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Quatuor à cordes n° 2

Traduit par Pierre Michel (trad.)

p. 252


Extrait

1Ce quatuor à cordes repose sur une idée musicale qui revient dans les cinq mouvements, mais réalisée d’une façon tout à fait différente à chaque fois. Dans le premier mouvement, le déroulement de la musique est complètement haché, il y a des changements abrupts entre des types de figures extrêmement rapides et extrêmement lents. Dans le deuxième mouvement, la musique est presque statique, mais le statisme y est interrompu par des irruptions soudaines, des perturbations, des changements brusques de tempo et de figure, en quelque sorte par des restes du premier mouvement transplantés dans le deuxième. L’ensemble du deuxième mouvement expose une variante lente du premier, il y a de nombreuses liaisons « souterraines », et la fin de ces deux mouvements (le même affaissement de la forme musicale) ressemble à une rime entre deux vers d’une poésie.

2Le troisième mouvement, une pièce en pizzicato, est une sorte d’hommage à Bartók, mais le scherzo pizzicato de son Quatuor à cordes n° 4

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