Nec plus ultra

L’Extrême Occident méditerranéen dans l’espace politique romain (218 av. J.-C. – 305 apr. J.-C.)

Gwladys Bernard

Bibliothèque de la Casa de Velázquez

Éditeur : Casa de Velázquez

Lieu d’édition : Madrid

Publication sur OpenEdition Books : 4 mai 2018

Collection : Bibliothèque de la Casa de Velázquez

Année d’édition : 2018

Nombre de pages : XX-458


Présentation

Nec plus ultra : « et pas au-delà ». Cette locution nourrie des mythes antiques entourant le détroit de Gibraltar est une création de Charles Quint, le conquérant du Nouveau Monde. Sa devise Plus oultre marquait son désir de dépasser la puissance romaine. Mais Rome a-t-elle toujours envisagé l’Extrême Occident méditerranéen comme un nec plus ultra, comme les confins immuables et indépassables de son empire ? Les espaces des colonnes d’Hercule, polarisés par Cadix et Tanger, ont moins représenté des bornes infranchissables pour les Romains que les montants d’un seuil, à la fois une protection de la mer Intérieure et une ouverture sur l’Océan. Cet Extrême Occident, ces Portes du Soir du mythe héracléen, ont donc été un enjeu crucial dans l’élaboration de l’Empire romain, des guerres puniques jusqu’à la Tétrarchie.


Sommaire

Michel Christol

Préface

Introduction

Nec plus ultra

Définitions et enjeux

Chapitre premier

Mythographie et géographie de l’Extrême Occident méditerranéen

Des discours et des parcours sur les pas d’Héraclès

Chapitre II

L’Imperium avant l’Empire

Rome et l’Extrême Occident aux deux derniers siècles de la République

Sources et bibliographie

Résumés

Index


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