Table des matières
Pascal Tozzi
Introduction1ère partie : Mises en perspectives et contextualisations de la problématique
Paul Claval
Étudier la ville à travers son fonctionnement ou à travers l’art d’habiter- Naissance et développement de la géographie urbaine
- Avec les précurseurs : une étude imaginative
- Une vue appauvrie : la ville comme établissement humain
- La géographie urbaine comme analyse du site et de la situation : Raoul Blanchard
- Géographie urbaine et urbanisme : Pierre Lavedan
- La géographie urbaine comme typologie : Georges Chabot
- L’approche fonctionnelle et systémique des années 1950 et 1960
- Une nouvelle conception de la géographie
- Une nouvelle manière de concevoir la géographie urbaine
- Causalité systémique et aménagement
- La ville et l’art d’habiter
- La géographie après le tournant culturel
- La géographie urbaine, la prise en compte de l’environnement et l’aménagement après le tournant culturel
- Habiter en ville, c’est s’insérer dans un milieu artificiel
- Habiter en ville, c’est pourvoir au nécessaire et profiter des possibles
- Habiter, c’est ménager des espaces de vie privée.
- Habiter en ville, c’est partager certains espaces
- Habiter en ville, c’est composer avec des contraintes
- Conclusion
Jean-Pierre Augustin
La ville durable : écologie et urbanisme en questionAugustin Berque
La ville insoutenable- « Insoutenable », mais encore ?
- Principes mésologiques
- La contingence de l’histoire et la concrescence de l’écoumène
- La motivation paysagère
- L’en-tant-que de la réalité
- Le principe de la Grotte de Pan, ou : les ploucs ne connaissent pas « la nature »
- Le principe des Géorgiques, ou la forclusion du travail médial
- Conclusion : l’insoutenabilité du mythe de Cyborg
2ème partie : Prégnance et effets d'un gouvernement de la participation
Annick Monseigne
Le discours participatif de remédiation. Les maux des mots- Préalable contextuel et méthodologique
- Démocratie participative ou de proximité ?
- Les typologies de dispositifs participatifs
- Ecouter le discours de participation
- Les paradoxes du discours participatif
- Le maire comme producteur de paradoxes injonctifs
- Le paradoxe d’assignation du chef de cabinet
- La diffraction du discours participatif
- Des paradoxes délégitimants
- Le contrat du récit participatif
- Le pouvoir de factitivité du discours participatif
- L’engagement par le contrat
- L’engagement goffmanien
- L’euphémisation du discours participatif
- Les lieux et modes d’euphémisation
- Le terrible euphémisme
- Durabilité et troubles dysphoriques du discours participatif
Florence Rudolf
Les éco-quartiers, une innovation sociotechnique au service d’une culture de la soutenabilité urbaine ou de nouveaux marchés ?Georges-Henry Laffont et Matthieu Adam
La durabilité en pratique(s) : gestion et appropriation des principes durabilistes véhiculés par les écoquartiersRichard Morin, Anne Latendresse et Nicolas Lozier
« Quartiers verts » et programmation de la participation publique : de l’ordonnancement à la légitimationDidier Laugaa et Grégoire Le Campion
Comportements écologiques responsables et participation citoyenne dans les écoquartiers : entre discours et réalitéNicolas D’Andrea et Luc Greffier
Le Centre social et socioculturel activateur de participation dans le projet urbain durable : les conditions d’une intégration opérante- Développement social local et développement urbain durable : des référentiels d’action compatibles
- Méthode
- Autour de l’intégration du CSC dans la gouvernance du projet urbain
- Des objets de la participation et de leur hiérarchie dans le projet urbain
- Le niveau de coopération avec la maitrise d’ouvrage
- Formalisation des missions
- Autonomie et élargissement des champs d’intervention
- La présence médiatique
- Autour de l’implication des populations
- Construction d’une expertise partagée
- Mobiliser des compétences externes
- Accompagner la promotion de groupes d’habitants
- Décentraliser les lieux d’échange et de décision
- Conclusion
Sarah Montero
Durabilité culturelle et enjeux participatifs : penser la coopération entre élus et citoyens dans le cadre des agendas 21 de la culture- L’agenda 21 : un processus d’apprentissage collectif
- La nécessité de la transversalité s'impose aux décideurs par le terrain
- Les acteurs font l'expérience de nouveaux modes de gouvernance
- Les facteurs incitatifs de la participation institutionnelle
- L'influence du contexte politique national et international
- Le volontarisme des élus
- L'influence des agents municipaux et des professionnels de la participation
- Complexification des dispositifs et acquisition d’une culture de la participation
- Prédominance d'une idéologie basée sur la notion d'« expertise d'usage »
- Un décalage entre l'offre et demande de participation
- Conclusion
3ème partie : Opportunités d'appropriations et de « résistances » citoyennes/habitantes
Édith Hallauer
Résidence principale : de l’architecte habitant- Une alternative « durable » à la participation des habitants : la participation des architectes ?
- Ni Dieu ni maître d’ouvrage
- Deux cas d’architectes-habitants : contextes et méthodes
- « Habiter en construisant, construire en habitant » : une permanence architecturale à Boulogne-sur-Mer
- « Un bureau d’architecte, ça ne sert à rien ! » Habiter autrement les centres-bourgs : des architectes chez l’habitant
- Outils et figure de l’architecte-habitant : vers une pratique ?
- Conclusion : vers une mise en durabilité des architectes ?
Guy Mercier, Francis Roy et Etienne Berthold
Les écoquartiers de Québec ou la fortune d’une idée aussi engageante que malléable- L’écoquartier au Québec : un concept contrasté
- Une manière de désigner et de valoriser des opérations immobilières
- Du plan au projet
- Une opération immobilière avant tout
- Apprêter commercialement le développement durable
- L’ancienneté comme gage de durabilité
- La durabilité comme une histoire ancienne
- L’écoquartier comme initiative populaire et objet de communication
- L’enjeu normatif, la question immobilière et le non-dit foncier
- Conclusion
Hassina Imerzoukene-Driad, Philippe Hamman et Tim Freytag
Participation et engagement citoyen : l’exemple des éco-quartiers de Rieselfeld et Vauban à Fribourg- Contexte et description du projet Rieselfeld
- Un projet qui se voulait social et participatif
- Théorie et pratique : De la « Evangelische Fachhochschule » à l’éco-quartier
- Contexte et description du projet Vauban
- Le poids de l´initiative citoyenne : le principe de dynamique ascendante
- La genèse du concept « vivre sans voiture »
- Méthode de collecte des données
- Résultats et discussion
- Proximité aux espaces verts
- Apaisement de la circulation
- Adaptation du quartier aux enfants
- Conclusion
Abdourahmane Ndiaye
Écoquartiers, circuits courts alimentaires de proximité et modes d’habiter : vers une typologie du consommateur responsableGuillaume Faburel et Mathilde Girault
Les éco-quartiers : vers une infrapolitique par les modes de vie et leurs communs ?- Démarche méthodologique, critères de choix et présentation des cas d’études
- Les modes de vie : vers une reprise par la socialisation de l’écologie ?
- L’éco-quartier comme expérience ordinaire de l’engagement pour de nouvelles normes et de « nouveaux » communs
- Conclusion : de l’infrapolitique à une cosmopolitique
Élisa Goudin-Steinmann
Particularités et ambiguïtés de la notion de participation à l'exemple d'espaces collectifs dédiés à la culture en AllemagneGuy Di Méo et Karen Foussette
Les représentations sociales des écoquartiers. Leurs interactions avec les enjeux de la concertation, de la participation et de la consommation responsable…- Des représentations des écoquartiers hésitant entre séduction et scepticisme
- Une solide minorité de jugements globalement sévères
- Un rapport parfois ambigu à la mixité sociale
- Une densification urbaine et une localisation pas toujours appréciées
- Une amorce de critique politique
- Des avis plus favorables, mais nuancés
- C’est mieux que rien, mais avec des réserves
- Des rumeurs négatives qui influent sur les représentations
- Une minorité d’enthousiastes
- Des professionnels convaincus
- Des néophytes naïfs ou culpabilisés ?
- Des enthousiastes effleurés par le doute ?
- Ecoquartiers, consommation responsable, démocratie locale : quels liens, quels enchaînements ?
- L’horizon fuyant de la démocratie participative
- Une majorité de conceptions bien approximatives
- Des citoyens informés mais sceptiques
- Une petite minorité de partisans convaincus
- Un groupe équivalent d’individus aux positions nuancées
- La consommation responsable : entre aspirations et réalité des pratiques
- Une idéologie s’accommodant, pour une minorité, de pratiques décalées
- Une majorité mettant en accord ses actes et ses idées
- Vivre ou pas en écoquartier : cohérence et contradictions des profils individuels
- Conclusion
Pierre Cabrol et Joseane Silva
Participation et durabilité urbaine : la propriété en débatRidha Abdmouleh
La gestion communale des déchets en Tunisie. De la transition à la durabilité : le cas de la commune de Sfax- Méthodologie et mise en application de la communication participative
- Prospection, échange, information et formation
- L’élaboration des audits de communication de la commune
- L’élaboration des plans d’action
- Apports et contributions de la communication participative à la durabilité du programme communal de la gestion des déchets
- Implication des acteurs communaux dans une nouvelle logique de gouvernance
- Changement des conduites citoyennes vis-à-vis des déchets
- Obstacles et défis de la communication participative appliquée aux déchets
- Conclusion
4ème partie : Focus sur des technologies « impliquantes », leviers et freins dans la participation
Patrick Faucher, Margot Pousseur, Grégoire Le Campion et al.
Eco-quartiers : vers une nouvelle forme de relation entre l’usager et l’équipementGuillaume Christen et Philippe Hamman
Quelle participation habitante dans les projets locaux d’énergie renouvelable ? Retour sur un dispositif d’énergie « citoyenne » dans une commune alsacienneMarie Mangold
L’habitant, acteur du logement « durable » ? Le cas de constructions individuelles écologiques et à haute performance énergétique en Alsace- Le logement, une focale pour saisir la concrétisation de la « durabilité » urbaine
- Choix et appropriations d’innovations techniques : la construction d’une « expertise habitante » ?
- Modes et trajectoires de vie, un croisement d’enjeux : quelle « durabilité » de l’habitat dans leur conciliation ?
- Conclusion
Elisabeth Lehec
La participation habitante, un objet de recherche pour la mise en durabilité de la gestion urbaine. Le cas du compostage des déchets- L’usager et l’écocitoyen exclus de la gestion urbaine
- L’invention de l’usager comme utilisateur du réseau de gestion
- L’écocitoyen et la gestion urbaine à l’aune de la mise en durabilité : l’éclatement du triptyque technique – organisation – service :
- Les techniques alternatives de gestion des biodéchets : une participation active de l’habitant à la gestion urbaine
- La gestion urbaine de l’habitant-usager
- Degrés d’implication de l’habitant-acteur dans la gestion urbaine de proximité : l’exemple du « référent-compost »
- Conclusion et pistes de recherche
Benoit Granier
La participation des habitants comme préalable au changement de leurs comportements ? Réflexions à partir des Smart Communities japonaises- Participation des habitants et transformation des modes de vie
- Les Smart Communities japonaises
- Une conception passive de la participation des habitants, entre usages et accompagnement
- Des projets inscrits au cœur de stratégies plus globales
- De la figure du citoyen partenaire à celle du sujet expérimental ?
- Conclusion
