Table des matières
Éric Gobe
IntroductionJustice et politique dans le monde arabe entre autoritarisme, réforme et révolution
Première partie. De quoi la réforme de la justice est-elle le nom ?
Baudouin Dupret
La réforme par le droitJean-Philippe Bras
De l’État légal à l’État de droit ? Le statut constitutionnel de la justice au MaghrebNadia Khrouz
De la rencontre avec l’« étranger en situation administrative irrégulière »Analyse praxéologique de la justice au Maroc
Mohamed Salah Ben Aïssa
Pouvoir judiciaire et transition politique en Tunisie- Les difficultés d’une restructuration organique
- La réforme du Conseil supérieur de la magistrature : une opération indûment retardée
- Le rejet de la réforme de 2011
- Le projet de loi de l’année 2012 : un vote indûment retardé
- L’intervention de l’exécutif dans la gestion du corps judiciaire : d’un pouvoir débridé à un pouvoir encadré
- Une « épuration » non transparente du corps judiciaire
- Le mouvement des magistrats effectué au cours des années 2012 et 2013 : une opération menée quasi exclusivement par le ministère de la Justice
- L’intervention de l’exécutif dans la gestion de la carrière des magistrats après la mise sur pied de l’Instance provisoire pour la supervision de la justice judiciaire : un pouvoir limité par la prépondérance des prérogatives de l’Instance
- La Justice et les contentieux de la révolution : l’absence d’une démarche globale
- Le contentieux des martyrs et blessés de la révolution
- La dévolution du contentieux de la corruption à un » pôle judiciaire »
- Quelle articulation entre justice ordinaire et justice transitionnelle ?
Deuxième partie. Magistrats et avocats en contexte « révolutionnaire »
Nathalie Bernard-Maugiron et Karim El Chazli
Justice et politique dans l’Égypte post-Moubarak- Les juges acteurs politiques sous Moubarak
- Instrumentalisation des tribunaux à des fins politiques
- La révolte des juges de 2005
- La politicisation du judiciaire tout au long de la période « révolutionnaire »
- Le recours à la justice comme alternative au politique sous le Conseil suprême des forces armées
- Le conflit entre les juges et les Frères musulmans
- Les affaires relatives aux élections parlementaires et présidentielles
- Les affaires relatives aux assemblées constituantes
- Des mesures de rétorsion contre le pouvoir judiciaire
- L’activisme politique des juges
- Dans les jugements et leurs discours
- La politisation du judiciaire, un obstacle à la réforme de la justice
- Conclusion
Samer Ghamroun
À qui s’adressent les juges ?Les magistrats tunisiens et égyptiens face aux aléas de la représentation professionnelle
Éric Gobe
Entre logiques politiques et revendications corporatistesLes mobilisations d'avocats dans la Tunisie post-Ben Ali (2011-2014
Troisième partie. Quelle justice transitionnelle pour quelle transition ?
Sandrine Lefranc
La justice transitionnelle, une justice pour les temps nouveaux ?Khaled Kchir
Élaborer un projet de loi sur la justice transitionnelle en Tunisie (2012-2013) : un témoignage- Un dispositif éprouvé ailleurs
- Rapports d’enquête et premières mesures
- Des balbutiements d’une proto-justice transitionnelle…
- … à la mobilisation de la « société civile »
- La création d’une commission technique
- Trois rencontres nationales et une tournée régionale, août-octobre 2012
- Rédaction de la loi
- Un texte « revu et corrigé »
- Conclusion
Mouloud Boumghar
Ni transition ni justiceLe traitement de la violence politique par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale
- La politique travestie et niée
- Gagner la guerre des mots et des symboles
- Une « tragédie nationale », pas une guerre civile
- Les artisans de la sauvegarde de la République algérienne démocratique et populaire : nouveaux héros de l’épopée nationale
- L’explication officielle ou la guerre civile expliquée « par le peuple et pour le peuple »
- La Charte de 2005, texte politique sur le modèle de la Charte nationale de 1976
- « Par le peuple et pour le peuple »
- L’État national attaqué
- La « grande fitna » ou la lutte de l’islam authentique contre l’Islam instrumentalisé
- Le retour du politique refoulé : qui (ne) jouit (pas) de ses droits civiques ?