Remarques préliminaires à « Nouvelle Musique en Hongrie » et « Nouveautés de Budapest »
p. 21-22
Extrait
1Je suis entré en relation avec la revue Melos grâce à Miklós Weisz. Il était directeur de la maison d’édition musicale Cserépfalvi, un éditeur privé qui fut nationalisé en 1949 et rebaptisé « Editio Musica Budapest ». Weisz avait vécu un certain temps à Berlin dans les années trente et connaissait beaucoup de représentants de la vie musicale allemande. C’est donc vers lui que l’on se tourna lorsque Melos se mit en quête, après la guerre, d’un correspondant à Budapest ; Budapest passait alors encore pour un centre musical européen important. Certes, la Hongrie se retrouva sous occupation soviétique à partir d’avril 1945, mais au début, elle avait encore un gouvernement élu librement. La littérature et les arts étaient florissants, ce qui devait cependant bientôt changer après l’établissement du régime communiste dominé par les Soviétiques.
2Miklós Weisz me choisit comme critique, bien que mes connaissances de la langue allemande fussent passablement médiocres, mais apparemment,
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