Avant-propos

1Webern l’avouait lui-même : il n’aimait pas écrire sur la musique, et si l’on en croit une lettre à son ami Jalowetz, il n’estimait guère ses propres essais dans ce domaine. Son texte le plus important est paradoxalement la sténographie de deux cycles de conférences données dans un appartement privé à Vienne en 1932 et 1933 : ce sont les fameux Chemin vers la composition en douze sons et Chemin vers la nouvelle musique qui firent l’objet, en 1980, d’une première traduction française dans l’excellente collection « Musiques et Musiciens » dirigée par Odile Cail chez J.-C. Lattès. Cet ouvrage étant épuisé depuis longtemps, il nous a paru nécessaire d’en redonner le texte dans une traduction nouvelle (voir ci-après la « Note liminaire » de Vincent Barras).

2Nous avons ajouté à ces conférences les autres textes écrits par Webern tout au long de sa vie, depuis l’introduction à son édition du Choralis Constantinus de Heinrich Isaac, sa thèse de musicologie en 1906, jusqu’à une lettre