Remerciements
p. IX-XI
Texte intégral
1Le présent ouvrage est le fruit d’une recherche individuelle commencée en 2014 et qui a progressivement pris la forme d’un mémoire inédit d’habilitation à diriger les recherches. Le 4 février 2022, à l’École des hautes études en sciences sociales, les membres du jury — Fernando Bouza, Dejanirah Couto, Regina Grafe, Xavier Huetz de Lemps, Antonella Romano, Jean‑Frédéric Schaub et Jean‑Paul Zuñiga — m’ont fait l’honneur de partager, le temps d’une soutenance, leur avis sur mon travail. Depuis, les éditions de la Casa de Velázquez ont travaillé sur un manuscrit largement remanié : un grand merci pour leur confiance et leur travail à Véronique Gilles de la Londe, Luis González Fernández, Sakina Missoum et Germán Huélamo. Je tiens à remercier tout particulièrement Yuna Le Paih-Gragnic qui a fourni un remarquable travail d’éditrice. Je n’oublie pas les deux évaluateurs anonymes qui ont formulé de judicieuses suggestions sur son contenu. Je remercie les collègues qui ont contribué tantôt à la relecture, tantôt au dépouillement, à la transcription de sources et à la réalisation des cartes de cet ouvrage : Tiago Gil, Margarita Gómez Gómez, Axelle Neyrinck, Mireille Peytavin et Julio Alberto Ramírez Barrios.
2Durant ces années, Jean‑Paul Zuñiga a accepté l’étrange fonction de garant d’habilitation. Je connais Jean-Paul depuis mes premiers pas d’historien en 2003 et la préparation de cette habilitation a constitué un intense et stimulant temps d’échanges avec lui. Mes recherches pour ce livre lui doivent énormément.
3Thomas Calvo et Jean-Pierre Dedieu ont également joué un rôle de premier plan : de l’initiation aux bases de données jusqu’aux problèmes de traduction, de grandes discussions sur la Monarchie catholique aux interrogations sur le volume du tonnage du Galion de Manille…, nous avons discuté de tant de sujets. Ces deux grands historiens ont généreusement partagé leur enthousiasme et leurs vastes savoirs durant ce périple au long cours.
4Durant ces années, en des circonstances les plus diverses, les commentaires et réflexions de nombreux collègues ont considérablement enrichi ma recherche : merci à Arrigo Amadori, Antonio Álvarez‑Ossorio Alvariño, Bethany Aram, Darío Barriera, Gibrán Bautista y Lugo, Michel Bertrand, Romain Bertrand, Salvador Bernabéu Albert, Pedro Cardim, Felipe Castro Gutiérrez, José Manuel Díaz Blanco, Jorge Díaz Ceballos, Antonio Castillo Gómez, Arnaud Exbalin, Francisco Fernández López, Laurent Gabail, François Godicheau, Margarita Gómez Gómez, Adeline Grand‑Clément, Michel Grossetti, Jean‑Noël Sánchez Pons, Manuel Herrero Sánchez, Clotilde Jacquelard, Claire Judde de Larivière, Paulina Machuca, José Antonio Martínez Torres, Rocío Moreno Cabanillas, Emmanuelle Perez Tisserant, Pilar Ponce Leiva, Pierre Ragon, Manuel Rivero Rodríguez, Sébastien Rozeaux, José Javier Ruíz Ibañez, Roberta Stumpf et Susana Truchuelo García.
5Durant ces années, les échanges avec de jeunes chercheurs se sont révélés plus qu’essentiels. Je pense en particulier aux discussions avec José Araneda Riquelme, Nelson Fernando González Martínez, Abisai Pérez Zamarripa, Julio Ramírez Barrios et Antonio Real Botija. Les étudiants et étudiantes des licences d’Histoire et d’Histoire bilingue Français-Espagnol de l’Université Toulouse Jean Jaurès, et ceux et celles du Master Recherche, Histoire et Civilisations Modernes et Contemporaines, ont, par leurs questions et leurs remarques, alimenté mes réflexions générales sur le fonctionnement de la monarchie hispanique. Ils ont bien souvent été les premiers témoins de mes découvertes et lecteurs des documents inédits trouvés dans les archives.
6Cette recherche s’est inscrite dans un vaste projet collectif intitulé « Vaincre la Distance. Acteurs et pratiques du gouvernement des empires espagnol et portugais ». Il a mobilisé des dizaines de chercheuses et de chercheurs à qui je suis redevable d’avoir appliqué mon questionnaire à leur terrain et à leur champ de recherche. La collaboration étroite avec Margarita Gómez Gómez et Roberta Stumpf m’a ouvert de nombreuses perspectives vers la science des documents et les comparaisons avec l’Empire portugais.
7Durant ces années, le personnel des bibliothèques et des archives consultées m’a ouvert ses portes et assisté à Séville, Madrid, Mexico, Simancas, Barcelone et Toulouse.
8Les directions, enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels administratifs (tout particulièrement Françoise Arrazat et Céline Daran), postdoctorants et doctorants des trois institutions suivantes ont permis et accompagné ma recherche : le laboratoire France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (FRAMESPA, UMR 5136, CNRS – Université Toulouse Jean Jaurès), le Labex Structuration des Mondes Sociaux (LABEX SMS, ANR‑11‑LABX‑0066) et la Casa de Velázquez, où j’ai bénéficié d’un détachement comme membre scientifique durant l’année 2019-2020. Ce travail de recherche a également bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence nationale de la recherche au titre du programme Investissements d’Avenir, portant la référence ANR‑11‑IDEX‑0002‑02. Je tiens à remercier tout particulièrement Michel Bertrand et Michel Grossetti pour leur confiance et leur soutien.
9Durant toutes ces années, une pensée de Jean-Pierre Dedieu m’est régulièrement revenue :
Le chercheur n’est pas seulement un lecteur d’archives, un ciseleur de données, un barbouilleur de papier. Il est aussi une personne qui s’engage corps et âme dans une tâche collective ; qui interagit avec d’autres chercheurs non pas seulement sur le plan professionnel, selon un rituel (trop) bien établi, mais aussi sur le plan personnel1.
10Et alors que je m’adonnais « corps et âme » à la recherche, ma famille et mes amis m’ont encouragé et offert d’inestimables moments de joie, d’exploration et de réconfort. Que soient tout particulièrement remerciés ici Florence, Léon, Jeanne et Ana.
Notes de bas de page
1 Dedieu, 2020, § 1.

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