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« Das verteufelte Serielle » Observations sur les Perspektiven de Bernd Alois Zimmermann

p. 101-113


Extrait

1Depuis le commentaire de l’œuvre par Reinhold Schubert, les Perspektiven pour deux pianos de Bernd Alois Zimmermann ont été considérées comme particulièrement représentatives pour la confrontation du compositeur avec les évolutions de la première moitié des années cinquante, réunies sous le terme de sérialisme généralisé1. Dans les arguments concernant la position esthétique et technique des Perspektiven, on peut retrouver les mêmes oppositions que Zimmermann lui-même avait exprimées dans son texte maintes fois cité « Du métier de compositeur » de 1968 : structure contre expression, technicité contre spontanéité créatrice, déshumanisation contre authenticité et émotionnalité de la musique2. Les mêmes perspectives sur un sérialisme « diabolisé » rapprochent, comme le montre Clemens Kühn dans son article sur « la curieuse célébrité » de Bernd Alois Zimmermann, le renouveau de l’intérêt pour l’œuvre de Zimmermann aux tendances « postsérielles » après 19703. Néanmoins, la constell

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