Table des matières

• La remise en cause, au plan juridique, de la légitimité de la démarche adoptée pour l’élaboration du projet d’aménagement de la vallée du Bou Regreg
• L’Instance nationale de protection des biens publics au Maroc : une défense acharnée des propriétaires terriens et une tentative d’encadrement des associations mobilisées contre la mesure d’expropriation
• La négociation avec les barcassiers : un compromis inachevé  ?
• Les négociations avec des pêcheurs confrontés à de sérieux problèmes : une série de faux-semblants ?
• Les effets du projet d’aménagement sur l’activité de pêche à l’embouchure du Bou Regreg
• Entre l’AAVB et les marins-pêcheurs : des discussions en forme de pseudo-négociations  ?
• Une activité de pêche confrontée à des difficultés techniques générées par les aménagements de la vallée du Bou Regreg. Des solutions sans cesse reportées
• La création de la coopérative comme un atout supplémentaire pour modifier le rapport de forces en faveur des pêcheurs
• L’Association de bon voisinage Bab Chaâfa-Sidi Ben Acher : quand la mobilisation des habitants modifie le rapport de forces et fait reculer l’AAVB
• Multiplicité et diversité des actions pour s’opposer à l’AAVB et établissement d’une collaboration avec l’INPBPM
• La prise en considération par l’Agence des revendications de l’Association de bon voisinage 
• L’opposition de l’association « Espace des Oudayas 2010 » à la procédure d’expropriation : un succès de la mobilisation des R’batis
• Des actions collectives des habitants mettant en œuvre plusieurs répertoires d’action
• Une mobilisation ayant abouti à des résultats satisfaisants du point de vue des habitants
• L’implantation de la station de pré-traitement des eaux usées à Hay Al Fath : un objet de compromis entre mouvement associatif et maître d’ouvrage
• La préservation de l’environnement et du cadre de vie des habitants : un impératif national décliné par des actions au niveau local
• Un acteur collectif émerge pour s’opposer à la localisation de la station de pré-traitement des eaux usées à Hay Al Fath
• La constitution d’une force d’opposition unique
• Le positionnement du CCSRSPEU en tant qu’expert collectif
• Le recours du CCSRSPEU à de multiples vecteurs d’expression et de revendication

Troisième partie. Le projet du Bou Regreg à l’épreuve de l’enquête publique et des délibérations communales

• L’enquête publique : un moment crucial vidé de sa raison d’être ?
• L’enquête publique : une opération qui intervient une fois que le projet a été bouclé
• Les « innovations » dans la procédure : un progrès certain, mais encore de sérieuses insuffisances
• Décider de concert avec ceux qui ne décident pas !
• Une enquête publique dont les résultats ne sont pas publics !
• Des habitants fortement mobilisés au cours de l’enquête publique
• Des observations de la population nombreuses et ciblées
• Des observations portant très majoritairement sur la zone des berges de la vallée du Bou Regreg et sur les zones stratégiques de Salé
• Les arrondissements de Hssaine, Lamrissa et El Youssoufia-Souissi : les quartiers les plus affectés par le projet de PAS
• Des observations portant sur des lots de terrain de superficie plus grande à Rabat qu’à Salé
• Des réclamations concernant des terrains majoritairement immatriculés
• Les équipements publics « touchés » par le projet
• Catégories sociales et groupes sociaux ayant exprimé leur opposition au cours de l’enquête publique sur le projet de PAS du Bou Regreg
• Une mobilisation des familles nettement plus massive à Rabat qu’à Salé
• La prédominance des observations formulées par des particuliers – dont la plupart sont propriétaires de leurs biens – et une relativement forte contribution des sociétés privés et des associations à Salé
• Une mobilisation plus importante des femmes à Salé qu’à Rabat
• Mobilisation importante des personnes âgées et des requérants exerçant des professions libérales ou classés « sans profession » à Rabat
• À Salé, des requérants presque tous résidents dans la ville
• La multiplicité fréquente des requêtes par habitant 
• Des observations sur le projet formulées par des organismes publics
• Différentes formes d’expression des observations des requérants
• Les requérants de Salé plus « opposants » et ceux de Rabat plus « réservés »
• À Salé, une expression plutôt catégorique des oppositions
• Une très grande diversité dans les manières et le ton utilisés pour exprimer les observations
• L’emploi d’un ton très vif
• Des requérants qui préfèrent faire « profil bas »
• L’emploi de propos ambivalents ou parfois contradictoires
• Le besoin récurrent de « mises au point »
• Quelques propositions de compromis
• Demande d’arbitrage ou de médiation externe
• Des requérants mobilisant des registres de justification très variés
• Trois catégories de justifications mobilisées par les opposants des deux municipalités de Rabat et de Salé
• Première catégorie : des justifications liées à la situation personnelle ou aux croyances des requérants
• Deuxième catégorie : des justifications liées aux dispositions même du projet
• Troisème catégorie : des justifications liées à la perception qu’ont les requérants du projet, de ses impacts et des modalités de sa réalisation
• Des argumentaires désaccordés entre les requérants de Rabat et ceux de Salé
• À Salé et à Rabat, des argumentaires essentiellement basés sur des justifications socio-économiques
• Importance à Salé des justifications liées aux dispositions du projet, avec mise en avant d’arguments d’ordre juridique
• À Rabat, l’importance des contestations liées aux représentations que se font du PAS les requérants
• Des justifications de portée générale plus nombreuses à Salé qu’à Rabat
• La remise en cause du référent à l’utilité publique
• La contestation de la manière dont le projet a été élaboré
• La contestation du zonage proposé par le PAS
• La contestation pour non-respect des procédures

• Le Plan d’aménagement spécial (PAS) de la vallée du Bou Regreg placé hors de prise des élus locaux
• Les délibérations du conseil communal de Salé : l’expression de fortes tensions aboutissant au rejet du projet de PAS
• Une participation importante au débat des élus quelle que soit leur couleur politique
• La présence massive des citadins « ordinaires »
• Unanimité des élus quant à la nécessité de la présence du directeur de l’Agence lors de la séance du conseil municipal
• Divergence des élus quant à l’organisation des interventions ou « le débat sur le débat »
• Unanimité des élus sur le rejet du projet de PAS
• Des élus de Salé plutôt « offensifs », mais dévoilant des stratégies assez diversifiées
• La grande diversité des thématiques abordées par les élus
• Un maître d’ouvrage accusé de comportement technocratique et d’être peu ouvert aux pratiques participatives
• La contestation du périmètre du projet et de la superficie urbanisable
• La remise en cause d’un zonage considéré parfois comme inéquitable
• La contestation de la procédure d’expropriation et des modalités de sa mise en œuvre
• La notion d’utilité publique : une notion en débat et un enjeu majeur
• La question des légitimités
• Une grande variété des manières d’exprimer, de la part des élus, leur opposition au PAS
• Le « profil bas »
• Affrontement, accusations, rancunes et rancœurs
• La formulation de demandes diverses
• Forte solidarité des élus de Salé avec les habitants ou surenchères politiques ?
• La principale contribution du parti « islamiste » au débat municipal : la production d’une note de fond, portant critiques et formulant propositions 
• Trois compromis proposés par les élus de Salé
• Faire participer les propriétaires soit par le biais d’associations de propriétaires urbains soit par leur intégration en tant qu’actionnaires dans la société de promotion du projet
• Prévoir une réunion d’examen des observations soulevées par la population au cours de l’enquête publique sur le projet de PAS
• Uniformiser les montants d’indemnisation 
• Des élus de Rabat plutôt « pacifiques » lors des délibérations communales sur le projet de PAS du Bou Regreg
• Des équipements et des projets à intégrer dans le PAS
• Des observations se rapportant au processus d’élaboration, d’approbation et de mise en œuvre du PAS 
• Des questions de détail et des demandes de précision
• Un comportement différencié du directeur de l’Agence à Rabat et à Salé : la carotte et le bâton ?
• Réponse du directeur de l’Agence à la quasi-totalité des questions soulevées par les élus de Rabat
• Une pluralité de discours du directeur de l’Agence du Bou Regreg en réponse aux élus de Salé
• Quête de légitimité
• Une série de mises au point
• Un rejet des accusations portées par certains élus
• Des réponses cherchant à toucher la « corde sensible » des habitants
• Un discours qui manie la carotte et le bâton
• Une très partielle prise en considération des observations des habitants et des élus ?

• Annexe n° 1. Texte intégral du commentaire du vidéo-clip consacré par la société Emaar au projet d’aménagement de la corniche de Rabat « Saphira »
• Annexe n° 2. Exemple du tableau d’analyse des observations de la population formulées au cours de l’enquête publique sur le projet de Plan d’aménagement spécial du Bou Regreg