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    Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
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    Plan détaillé Texte intégral Une triple périphérie Surmonter la dépendance touristique à l’égard de la métropole Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Périphéries régionales, régions périphériques

    Ce livre est recensé par

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    Les périphéries ultramarines entre dépendance à l’égard de la métropole et intégration régionale : l’exemple du tourisme dans les destinations de l’hémisphère sud

    Michel Buhot

    Résumé

    L’outre-mer français peut être triplement caractérisé comme une périphérie : géographiquement, il correspond aux parties les plus éloignées du territoire national ; économiquement, il apparaît comme dominé ou marginalisé ; psychologiquement, il est relégué au statut d’espace exotique. Les territoires étudiés sont les destinations touristiques ultramarines françaises de l’hémisphère sud (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Réunion). L’enjeu est de comprendre pourquoi ces destinations dépendent trop largement de clientèles métropolitaines malgré la distance qui les sépare de la métropole. L’objectif est d’analyser l’origine des clientèles touristiques dans un monde dans lequel le transport aérien long-courrier est perçu de plus en plus comme une aberration. L’intégration régionale apparaît donc comme une nécessité afin de pérenniser l’activité touristique tout en limitant son impact écologique. Pourtant, la restructuration des clientèles constitue un véritable défi à relever.

    Texte intégral Une triple périphérie Géographique : des archipels aux antipodes Économique : des espaces en marge Psychologique : les imaginaires de l’exotisme Surmonter la dépendance touristique à l’égard de la métropole Le poids des clientèles métropolitaines De bonnes raisons de privilégier d’autres clientèles L’existence de clientèles plus régionales Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1L’ensemble des territoires qui constituent l’outre-mer français peut apparaître comme périphérique par rapport à la métropole. Néanmoins, c’est un espace complexe composé de territoires variés dispersés dans différentes régions du monde (Gay, 2021). Il nous a donc paru plus pertinent de nous intéresser seulement aux plus périphériques d’entre eux compte tenu de notre sujet.

    2D’une manière générale, ces territoires dépendent beaucoup de la métropole. L’histoire coloniale a produit une situation dans laquelle ni la métropole ni les territoires ne sont vraiment satisfaits : la première estimant souvent que le coût est trop élevé, les seconds que cela entrave leur capacité d’action. Nous interrogerons ce lien fort à la métropole dans un domaine bien précis, le tourisme. L’espace d’étude a donc été délimité à partir de quatre critères :

    • l’insularité, car cette configuration géographique spécifique entraîne des problématiques particulières. Donc la Guyane, bien qu’isolée par la forêt amazonienne, n’est pas retenue ;
    • la tropicalité, parce que le climat joue un rôle essentiel en matière touristique. Ce qui exclut Saint-Pierre-et-Miquelon ou les Terres australes et antarctiques françaises dont le climat relève d’autres logiques touristiques ;
    • la touristicité, puisque notre sujet implique une orientation touristique marquée (la part du tourisme dans l’économie doit être supérieure à 5 % des richesses produites et le nombre de visiteurs annuels supérieur à 100 000). Ce qui exclut Mayotte et Wallis-et-Futuna, même si le tourisme existe dans ces territoires ;
    • la périphéricité est le critère qui permet de correspondre parfaitement à la thématique de ce livre électronique (la durée du vol entre le territoire et Paris doit être supérieure à 10 h). Ce qui élimine la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, situés dans l’hémisphère nord à environ 8 h de vol « seulement » de la métropole et à proximité de nombreuses autres îles ou centres mondiaux.

    3Il reste donc trois territoires ultramarins correspondant aux critères définis : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et la Réunion. Ceux-ci sont représentatifs de la diversité statutaire de l’outre-mer puisque la Nouvelle-Calédonie dispose d’un statut spécifique de collectivité sui generis, la Polynésie française est une collectivité d’outre-mer et la Réunion est un département d’outre-mer.

    4Notre problématique est donc la suivante : dans quelle mesure les périphéries ultramarines peuvent-elles limiter leur dépendance touristique à l’égard de la métropole ? Il est nécessaire de contextualiser notre sujet : en mai 2022, une quasi-interruption du tourisme sévit depuis un peu plus de deux ans à cause de la crise sanitaire du Covid-19 (confinements, restrictions, quarantaines, quatorzaines, passes sanitaires ou vaccinaux). Les données sur lesquelles nous nous appuyons sont donc antérieures à cette longue parenthèse et datent pour la plupart de 2019.

    Une triple périphérie

    Géographique : des archipels aux antipodes

    5Il convient de définir les deux termes utilisés dans l’expression : antipodes et archipels. Le point antipodal (ou antipode) est le lieu de la Terre diamétralement opposé à un autre lieu. Les antipodes de la France se situent légèrement à l’est de la Nouvelle-Zélande. Nos trois territoires ne sont donc pas aux antipodes de la métropole au sens strict, mais les distances montrent bien l’éloignement de celle-ci (tabl. 1). Et sachant que les Antipodes sont situées à environ 20 000 km, cela légitime l’expression, en particulier pour les territoires du Pacifique.

    Tabl.1. – La distance entre la métropole et les trois territoires.

    MétropoleTerritoireDistance (en km)
    Paris(Réunion)9 365
    Paris(Polynésie française)15 711
    Paris(Nouvelle-Calédonie)16 743

    Doc. M. Buhot. Source URL : https://fr.distance.to/

    6Un archipel est un ensemble d’îles appartenant à un territoire commun. Les deux territoires du Pacifique sont archipélagiques au sens strict. En effet, la Nouvelle-Calédonie est essentiellement constituée de la Grande Terre, mais aussi des îles Loyauté ou des îles Belep. La Polynésie française est composée de cinq archipels : Australes, Marquises, Société, Tuamotu, Gambier. Mais, même l’île de la Réunion présente des espaces enclavés, difficilement accessibles : les cirques, en particulier celui de Mafate (accessible uniquement à pied ou en hélicoptère). Cet enclavement entraîne des problèmes presque identiques à celui de la structure archipélagique.

    7C’est donc au sens large qu’il faut entendre les termes « antipodes » et « archipels », mais ils illustrent bien, tous les deux, le caractère périphérique de ces territoires. Cela nous permet de rappeler que la notion de périphérie est très sensible aux changements d’échelle. Si nous évoquons ces périphéries à l’échelle nationale, il ne faut pas oublier qu’à l’échelle régionale, il existe beaucoup d’espaces ultra périphériques à l’intérieur même de ces territoires périphériques soit à cause de leur structure archipélagique soit à cause d’un enclavement.

    Économique : des espaces en marge

    8L’année 2019 est prise comme référence puisque les années qui suivent ont été très largement pénalisées par la crise sanitaire mondiale. Si l’on compare l’économie insulaire à celle de la métropole du point de vue du produit intérieur brut (PIB), sur un plan strictement comptable, ces territoires comptent bien peu dans la richesse nationale, même si leur économie n’en est pas pour autant négligeable, par exemple avec l’exploitation du nickel en Nouvelle-Calédonie.

    9Ce poids relatif s’explique notamment par la faible population des territoires étudiés. D’un point de vue démographique, ces territoires sont là aussi plutôt marginaux. La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française présentent des populations assez proches autour de 270 000 habitants chacune (Pasquier, 2022 ; Rivoilan, 2020). Au contraire, l’île de la Réunion dispose d’une population nombreuse (868 000 habitants), qui, compte tenu de la très forte croissance démographique, devrait atteindre le million d’habitants en 2037 (Merceron, 2017). Ces espaces sont aussi durement frappés par le chômage, ce qui explique leur relativement médiocre performance économique.

    10Si l’on s’intéresse plus précisément au bilan touristique de ces trois destinations, il apparaît que la fréquentation n’est pas négligeable. Le tableau suivant rappelle les principaux chiffres de fréquentation (tabl. 2). Il convient de préciser que les croisiéristes rapportent beaucoup moins que les touristes (certains font une seule journée d’escale, d’autres ne descendent pas du bateau durant l’escale).

    Tabl. 2. – Nombre et catégories de visiteurs.

    TouristesCroisiéristes
    Réunion533 62267 724
    Polynésie française194 05342 597
    Nouvelle-Calédonie130 458343 962

    Doc. M. Buhot. Source : Insee, Isee, Ispf.

    Psychologique : les imaginaires de l’exotisme

    11Du point de vue des représentations métropolitaines, ces territoires relèvent largement des imaginaires de l’exotisme (Buhot, 2021) pour le meilleur et pour le pire. Rappelons que l’exotisme est un attrait pour l’autre et l’ailleurs, il n’est donc qu’une question de regard. Compte tenu de l’histoire coloniale des siècles passés, l’exotisme a donc été essentiellement un regard occidental porté sur les territoires dominés ou conquis. En prenant des exemples de vecteurs variés, il est possible d’en évoquer quelques-uns.

    12Exotisme et érotisme vont souvent de pair (Gravari-Barbas et al., 2017). La vahiné (femme en tahitien) peut être considérée comme l’archétype de l’érotisation de l’indigène tropicale. Bougainville a joué un rôle initial prépondérant dans l’image de Tahiti en lui donnant un caractère paradisiaque et en associant le territoire à la liberté sexuelle. Mais Gauguin a beaucoup contribué ensuite à l’image de la Polynésie française grâce à ses œuvres (Staszak, 2003). Les publications touristiques perpétuent aujourd’hui encore le mythe plus ou moins consciemment.

    13La douceur de vivre tropicale reste un cliché tenace. Cet aspect n’est évidemment pas propre aux trois destinations étudiées. Toutes les destinations tropicales subissent cette représentation. Le film Le bourreau des cœurs, grand succès populaire des années 1980, se compose d’une succession de stéréotypes sur le mode de vie de l’île de Tahiti. Un film comme celui-là, vu en salle puis rediffusé régulièrement à la télévision pendant plusieurs décennies, génère des représentations bien ancrées et difficiles à faire évoluer ensuite. La carte postale intitulée « Doucement le matin, pas trop vite l’après-midi », commercialisée sur l’île de la Réunion, montre que le cliché est utilisé par les touristes eux-mêmes pour communiquer à propos de leurs vacances. Il s’agit pour les expéditeurs de traduire la réussite de leurs vacances aux destinataires.

    14La nature apparaît souvent comme idéalisée. Ainsi, l’affiche du film de François Truffaut La sirène du Mississipi montre une végétation abondante et luxuriante. Les guides touristiques présentent également une nature variée et généreuse. Si cette image n’est pas fausse, elle est pourtant incomplète. En effet, il existe aussi des problématiques d’extinction ou d’espèces envahissantes, dans lesquelles les sociétés humaines sont responsables des déséquilibres créés.

    15Si les périphéries sont toutes soumises à des forces centrifuges, la question de l’indépendance est particulièrement exacerbée en Nouvelle-Calédonie. Celle-ci est de nouveau prégnante après les trois consultations référendaires récentes (4 novembre 2018, 4 octobre 2020, 12 décembre 2021) qui ont attisé les tensions entre loyalistes et indépendantistes. Néanmoins, la prise d’otages d’Ouvéa reste l’événement le plus tragique de cette lutte. En 1988, des otages sont capturés après l’attaque d’une gendarmerie. Dans le contexte très particulier de l’élection présidentielle, l’assaut de la grotte où sont regroupés ces otages est finalement ordonné. Le bilan est lourd et donne lieu à des versions contradictoires. Le film L’ordre et la morale de Mathieu Kassovitz en a été le vecteur artistique le plus important. Comme toutes les œuvres traitant d’un sujet sensible, il a été très critiqué. Mais La solution Pacifique, une bande dessinée récente, donne une vision plus optimiste de la diplomatie.

    16La situation périphérique de ces territoires exerce donc une certaine fascination sur la population métropolitaine. Certains éléments sont très favorables à l’activité touristique, d’autres apparaissent plutôt comme des freins.

    Surmonter la dépendance touristique à l’égard de la métropole

    Le poids des clientèles métropolitaines

    17Si la dépendance est particulièrement marquée pour l’île de la Réunion (83 %), la part de Métropolitains est également très importante en Nouvelle-Calédonie (32 %) et en Polynésie française (26 %) compte tenu de l’éloignement.

    18La part des touristes métropolitains s’explique par plusieurs facteurs :

    • le premier est l’importance du tourisme affinitaire1. D’une part, des natifs expatriés effectuent des retours réguliers, d’autre part, de nombreuses visites des amis et de la famille ont lieu notamment auprès des métropolitains installés sur le territoire durablement ou provisoirement. Cette forme de tourisme se distingue bien des autres par ses caractéristiques. Ainsi, si le touriste affinitaire échappe en partie au secteur marchand (en matière d’hébergement par exemple), la durée de son séjour est supérieure à la durée moyenne. La part du tourisme affinitaire s’est renforcée pendant les restrictions des dernières années (IRT, 2022) ;
    • le second est l’organisation de la desserte aérienne. Une destination est privilégiée : Paris. Aujourd’hui, il existe de nombreux accords entre les compagnies aériennes (partage de code ou code share). Les compagnies aériennes communiquent sur le fait que la destination est accessible du monde entier ou presque, mais les vols multiples ou successifs découragent les touristes (temps, coût et fatigue).

    De bonnes raisons de privilégier d’autres clientèles

    19Plusieurs éléments plaident en faveur d’un développement des clientèles régionales au détriment des clientèles métropolitaines :

    • l’augmentation du coût du transport aérien est liée à différents facteurs économiques ou politiques comme l’explosion du prix des hydrocarbures ou la guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais aussi à d’autres éléments comme les dettes contractées par les compagnies aériennes pendant la période Covid ;
    • la dimension écologique et notamment le dérèglement climatique (GIEC, 2022) imposent la décarbonation du tourisme. Déjà, il y a dix ans, une étude dressait le bilan carbone du tourisme en outre-mer et recommandait une baisse du tourisme et en particulier en provenance de métropole (Ceron et Dubois, 2012) ;
    • la honte de prendre l’avion (flygskam en suédois) correspond au sentiment de culpabilité que ressent une personne sensibilisée à la protection de l’environnement de se déplacer en avion et de contribuer à l’accélération du dérèglement climatique. Greta Thunberg a contribué à la diffusion de ce courant de pensée juste avant la pandémie. Il est impossible de savoir dans quelle mesure ce mouvement va reprendre de la vigueur en situation post-Covid ;
    • la régulation l’usage de l’avion est indispensable. Soit par des mesures qui relèvent des États, soit par des décisions qui relèvent de négociations internationales (Knafou, 2021).

    L’existence de clientèles plus régionales

    20D’autres clientèles peuvent être ciblées par ces destinations. D’abord, une clientèle locale. La période de la pandémie a montré que le tourisme issu du territoire lui-même n’était pas négligeable, avec une élite privilégiée dotée d’un fort pouvoir d’achat et une classe moyenne capable d’accéder régulièrement à des activités de loisirs. Néanmoins, cette clientèle locale n’est pas suffisante pour compenser une baisse significative du tourisme en provenance de métropole.

    21Il existe également des clientèles internationales plus proches que les clientèles métropolitaines. Trois situations doivent être distinguées :

    • pour la Nouvelle-Calédonie, des clientèles régionales de proximité existent grâce à l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou encore le Japon, pays développés situés à quelques heures de vol seulement ;
    • pour la Polynésie française, l’isolement au milieu du Pacifique positionne les clientèles dites régionales à cinq heures de vol (Nouvelle-Zélande, Hawaï) voire plus (huit heures pour la Californie, douze pour le Japon). Néanmoins, ces clientèles apparaissent comme beaucoup plus proches que celles de la métropole puisque pouvant accéder au territoire par un vol direct ;
    • pour la Réunion, l’environnement régional réduit les clientèles potentielles (Afrique du Sud, Moyen-Orient) et entraîne une concurrence avec les destinations balnéaires de l’océan Indien (Seychelles, Maldives, Maurice). Toutefois, l’île de la Réunion peut se démarquer des autres destinations par son orientation intérieure. En effet, « l’île intense » comme la désigne le marketing, présente d’autres atouts et notamment le piton de la Fournaise, l’un des volcans les plus actifs au monde.

    22La logique de proximité doit être renforcée par une desserte aérienne adaptée. D’ores et déjà, la part des Californiens dans la fréquentation touristique de la Polynésie française est un exemple de réussite. Dans le même cadre, l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle ligne entre Nouméa et Singapour par Aircalin est une bonne nouvelle. Il est désormais possible de faire escale à Singapour depuis la France métropolitaine et de rejoindre ensuite la Nouvelle-Calédonie en 8 h 30 de vol (deux à trois vols par semaine à compter de juillet 2022). Cette organisation permet aussi, bien sûr, à des habitants de Singapour de se rendre directement en Nouvelle-Calédonie.

     

    23Les périphéries ultramarines doivent limiter leur dépendance touristique à la métropole non pas par principe, mais pour des raisons rationnelles. Les tendances actuelles montrent qu’il est préférable de s’orienter vers les clientèles régionales. Évidemment, cela n’efface pas les liens forts qui unissent les outre-mer à la métropole et qui feront perdurer une part incompressible de clientèle métropolitaine.

    24Établir le diagnostic est relativement aisé, surmonter la dépendance est une autre affaire. L’organisation de la desserte aérienne est sans doute le principal levier pour réduire cette dépendance et notamment la diversification des villes desservies par des vols directs depuis ces trois territoires. Mais les logiques de rentabilité des compagnies aériennes ne sont pas toujours compatibles avec les efforts nécessaires pour conquérir d’autres clientèles, plus proches mais dans le cadre d’une rude concurrence avec les autres destinations touristiques.

    25La question de la dépendance touristique à la métropole s’inscrit plus largement dans une réflexion sur la durabilité du tourisme ultramarin (Bouchaut-Choisy, 2018). La situation du tourisme ultramarin s’envisage entre l’espoir d’une reprise rapide de l’activité et l’inquiétude liée aux tendances de l’activité à différentes échelles.

    Bibliographie

    Buhot Michel, 2021, « Comprendre les représentations pour favoriser un développement touristique durable dans trois territoires insulaires ultramarins (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Réunion) », thèse de doctorat en sciences de gestion, université Côte d’Azur.
    URL : https://theses.fr/2021COAZ0009
    URL : https://theses.hal.science/tel-03358502

    Bouchaut-Choisy Inès, 2018, Promouvoir le tourisme durable dans les outre-mer, Paris, Les éditions des Journaux officiels.

    Ceron Jean-Paul, Dubois Ghislain, 2012, « Le tourisme dans l’outre-mer français face à la contrainte carbone », Mondes en développement, no 157, p. 11-28.
    URL : https://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2012-1-page-11.htm

    Gravari-Barbas Maria et al., 2017, « L’érotisation des lieux touristiques. Espaces, acteurs et imaginaires », Via, no 11-12.
    DOI : https://doi.org/10.4000/viatourism.1829

    Gay Jean-Christophe, 2021, La France d’outre-mer. Terres éparses, sociétés vivantes, Malakoff, Armand Colin.

    GIEC, 2022, Climate Change 2022 : Impacts, Adaptation and Vulnerability,
    URL : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/

    IRT, 2022, « Fréquentation touristique 2021 », Tourisme infos – Île de La Réunion Tourisme, 16 p.

    Knafou Rémy, 2021, Réinventer le tourisme, Paris, Éditions du faubourg.

    Merceron Sébastien, 2017, « La population réunionnaise à l’horizon 2050 », INSEE Analyses La Réunion, no 29, 4 p.

    Pasquier Julie, 2022, « Bilan démographique 2021 », Points études et bilans de la Polynésie française, no 1325, 4 p.

    Rivoilan Pascal, 2020, « Recensement de la population 2019 », ISEE – Synthèse, no 45, 8 p.

    Staszak Jean-François, 2003, Géographies de Gauguin, Paris, Bréal.

    Notes de bas de page

    1Tourisme affinitaire : forme de tourisme dont la motivation principale est de rendre visite à des proches, de la famille ou des amis.

    Auteur

    • Michel Buhot

      Docteur en sciences de gestion, enseignant d’histoire-géographie au collège Endarra d’Anglet

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    Buhot, M. (2024). Les périphéries ultramarines entre dépendance à l’égard de la métropole et intégration régionale : l’exemple du tourisme dans les destinations de l’hémisphère sud. In J. Soumagne (éd.), Périphéries régionales, régions périphériques. Paris: Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques. https://doi.org/10.4000/12l82
    Buhot, Michel. « Les périphéries ultramarines entre dépendance à l’égard de la métropole et intégration régionale : l’exemple du tourisme dans les destinations de l’hémisphère sud ». In Périphéries régionales, régions périphériques, édité par Jean Soumagne. Paris: Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2024. doi:10.4000/12l82.
    Buhot, Michel. « Les périphéries ultramarines entre dépendance à l’égard de la métropole et intégration régionale : l’exemple du tourisme dans les destinations de l’hémisphère sud ». Périphéries régionales, régions périphériques, édité par Jean Soumagne, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2024, https://doi.org/10.4000/12l82.

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    Soumagne, J. (éd.). (2024). Périphéries régionales, régions périphériques. Paris: Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques. https://doi.org/10.4000/12l83
    Soumagne, Jean, éd. Périphéries régionales, régions périphériques. Paris: Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2024. doi:10.4000/12l83.
    Soumagne, Jean, éditeur. Périphéries régionales, régions périphériques. Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2024, https://doi.org/10.4000/12l83.
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