1977)
- UN DÉSORDRE ININTELLIGIBLE ?
- LE CHOC ENTRE UN PAYS EN EFFERVESCENCE ET L’IMMOBILISME D’ARIAS
- a) L’« hiver chaud » de 1976
- b) Une violence protestataire encore limitée
- L’ESSOR DE LA RÉFORME AVEC SUÁREZ
- a) L’incompréhension face à la persistance des violences policières
- b) Le pic de violences de la Loi pour la Réforme politique
- c) La « Semaine noire », du 23 au 28 janvier 1977
- d) La légalisation du PCE, une crise redoutée et désamorcée (9 avril 1977)
- e) Les violences de la campagne électorale de juin 1977
- III. — L’ESCALADE TERRORISTE (1978-1980)
- LA SPÉCIALISATION DES VIOLENCES
- L’EXPECTATIVE FACE À LA CONSTITUANTE
- L’APOGÉE TERRORISTE
- a) La pointe du référendum constitutionnel (6 décembre 1978)
- b) L’épanouissement terroriste post-constitutionnel : plus de 120 morts en neuf mois
- LA CRISE DE 1980
- a) Le « désenchantement » et la crise du gouvernement Suárez
- b) 1980, année sanglante
- IV. — VERS LA FIN DU CYCLE DES VIOLENCES ? (1981-1982)
- L’ABOUTISSEMENT DE LA SPÉCIALISATION ANTÉRIEURE
- LES CONSÉQUENCES DU COUP D’ÉTAT DU 23-F
- a) La poursuite de la normalité démocratique ?
- b) Les violences vacillent face à la réaffirmation du consensus démocratique
- L’ETA SEULE EN PISTE
Deuxième partie. L'état et la violence
Chapitre V. Démocratisation et maintien de l’ordre
Le laboratoire des premières années de la transition (1975-1977)
- I. — UNE CONCEPTION AUTORITAIRE DE L’ORDRE PUBLIC
- L’ORDRE RÉPRESSIF FRANQUISTE
- L’ORDRE AUTORITAIRE DES PREMIERS GOUVERNEMENTS DE LA TRANSITION
- LES ENJEUX DE L’AMNISTIE
- a) La grâce royale (novembre 1975)
- b) L’amnistie du 30 juillet 1976
- c) Les mesures de grâce postérieures : l’épine politique basque
- II. — LA LUTTE CONTRE LA SUBVERSION SOCIALE
- L’ÉTROITE SURVEILLANCE DES CONFLITS DU TRAVAIL
- L’OBSESSION DU CONTRÔLE DE L’ESPACE PUBLIC
- a) La régulation des droits de réunion et de manifestation
- b) De la norme à son application : l’enjeu politique de la manifestation
- c) Les écarts entre les consignes et la pratique : le rôle du gouverneur civil
- III. — DE L’ENNEMI À L’ADVERSAIRE POLITIQUE
- LE PLURALISME LIMITÉ D’ARIAS
- L’ÉCHELLE DE TOLÉRANCE DU PREMIER GOUVERNEMENT SUÁREZ
- L’ÉLARGISSEMENT PRAGMATIQUE DES FRONTIÈRES DE LA LÉGALITÉ POLITIQUE
- a) Vers la légalisation du PCE
- b) Vers la disparition du délit politique
- UNE RÉPRESSION POLITIQUE PERSISTANTE JUSQU’AU PRINTEMPS 1977
Chapitre VI. La démocratie face au terrorisme (1978-1982)
- I. — L’AFFIRMATION DÉMOCRATIQUE DU JEUNE PARLEMENT
- LA RÉCONCILIATION NATIONALE : L’AMNISTIE D’OCTOBRE 1977
- DE L’ORDRE PUBLIC À LA SÉCURITÉ PUBLIQUE
- LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTÉS PUBLIQUES
- II. — LES NOUVEAUX DÉFIS POSÉS PAR L’ENNEMI TERRORISTE (1978-1980)
- L’INDÉTERMINATION DE LA MENACE TERRORISTE
- a) L’état des lieux à la fin du franquisme : le décret-loi antiterroriste d’août 1975
- b) Le dispositif vacillant des débuts
- c) La figure brouillée de l’ennemi terroriste
- 1978 OU LA PRISE DE CONSCIENCE DU DANGER TERRORISTE
- L’ADOPTION DE MESURES ANTITERRORISTES : DE L’URGENCE DU PROVISOIRE À L’INSERTION DANS L’ORDRE PERMANENT
- LA LÉGISLATION ANTITERRORISTE À LA RECHERCHE DE L’ÉQUILIBRE DÉMOCRATIQUE
- III. — LA RADICALISATION DE LA LUTTE POSTÉRIEURE AU 23-F
- LA « GUERRE » CONTRE L’ETA
- ARBITRAIRE ET ABUS DANS L’APPLICATION DES MESURES ANTITERRORISTES
- LA LUTTE ANTITERRORISTE, ENTRE CONTINUITÉ RÉPRESSIVE ET ADAPTATION DÉMOCRATIQUE
- VERS LE RECOURS À LA VIOLENCE POUR LUTTER CONTRE LA VIOLENCE
- ÉPILOGUE : LES SOCIALISTES AU POUVOIR
Chapitre VII. Les violences policières
- I. — LA BAVURE AU COURS DE L’ACTION MANIFESTANTE : UNE ADAPTATION RAPIDE AU NOUVEAU CADRE NORMATIF
- L’APPRENTISSAGE DE LA PRATIQUE MANIFESTANTE
- LE POIDS DU SYSTÈME RÉPRESSIF
- a) L’absence de libertés engendre la violence policière
- b) L’inadaptation des hommes et des techniques à la pratique du maintien de l’ordre
- c) Le poids de l’idéologie héritée
- II. — LES INCIDENTS POLICIERS : UNE FORTE SENSIBILITÉ À LA MENACE TERRORISTE
- TRAGIQUE ACCIDENT OU PRATIQUE SYSTÉMIQUE ?
- a) Du mauvais usage des armes à feu
- b) De la bavure individuelle au procès du système répressif
- LE FACTEUR TERRORISTE
- III. — LA TORTURE : POINT AVEUGLE DE LA TRANSITION
- LA TORTURE, INSCRITE DANS LE SYSTÈME RÉPRESSIF DE LA DICTATURE
- a) 1976, l’année du dévoilement
- b) Recrudescence de la torture ou effet d’annonce ?
- 1977-1978 : VERS LA DISPARITION DE LA TORTURE ?
- a) La pause de l’année 1977 : leurre ou réalité ?
- b) L’engagement gouvernemental à combattre la torture
- À PARTIR DE 1979, LA TORTURE RESURGIT À LA FAVEUR DE LA LUTTE ANTITERRORISTE
- a) 1979-1980, le second dévoilement
- b) Quand le scandale éclate : les affaires Arregui et Almería (1981)
- c) Torture et législation antiterroriste
- d) Torture, terrorisme et lutte antiterroriste
Chapitre VIII. Des « incontrôlés » aux GAL : la « guerre sale » et le terrorisme d’État
- I. — L’IMPUNITÉ DES GROUPES D’EXTRÊME DROITE
- 1976-1978 : UNE IMPUNITÉ TOTALE ?
- a) Des arrestations au coup par coup
- b) Contrôler les débordements sans les combattre frontalement
- c) La complaisance policière et judiciaire
- 1979-1982 : UNE RÉPRESSION GRANDISSANTE
- a) Une impunité intolérable en démocratie
- b) Le tournant affiché par Rosón (1980-1982)
- II. — LA « GUERRE SALE » CONTRE LE TERRORISME
- QU’EST-CE QUE LA « GUERRE SALE » ?
- DE MÈCHE AVEC LES « INCONTRÔLÉS »
- L’IMPULSION DES SERVICES DE SÉCURITÉ
- a) Le rôle moteur de Carrero Blanco : le SECED
- b) Montejurra et Cubillo : deux opérations menées par l’État
- LA « GUERRE SALE » CONTRE l’ETA
- a) Les soupçons sur le terrorisme d’État pendant la transition
- b) Le BVE : tentative d’interprétation
- c) Le degré d’implication de l’État
- d) Épilogue : les GAL
Conclusion générale. Retour au mythe de la transition pacifique
- I. — À L’ASSAUT DU MYTHE
- LE CYCLE DES VIOLENCES DE LA TRANSITION
- L’IMPACT DE LA VIOLENCE SUR LE PROCESSUS DE DÉMOCRATISATION
- II. — AU SECOURS DU MYTHE
- UNE VIOLENCE CONTENUE, DISPERSÉE ET MINORITAIRE
- RÉFORME PACIFIQUE VERSUS RÉVOLUTION VIOLENTE
- LA VOLONTÉ DE PAIX ET L’EXCLUSION DE LA VIOLENCE DE L’HORIZON DÉMOCRATIQUE
- III. — L’ENVERS DU MYTHE
- UN AVEUGLEMENT CONTRE-PRODUCTIF
- De l’aveuglement à l’occultation
Sources et bibliographie
Annexes
- I. — EXEMPLE DE FORMULAIRE UTILISÉ POUR LE RECENSEMENT DE CHAQUE ÉVÉNEMENT (ACCESS). ÉLABORATION PERSONNELLE
- II. — LÉGISLATION : RÉCAPITULATIF
- MESURES D’ÉMANCIPATION
- MESURES ANTITERRORISTES
- III. — SÉANCES DU CONGRÈS DES DÉPUTÉS SUR L’ORDRE PUBLIC
- SÉANCES PLÉNIÈRES
- SÉANCES DES COMMISSIONS DE L’INTÉRIEUR DE LA Ire LÉGISLATURE
- IV. — CHRONOLOGIE
