Table des matières

Florence Lefresne

• La sélection ne résulte pas nécessairement de règles formalisées
• La sélection formelle et ses justifications
• Sélection scolaire et sélections sur le marché du travail au cœur de nos OMT

Philippe Lemistre

• Préambule
• 1. Sélections du système éducatif au marché du travail
• 1.1. Sélection dans le système éducatif
• 1.2. Des modes de sélections dans le système éducatif à la sélection sur le marché du travail
• 2. Trois axes de réflexion
• 2.1. Axe 1. « Les dispositifs publics de sélection et leurs effets »
• 2.2. Axe 2. « Formes et figures de la sélection » au prisme des parcours sociaux
• 2.3. Axe 3. « Les processus de sélection : le point de vue des acteurs »

Conférences introductives

Christian Imdorf et Matthias Pohlig

Perception des recruteurs quant à l’insécurité de l'emploi des jeunes

• Introduction
• 1. Recherches antérieures et cadre conceptuel
• 2. Données et méthode
• 3. Résultats
• 4. Conclusion

Vincent Carpentier

• Introduction
• 1. Les débats et le contexte actuel : la crise des algorithmes et ce qu’elle révèle
• 2. Facteurs et contraintes de l’accessibilité à l’enseignement supérieur
• 2.1. L’expansion stratifiée des A-Levels
• 2.2 Diversification et croissance des diplômes professionnels
• 2.3 Elargissement de la participation versus frais d’inscription
• 3. Disponibilité et atteignabilité : expansion et différentiation du système d’enseignement supérieur
• 3.1 Le contexte de l’expansion
• 3.2 Le système binaire : expansion négociée et démocratisation stratifiée (1959-1988)
• 3.3 Le système unifié : expansion contrôlée, convergence des missions mais maintien de la stratification sociale et des différentiels de ressources et réputation -1988-1998
• 3.4 Le système marchandisé : Expansion débridée et croissance des inégalités. 1998- ?
• Conclusion

Leïla Frouillou

• Introduction
• 1. Mettre en évidence des « sélections » à l’entrée de l’enseignement supérieur français, un enjeu politique
• 1.1. Éléments de contexte : un secteur universitaire dit « non sélectif »
• 1.2. Mise en place de Parcoursup et généralisation de la sélection sur dossier à toutes les filières
• 2. Quelles sélections ?
• 2.1. Une sélection procédurale : comprendre le dispositif d’affectation
• 2.1.1. La constitution des dossiers de candidature
• 2.1.2. Le fonctionnement des commissions pédagogiques et la production des classements par les formations
• 2.1.3. L’algorithme d’appel national : comment sont faites les propositions au fil de l’eau sur la plateforme
• 2.2. Une sélection socio-géographique : hypothèses et premiers résultats sur les effets de la procédure de recrutement
• 2.2.1 Comment les candidat.es vivent la procédure Parcoursup
• 2.2.2. Mécanismes d’auto-sélection ou exclusion des candidat·es disposant de peu de capital scolaire, social ou économique ?
• 2.2.3. Des effets liés aux configurations locales d’offre de formation : la saturation des STS en Seine-Saint-Denis
• 2.3. Une sélection idéologique ?
• Conclusion : comment objectiver les sélections à l’entrée dans le supérieur ?

Session 1 – Entrer en apprentissage

Marie-Laurence Jaspar

• 1. Introduction
• 2. Les données de l’étude
• 2.1. L’affectation des élèves et la source de données « Affelnet –Lycée »
• 2.1.1 La table des vœux
• 2.1.2. La table des élèves (ayant formulé au moins un vœu professionnel)
• 2.2. Les apprentis et la source de données « Sifa » au 31/12/2018
• 2.3. Appariement des deux sources et création d’un fichier d’étude unique
• 2.3.1 Des apprentis venant de troisième qui n’ont pas tous fait des vœux dans l’application d’affectation
• 2.3.2. La création du diplôme national d’accueil et ses redressements à partir de la formation d’accueil présente dans les vœux
• 2.3.3. Une liste de vœux possibles incomplète dans l’application nationale d’affectation
• 3. Les Résultats
• 3.1. Comment les apprentis ont-ils eu recours à Sifa ?
• 3.1.1. 57 % des apprentis inscrits en 1^ère année CAP ou 2^nde professionnelle à la rentrée 2018 sont passés par la procédure d’affectation en fin de 3^ème pour construire leur projet de formation en apprentissage
• 3.1.2. Les apprentis ayant formulé un vœu en apprentissage sont plus jeunes que les autres
• 3.1.3. En académie, la formulation d’un vœu en apprentissage évolue avec l’importance de l’orientation dans cette voie
• 3.2. Les vœux des apprentis correspondent-ils à leur orientation observée ?
• 3.2.1. Les deux-tiers des apprentis complètent leur demande d’affectation en apprentissage par des vœux dans la voie scolaire
• 3.2.2. Les deux-tiers des apprentis ayant demandé un vœu en apprentissage le plaçaient en première position
• 3.2.3. Six apprentis sur dix obtiennent un vœu complet (établissement et formation du même vœu)
• 3.2.4. Plus de 8 apprentis sur dix sont accueillis dans un établissement de leur choix (82 %)
• 3.2.5. Plus de 7 apprentis sur dix ont obtenu la spécialité de leur choix (71 %)
• Conclusion

Emilie Cupillard, Sébastien Durrier et Alexandra Louvet

Premiers résultats de l’enquête Oripa

• Introduction
• 1. Mesurer les chances d’accéder à l’apprentissage
• 1.1. Après la 3^e, six apprentis sur dix avaient formulé un vœu d’orientation pour l’apprentissage
• 1.2. 21 % des sortants de 3^e ayant formulé un vœu d’orientation pour l’apprentissage n’ont pas contacté d’entreprise ni de CFA
• 1.3. Un taux d’accès plus élevé pour les candidats à l’apprentissage qui avaient formulé un vœu d’orientation pour cette voie dans Affelnet
• 1.4. Les métiers de bouche et le bâtiment : des secteurs recherchés par les jeunes et aux taux d’accès parmi les plus élevés
• 2. Chercher un contrat d’apprentissage : des parcours variés
• 2.1. Les candidats à l’apprentissage se tournent d’abord vers les entreprises
• 2.2. Un quart des candidats ont contacté au moins dix entreprises
• 2.3. Dans les démarches auprès des entreprises, des aides reçues avant tout de la famille et de l’entourage personnel
• 2.4. Des difficultés à trouver un employeur, ressenties par une part importante des candidats
• Conclusion

Michel Le Nir et Sonia Lefeuvre

• Introduction
• 1. Dans quelles mesures les pratiques des universitaires et des professionnels divergent ?
• 1.1. Une sélection en IUT qui fait souvent la part belle aux performances académiques des candidats
• 1.2. Le recrutement des cadres intermédiaires : pratiques et principales évolutions
• 1.3. La cartographie des modes de recrutement comme grille de lecture
• 2. L’expérience singulière d’un recrutement cogéré
• 2.1. L’IUT Lumière : un projet singulier privilégiant une alternance sous contrat salarié
• 2.2. Une sélection destinée à engager la réflexion du candidat sur son projet
• 2.3. Un premier bilan du dispositif
• 3. Ce que font et disent les acteurs du recrutement
• 3.1. L’examen des dossiers : la motivation pour l’alternance comme moyen de classement ?
• 3.2. Les entretiens : la valorisation des « qualités intrinsèques » du candidat
• 3.3 La convivialité, facteur d’harmonisation des avis
• Conclusion

Session 2 – L’expérience de la sélection chez les lycéen.ne.s et les étudiant.e.s

Alban Mizzi

• Introduction
• 1. D’Admission post-bac à Parcoursup : analyse des dispositifs de rationalisation des flux de bacheliers
• 1.1. Une problématique récente, une question ancienne
• 1.1.1. La procédure Gale-Shapley, une procédure non « manipulable »
• 1.1.2. Le critère de stabilité
• 1.2. Une continuité dans la rationalisation des flux
• 1.2.1. Un processus de rationalisation déjà entamé sous APB
• 1.2.2. Une rationalisation poursuivie et quelques tentatives d’ajustements
• 2. Construire un projet et l’encoder sur Parcoursup : des partenaires et des ressources
• 2.1. La construction des projets
• 2.2. Les candidats face à Parcoursup : concepts et profils pour une typologie
• 2.3. Arrivée de l’attente et attente de l’arrivée
• Conclusion

Nathanaël Friant et Dorothée Baillet

• Introduction
• 1. Concepts, échelles et hypothèses
• 2. Méthode
• 2.1. Échantillon
• 2.2. Instrument de mesure
• 2.3. Méthode d’analyse
• 2.4. Résultats
• 3. Discussion

Marion Valarcher

• Introduction
• 1. Sélection partout, sélection nulle part
• 1.1. Une telle évidence…
• 1.2. …que ce n’est pas un critère
• 1.3. La sélection : un concept politisé
• 2. Les réalités de la sélectivité
• 2.1. Des formations exigeantes : « J’ai vu que le niveau était vraiment très sélectif »
• 2.2. La sélectivité comme pénibilité des procédures d’admission
• 2.3. Des formations très élitistes et très sélectives : les CPGE
• Conclusion

Session 3 – Sélectionner l’« excellence » en milieux populaires

Ariane Richard-Bossez, Renaud Cornand, Alice Pavie et al.

• 1. L’apparition de dispositifs sélectifs dans les politiques d’éducation prioritaire
• 1.1. Le développement d’un « troisième âge » des PEP orienté vers la maximisation du développement et des chances de réussite des élèves
• 1.2. Les Parcours d’excellence
• 2. La sélection dans les PAREX du point de vue des sélectionneurs
• 2.1. La difficulté des acteurs à prendre la responsabilité de définir l’excellence
• 2.2. Une sélection mêlant critères scolaires et comportementaux et s’appuyant sur différents principes de justice
• 3. Les effets des modes de sélection sur les élèves sélectionnés
• 3.1. Qui sont les élèves des PAREX ?
• 3.2. Les effets du mode de ciblage des PAREX du point de vue des élèves
• 3.2.1. Les effets d’un mode de ciblage faible
• 3.2.2. Les effets d’un mode de ciblage fort
• 3.3. Des effets renforcés par la participation au dispositif
• Conclusion

Charlotte Glinel et Agnès Van Zanten

• 1. Scène d’exposition
• 1.1. Les trois jurés. L’académique, la direction et l’externe
• 1.1.1. Une définition institutionnelle des rôles
• 1.1.2. Des statuts sociaux similaires
• 1.2. Une division sociale du travail de l’entretien
• 1.2.1. Les rôles des jurés
• 1.2.2. L’entretien
• 2. Le regard expert à l’œuvre
• 2.1. « L’entendement professoral »
• 2.1.1. Lire le dossier scolaire
• 2.1.2. L’oral
• 2.2. L’entendement managérial
• 2.2.1. Le primat de la personnalité : les questions à l’embauche
• « Les candidats, c’est des individus » (alumnus, chercheur et enseignant à Sciences Po)
• Les critères qui comptent : « une personne avec qui j’aurais envie de travailler »
• 2.2.2. Saisir les personnalités par les activités extracurriculaires
• Dans le dossier, les pratiques culturelles qui plaisent
• A l’oral, savoir convertir son expérience en capital symbolique
• 2.2.3. « Une force intérieure que n’ont pas les autres » (alumnus, avocat d’affaires)
• 3. Le consensus : un jugement délibéré
• 3.1. Ce qui fait consensus : le mérite de se rapprocher de l’élite
• 3.1.1. Mouvement des périphéries au foyer : valoriser l’ascension sociale
• 3.1.2. Imaginer la vie des autres : les quartiers, la jungle et la ruralité
• 3.2. Les mécanismes du consensus : les internes et la grille
• 3.2.1. Les internes « emportent le morceau »
• 3.2.2. Une légitimité partagée
• La déférence aux académiques
• Le rôle pivot des administrateurs : instrument et dispositions
• Conclusion

Clémentine Resve

• 1. Introduction
• 1. Entrée en classes préparatoires : une orientation sous conditions
• 2. Mener l’enquête auprès des préparationnaires technologiques
• 3. Des bon·ne·s lycéen·ne·s technologiques aux préparationnaires technologiques
• 3.1. Un parcours scolaire moyen mais un choix de filière décisif
• 3.2. Une orientation peu anticipée mais soutenue par les proches
• 3.3. Une mobilisation forte des enseignant·e·s de classe préparatoire
• 3.4. Des encouragements différenciés de la part des enseignant·e·s de terminale
• 4. Conclusion

Session 4 – Sélection à l’entrée en alternance ou en apprentissage

Prisca Kergoat

• Introduction
• 1. Dispositif d’enquête
• 2. Développement
• 2.1. La décision d’orientation
• 2.1.1 Le vivier apprenti, 1^er sas de sélection
• 2.1.2 La (mé)connaissance de la voie professionnelle, 2^ème sas de sélection
• 2.1.3 Aspirations et attrait pour l’apprentissage, 3^ème sas de sélection
• 2.2. La recherche d’une place
• 2.2.1. Les pratiques de recherche des candidat.es à l’apprentissage, 4^ème sas de sélection
• 2.2.2. Les pratiques de hiérarchisation des employeurs, 5eme sas de sélection
• Conclusion

Barbara Duc et Nadia Lamamra

• 1. Le recrutement des apprenti-e-s du point de vue des formateurs et formatrices en entreprise
• 2. Le marché des places d’apprentissage
• 2.1. Inégalités et discriminations
• 2.2. Des procédures de sélection peu standardisées et des critères multiples
• 3. Le recrutement à travers l’analyse d’entretiens avec des formateurs et formatrices en entreprise
• 4. Entre critères objectifs et subjectifs
• 4.1. Des critères qui varient au fil des différentes phases de recrutement
• 4.2 Les compétences transversales comme critères centraux
• 4.2.1. Savoir-être : comportement et présentation de soi
• 4.2.2 Savoir relationnel : envers la clientèle ou patientèle et le collectif de travail
• 4.2.3. Attitudes face au travail : la centralité de la motivation
• 4.2.4. Un critère subjectif : le feeling
• 4.3. Le capital d’autochtonie
• 5. Eléments de conclusion

Marine Guillerm et Anna Testas

• 1. Les apprentis s’insèrent mieux que les lycéens professionnels
• 1.1. L’apprentissage préparerait mieux à l’insertion professionnelle
• 1.2. La meilleure insertion des apprentis tient aussi à des effets de composition
• 2. Les mesures d’acquis conatifs des élèves dans le panel de la DEPP
• 3. Les orientations en CAP après la troisième
• 3.1 Les apprentis ont un sentiment d’efficacité personnelle dans la sphère sociale plus élevé que les lycéens professionnels
• 3.2 Les apprentis ont une plus faible motivation à l’école
• 4. Le parcours scolaire et l’environnement social et familial ont un effet sur la probabilité d’entrer en apprentissage
• 5. Les élèves au SEP social le plus élevé ont une probabilité plus forte d’entrer en apprentissage
• 6. Les filles les moins motivées par l’école ont une probabilité plus forte d’entrer en apprentissage
• 7. Malgré un meilleur niveau scolaire, le taux de réussite au CAP des apprentis n’est pas meilleur

Carolina de Roig Catini

• Introduction
• 1. Contexte et forme sociale des activités commerciales dans l’éducation des travailleurs et travailleuses
• 2. La sélection comme méthode pédagogique entrepreneurial
• Considérations finales

Session 5 – Reconnaître et évaluer l’expérience professionnelle en formation

Delphine Debuchy

• Introduction
• 1. Le système hiérarchisé des grandes écoles, un héritage des ingénieurs français
• 2. Les formations d’ingénieurs par la voie de l’apprentissage : un contre-modèle risqué ?
• 2.1. Le rapport Decomps et les nouvelles formations d’ingénieurs (NFI) des années 1990
• 2.2. Une autre formation pour un autre public : des risques de reconnaissance mesurés par le monde professionnel et académique
• 2.2.1. Un déficit d’image de la voie de l’apprentissage persistant et préjudiciable pour les ingénieurs
• 2.2.2. Une finalité professionnelle affichée : technique et métier versus théorie et élite
• 2.2.3. Un public de techniciens qui contournent la voie royale
• 3. Terrain de recherche et méthodologie
• 3.1. Le BTP, un « cas exemplaire » (Yin, 2014)
• 3.2. Données recueillies et méthodes d’analyse
• 4. Diplômé par la voie de l’apprentissage, un stigmate pour l’ingénieur 
• 4.1. Des spécificités sur les plans scolaire et professionnel différemment assumées
• 4.2. Des stratégies différentes pour des ingénieurs stigmatisés : le discréditable et le discrédité
• Conclusion

Marie-Hélène Jacques

• 1. Contexte de la recherche
• 2. Ce qui est reconnu : concepts de référence et construction d’indicateurs
• 3. Résultats : quatre modes d’articulation entre stage de fin d’études et emploi
• 3.1. De l’instrumentalisation à une qualification fragile
• 3.2. Un continuum de « conformité » vers des insertions applicatives ou personnalisées
• 3.3. D’un stage qui autorise une certaine « renormalisation» vers des emplois d’ingénierie 
• 4. En synthèse - Du stage long de master 2 à l’insertion, une proposition de typologie

Session 6 – Sélection à l’entrée et au sein de l’enseignement supérieur

Anaëlle Milon

• Introduction : la présence croissante des étudiants handicapés dans l’université de masse
• 1. Comprendre le rôle de l’environnement d’études dans l’expérience et la sélection invisible des étudiants handicapés à l’université
• 2. Les choix d’orientation et la transition entre le secondaire et le supérieur
• 2.1. Des « paroles de destin » décourageantes ou limitantes
• 2.2. Les projets des étudiants et l’influence du handicap sur l’entrée dans l’enseignement supérieur
• 2.3. Des possibilités d’orientation limitées par les conditions de vie et d’études
• 3. Le temps des études : l’impact de l’inaccessibilité sur les parcours et les projets des étudiants
• 3.1. L’accessibilité pédagogique : une accessibilité partielle au savoir et aux activités universitaires
• 3.2. Reconstruire un projet et (re)trouver un sens à ses études
• 3.3. L’évolution des projets et l’inquiétude grandissante pour l’insertion professionnelle
• Conclusion : les différentes dimensions de l’accessibilité

Arnaud Dupray

• 1. Problématique et hypothèses
• 2. Données et méthodes
• 2.1. Les données et indicateurs empiriques
• 2.2 Méthodologie
• 3. Résultats 
• 3.1 Les orientations dans le supérieur
• 3.2 Mobilités et sorties prématurées du supérieur
• 3.3. Les variations territoriales de sortie non diplômantes
• 3.4 Probabilité de sortie sans diplôme : enseignements des modèles au niveau individuel
• 3.5. Les facteurs départementaux qui impactent le risque de sortie sans diplôme
• Conclusion

Fanette Merlin

• 1. Méthode et données
• 1.1. L’indice de statut économique, social et culturel (Isesc)
• 1.2. Procédure et interprétation des modèles
• 2. Des bacheliers professionnels orientés au cœur de leur lycée
• 3. Le niveau d’études espéré, insensible aux conseillers d’orientation
• 4. À chaque filière ses déterminants de l’orientation
• 4.1. Vers les STS
• 4.2. Vers la licence universitaire
• 4.3. Vers les formations secondaires
• 4.4. Vers les formations paramédicales
• 4.5. Vers les IUT
• Conclusion

Session 7 – Décrochages et raccrochages

Nathalie Beaupère, Isabelle Borras et Nathalie Bosse

• 1. À l’école, une sélection parfois incomprise
• 1.1. Au collège, une sélection académique qui augure une orientation vers les filières professionnelles
• 1.2. Au lycée, une sélection plus silencieuse avec le bac comme horizon
• 2. Quand on n’a pas le bac : orientation et sélection sur le marché du travail
• 2.1. Des parcours dominés par l’échec et des places assignées
• 2.2. Chercher une place et effacer l’échec
• 2.3. Des parcours qui relativisent le rôle du diplôme
• 3. Après le DAEU, la sélection continue
• 3.1. S’engager dans des études supérieures pour changer de métier
• 3.2. S’adapter ou être exclu
• 3.3. Trouver des stratégies pour financer sa formation

Fanette Merlin

• 1. Méthodes et données
• 2. Les recalés moins dotés que les non-diplômés de l’enseignement supérieur
• 3. Des débuts de carrière contrariés par la sélection
• Conclusion

Session 8 – Sélection et accès à l’enseignement supérieur

Philippe Lemistre

• Introduction
• 1. Affectation dans les filières du supérieur : les effets distincts de l’origine sociale, de la performance et du genre
• 1.1. Performances, genre et origine sociale : du bac aux filières du supérieur
• 1.2. Les effets distincts du genre, de l’origine sociale du type de bac et de la mention sur les affectations dans le supérieur
• 2. Approche empirique intersectionnelle des affectations postbac
• 2.1. Incidences de l’absence de sélection à la sélection modérée : licence et STS
• 2.2. Lutte des classes et performances : IUT, écoles d’ingénieur et CPGE
• Conclusion

Benoît Laplante, Pierre Doray, Natacha Prats et al.

• 1. Mise en contexte et problématique
• 2. Quelques repères théoriques
• 2.1. Entre reproduction et mobilisation
• 2.2. Inégalités sociales et établissements scolaires
• 2.3. Inégalités sociales et transitions éducatives
• 3. Données et méthode
• 3.1. Présentation des données
• 3.2. La méthode
• 3.3. Les variables
• 3.4. Description des groupes à risque
• 4. Résultats
• 5. Discussion
• 6. Conclusion

Rémy Bretton et Tristan Haute

• Introduction
• 1. Un sentiment d’injustice qui n’est que peu situé socialement
• 2. Un sentiment d’injustice lié à une mauvaise expérience de Parcoursup
• 3. Le poids des dispositions et attitudes politiques
• Conclusion

Session 9 – Pratiques de recrutement sur le marché du travail

Sandrine Lothaire

• Introduction
• 1. Les modalités de gestion des carrières enseignantes en Fédération Wallonie-Bruxelles
• 2. Méthodologie
• 3. Le recrutement des enseignants : entre régulation de contrôle et régulation autonome
• 4. Des modalités de régulation impactant les parcours professionnels et les sorties du métier
• 5. Discussion conclusive

Caroline Bertron et Hélène Buisson-Fenet

• Introduction
• 1. Des règles d’emploi calquées sur le « modèle statutaire », sous pression de besoins localisés
• 2. Un travail resserré autour du « bureau des contractuels »
• 3. Gérer des services enseignants par leurs temporalités : urgences et discontinuités
• 4. Recruter : des logiques inspectorales dominantes
• 5. Recruter : le « mot à dire » des gestionnaires
• 6. Recruter : le « mot de la fin » des chefs d’établissement ?
• 7. Valider ou négocier ? Quand le recrutement de contractuels révèle la construction de la compétence enseignante
• Conclusion

Laurence Lizé

• 1. Des capacités d’adaptation au travail flexible comme critère de sélection des salariés dans la sous-traitance
• 1.1. Un questionnement sur la nature de la flexibilité du travail imposée aux salariés de la sous-traitance
• 1.2. Un questionnement sur les transformations de la segmentation du marché du travail
• 2. Démarche et méthode
• 3. Résultats
• 3.1. Utilisation renforcée des leviers classiques de flexibilité du travail
• 3.1.1. Cas de la sous-traitance dans le nettoyage industriel
• 3.1.2. Fragmentation du temps de travail dans la sous-traitance du nettoyage de bureau dans l’administration
• 3.1.3. Une forte flexibilité fonctionnelle imposée aux salariés de la sous-traitance
• 3.2. Une flexibilité renouvelée via les dispositifs d’incitation au travail
• 3.3. Sous-traitance du cœur de métier dans l’hôtellerie : de nouveaux leviers de la flexibilité
• 3.3.1. Non reconnaissance des qualifications et critère de sélection
• 3.3.2. Autres pratiques spécifiques de baisse du coût du travail dans la sous-traitance du nettoyage hôtelier
• 3.3.3. Les clauses de mobilité dans la sous-traitance du nettoyage des hôtels
• 3.3.4. Importance du collectif de travail pour supporter la flexibilité et la combattre
• Conclusion

Session 10 – Insertions professionnelles des plus vulnérables

Perrine Agnoux

• Introduction
• 1. Recruter et former de « bonnes professionnelles »
• 1.1. Être une « bonne prof », garantir la stabilisation professionnelle de ses élèves
• 1.2. Un modèle de féminité de classes moyennes
• 1.3. Proximité relationnelle, classements scolaires et sélection sociale
• 2. Réappropriations des « savoirs-être » et hiérarchisation des féminités populaires
• 2.1. Former des entrepreneuses de morale au sein des classes populaires
• 2.2. Réceptions, réappropriations et mises à distance des normes
• Conclusion

Guillaume Blache et Nicolas Prokovas

• Introduction
• 1. De l’« employabilité » des « vulnérables »
• 2. Quelles sont les difficultés qui handicapent la recherche d’emploi des chômeurs « vulnérables » ?
• 2.1. Les caractéristiques de notre population
• 2.2. Les difficultés, voire des discriminations, qui rendent la recherche d’emploi problématique
• 3. Accès à l’emploi, quel emploi ?
• Conclusion

Clément Reversé

• Introduction
• 1. De la formation au décrochage en milieu rural
• 1.1. Les jeunes futurs décrocheurs face à l’offre de formation rurale et locale
• 1.2. Ce que le rural fait au processus de décrochage scolaire
• 1.3. Quel décrochage scolaire en milieu rural et quelles implications ?
• 2. L’insertion et la sélection des jeunes ruraux non diplômés sur le marché de l’emploi
• 2.1. La composition de l’emploi rural peu ou pas qualifié
• 2.2. Les mutations de l’embauche rurale
• 2.3. Le piège moral de la précarité
• Conclusion

Session 11 – Marchés du travail ouverts ou fermés : sélection et différenciation des carrières

Lucile Girard

• 1. Responsabilité des formatrices dans le recrutement et la formation des futures infirmières
• 1.1. Sélection à l’entrée en formation
• 1.2. Sensibilisation au cadre de référence infirmier
• 2. Stages comme révélateur des logiques de sélection différentes
• 2.1. Pour les formatrices : vérification de l’appropriation du cadre de référence
• 2.2. Pour les professionnelles : repérer de futures collègues
• 3. Insertion sur le marché du travail
• 3.1. Diminuer l’incertitude sur les recrutements
• 3.2. Marché du travail et segments professionnels
• Conclusion

Mélanie Sargeac

• Introduction
• 1. Un espace post-bac du droit socialement différencié
• 2. Comprendre les sélections successives au prisme des socialisations
• 3. Trajectoires universitaires, entre effet bac et effet établissement
• Conclusion

Fanny Le Mancq et Émilie Salamero

• 1. L’enquête de terrain : un révélateur de traits professionnels spécifiques
• 1.1. Des entretiens soumis à une temporalité spécifique
• 1.2. Une variabilité importante des données récoltées
• 2. Devenir dirigeant de structure équestre : entre vocation et sélection formelle
• 2.1 Les dirigeants moniteurs entrepreneurs : un métier sous logique vocationnelle
• 2.2. Les dirigeants managers : entre sélection, promotion et reconversion professionnelle
• 3. De la formation initiale aux réalités du travail : la question de l’ajustement au métier
• 3.1. Dirigeants managers : adéquation formation-fonction
• 3.2. Dirigeants moniteurs : un désajustement fréquent face au métier

Session 12 – Sélection, parcours et aspirations dans l’enseignement supérieur

Mathieu Rossignol

• 1. Littérature
• 2. Données et méthodologie
• 3. Des « niches sociales » au sein de l’université
• 4. Trajectoires des étudiants sur 3 ans
• 4.1. Trajectoire de « maintien »
• 4.2. Un effet « licence sélective » majoritairement dû aux caractéristiques sociales et scolaires de l’étudiant
• 4.3. Des conditions d’études plus favorables favorisant le maintien dans la discipline
• 4.4. Trajectoire linéaire
• Conclusion

Benjamin Saccomanno, Marie-Pierre Bès et Guillaume Favre

• Introduction
• 1. Population d’enquête
• 2. Les classements obtenus
• 2.1. Classement moyen
• 2.2. Les logiques de classement
• 2.3. Les intitulés donnés aux regroupements
• 3. Qui classe et comment ? Focalisation sur les filières sélectives du supérieur
• Conclusion

Catherine Barthon et Brigitte Monfroy

• 1. Présentation du dispositif PEI
• 2. Des modes de sélection ambivalents qui fragilisent le dispositif
• 3. L’espace social du recrutement de PEI 
• 4. Des abandons en cours d’année plus fréquents : une auto-sélection très forte des élèves de milieu populaire, seuls les très bons élèves restent !
• 5. La réussite au concours
• Conclusion

Mouloud Chajia, Dominique Glaymann et Emmanuel Quenson

Une étude de cas

• 1. Méthode
• 2. L’essor de l’apprentissage dans le contexte de la professionnalisation de l’université
• 2.1. Professionnalisation des formations et essor de l’apprentissage
• 2.2. Les relations pragmatiques entre un CFA « hors les murs » et une université « nouvelle »
• 3. Modes de sélection des apprentis et effets sur l’accès à l’emploi
• 3.1. L’importance majeure des critères académiques
• 3.2. Le poids des « qualités personnelles » des apprentis
• 3.3. Quels liens entre la sélection à l’entrée en apprentissage et l’insertion professionnelle ?
• Conclusion

Session 13 – Catégories et outils de jugement à l’entrée en formation

Hélène Veyrac, Julie Blanc et Audrey Murillo

• 1. Les catégories de jugement des chefs d’établissement
• 2. Entretiens individuels auprès de sept proviseurs-adjoints
• 3. Buts des proviseurs adjoints
• 3.1. Interférer ou pas dans les avis des enseignants
• 3.2. Mettre en place la concertation : conseil de classe ou pas
• 3.3. S’appuyer sur les avis des professeurs principaux
• 4. Catégories de jugement pour l’élaboration des avis
• 4.1. L’ancienneté du projet
• 4.2. La cohérence des vœux entre eux
• 4.3. Les choix d’orientations déjà opérés par l’élève
• 4.4. Au-delà de la performance scolaire, le potentiel du jeune
• 4.5. Le domaine du diplôme
• 5. Un effet chef d’établissement
• 6. Le dilemme : encourager le rêve ou rendre compte de la réalité

Lilian Pichot, Anne Benoit et Sandrine Knobé

• Introduction
• 1. L’entrée en formation : l’action des responsables de diplômes au détour des règles institutionnelles
• 1.1. Sélectivité variable et principes généraux de sélection
• 1.2. Des prérequis aux compétences : appréciations subjectives des potentialités individuelles
• 2. Du parcours de formation à l’emploi : diversité et complémentarité de ressources non-académiques et/ou informelles
• 2.1. L’acquisition de ressources complémentaires et contrastées selon les filières de formation
• 2.2. L’accès au premier emploi : une épreuve ?
• 2.3. Le rôle informel des responsables de diplômes dans l’intermédiation vers l’emploi
• 3. La sélection sur le marché du travail : l’employabilité à l’épreuve de savoir-être présupposés
• 3.1. L’uniformité des procédures et le prisme de sélection des recruteurs
• 3.2. Les savoir-être au révélateur des entretiens
• 3.3. Les compétences non académiques comme passeport vers l’emploi ?
• Conclusion

Iori Ruggero

• 1. Ni en haut, ni en bas : le nivellement socialement situé dans la sélection d’étudiantes assistantes sociales
• 2. La sélection selon la « personnalité » dans le centre de formation régional : du tri scolaire au tri social
• 3. Les ressorts du recrutement en IUT « carrières sociales » : un « mérite » scolaire face aux critères sociaux ?
• Conclusion

Session 14 – De la formation à l’insertion

Boris Ménard

• Introduction
• 1. Revue de littérature : l’influence du bac et de la mention dans les parcours
• 2. L’insertion des diplômés 2014 de master : quels déterminants ?
• 2.1. Distribution des bacheliers dans les domaines de spécialité de master
• 2.2. L’effet du bac et de la mention dans les statistiques descriptives
• 2.3. Les autres facteurs influençant le niveau des indicateurs d’insertion
• 3. Effets de la série et de la mention du baccalauréat toutes choses égales par ailleurs
• 3.1. Les déterminants de l’insertion à 30 mois pour les masters en DEG
• 3.2. Les déterminants de l’insertion à 30 mois pour les masters en STS
• 3.3. Les déterminants de l’insertion à 30 mois pour les masters en SHS
• 4. Discussion
• Conclusion

Maxime Jouvenceau

• 1. Enseignements primaire et secondaire : reproduction sociale et autonomisation scolaire
• 2. Enseignement supérieur : acharnement social et cohérence scolaire
• 3. Emploi : discrimination sociale et rentabilité scolaire

Michaël Segon

• 1. Du recours administratif au dévoilement dans l’interaction : vers une analyse des usages de la RQTH lors de la recherche d’emploi
• 1.1. Les inégalités dans le recours aux politiques du handicap
• 1.2. La possible transition entre les statuts administratifs : quand un.e « étudiant.e handicapé.e » (ne) devient (pas) un.e « travailleur.se handicapé.e »
• 1.3. Par-delà le recours : enquêter sur les usages de la RQTH par les nouveaux entrants sur le marché du travail
• 1.4. La question du dévoilement de la RQTH lors des candidatures
• 2. Le critère temporel du dévoilement de la RQTH : sur le CV ou durant l’entretien
• 3. Affirmatif ou timoré : deux usages du statut de « travailleur handicapé »
• 3.1. La RQTH dévoilée dans un registre affirmatif
• 3.1.1. Un recours spontané pour « ouvrir ses droits » pendant les études
• 3.1.2. Un dévoilement de la RQTH dès les premières interactions professionnelles dans une logique de captation
• 3.2. La RQTH dévoilée dans un registre timoré
• 3.2.1. Un recours contraint et réfléchi plutôt vers la sortie des études
• 3.2.2. Un dévoilement de la RQTH plus tardif dans les interactions professionnelles dans une logique de justification
• 3.3. Les ajustements opérés au cours des premiers mois : un apprentissage par l’échec ?
• 4. « Être vu.e » ou « se révéler » : des stratégies qui signalent les différentes réceptions du « droit à la compensation »

Session 15 – Dispositifs pour l’insertion professionnelle des jeunes

Isabelle Recotillet et Patrick Werquin

• Contexte – Un marché marocain du travail opaque
• 1. Enjeux d’une évaluation des compétences en milieu professionnel au Maroc
• 1.1. Des compétences réelles mais peu visibles
• 1.2. Emploi informel ou chômage
• 1.3. Évaluer les compétences en marge du système éducatif pour aider les employeurs en phase de recrutement
• 1.4. Une approche pragmatique
• 1.5. Les principes d’une évaluation des compétences réussie par et pour le marché du travail
• 2. Un dispositif expérimental d’évaluation des compétences pour des jeunes non diplômés
• 2.1. Descriptif général du dispositif expérimental d’évaluation des compétences
• 2.2. Le processus d’évaluation : sélectionner et identifier les compétences
• 2.3. Méthode d’évaluation et analyse de la mise en œuvre
• Conclusion : une démarche locale et donc prometteuse

Océane Vilches

• Introduction
• 1. L’auto-sélection par rapport à l’entrée dans le dispositif
• 1.1. Quelles sources de motivation ?
• 1.2. Environnement familial et rapport aux institutions
• 1.3. Quels effets sur la confiance en soi et l’estime de soi ?
• 2. L’auto-sélection durant le dispositif
• 2.1. Perception de la phase collective
• 2.2. Aspirations professionnelles : une aversion au risque ?
• 2.3. L’acquisition de l’autonomie
• Conclusion

Flora Heinrich Pailleret

• 1. L’allocation : un instrument novateur dans l’accompagnement des jeunes NEETs vulnérables
• 1.1. Justifier le cadre normatif de la Garantie jeunes
• 1.1.1. L’allocation vue par les concepteurs de la Garantie jeunes
• 1.1.2. L’allocation dans le traitement des bénéficiaires
• 1.2. L’argent accordé aux jeunes en Garantie jeunes : le leur ou l’argent du leurre ? 
• 1.2.1. L’allocation, un atout pour la levée des freins périphériques…
• 1.2.2. …et la conformation des jeunes aux attentes institutionnelles
• 2. Être un « jeune Garantie jeunes »
• 2.1. Les aspirations des « jeunes Garantie jeunes »
• 2.1.1. Entre aspirations et préférences adaptatives : quel « rôle social » pour les « jeunes Garantie jeunes » ?
• 2.1.2. Les aspirations des « jeunes Garantie jeunes » : entre autonomie financière et découverte professionnelle
• 2.2. (S’)investir dans la période collective intensive…
• 2.2.1. …pour s’assurer le maintien de l’allocation
• 2.2.2. …pour découvrir les possibles professionnels pendant et à son issue
• Conclusion

Session 16 – Sélection sur le marché du travail

Christophe Guitton et Mickaële Molinari

• 1. Affaiblissement de la relation formation-emploi et recul des normes de qualification
• 1.1. Le niveau de qualification des emplois augmente
• 1.2. Le niveau de diplôme des actifs s’élève
• 1.2.1. Les filles sont plus diplômées que les garçons
• 1.2.2. Les jeunes sont plus diplômés que les seniors
• 1.3. Les emplois sont occupés à des niveaux de diplômes toujours plus élevés
• 1.4. D’une génération à l’autre, les normes de qualification se transforment
• 2. Des normes de qualification aux conventions de professionnalisation : une lecture au prisme des professions intermédiaires
• 2.1. Montée en compétence et montée en qualification
• 2.1.1. Une montée en compétence généralisée des professions intermédiaires
• 2.1.2. Une montée en qualification qui reflète la montée en compétence des professions intermédiaires
• 2.2. Alimentation des emplois et professionnalisation des salariés
• 2.2.1. Effort de formation et effort de professionnalisation
• 2.2.2. Conventions de professionnalisation
• 2.2.3. Régimes d’alimentation et de professionnalisation

Amine Chamkhi et Frédéric Lainé

• Introduction
• 1. Les pratiques de recrutement et les compétences attendues : présentation de l’enquête Compétences attendues au moment du recrutement
• 2. Les critères de sélection des candidats
• 2.1. L’expérience professionnelle dans le métier avant tout
• 2.2. Les critères de sélection des candidats : quelles correspondances avec les modes de la représentation de la compétence ?
• 2.3 Les critères de sélection des candidats : quelles correspondances avec les niveaux de qualification, les spécialités professionnelles et le type d’entreprise ?
• 2.4. Les critères de sélection des candidats : quelle correspondance avec les compétences recherchées ?
• 3. Une typologie des métiers axée sur les critères de sélection des candidats et des modes d’acquisition de la compétence
• 4. La procédure de recrutement : des opérations visant à sélectionner les qualités recherchées ?
• 4.1. Le canal de recrutement
• 4.2. Les tests et les critères qui ont présidé au choix du candidat retenu
• Conclusion

Mathieu Bunel et Elisabeth Tovar

• 1. Introduction
• 2. Appréhender le soutien à un mécanisme d’affirmative action en présence de discrimination éducative : enjeux & méthode
• 2.1. Dispositifs de sélection à l’entrée aux universités étasuniennes
• 2.2. Résultats & limites des enquêtes d’opinion directes
• 2.2.1. Questions directes abstraites
• 2.2.2. Questions directes situées
• 2.3. Spécificités et apports de la méthode des vignettes décontextualisées
• 3. L’enquête Manta
• 3.1. Structure de la vignette et portefeuille de scénarios
• 3.2. Collecte des données et statistiques descriptives sur notre échantillon
• 4. Résultats
• 4.1. Aménager la sélection pour compenser la discrimination éducative : un faible soutien moral sensible aux caractéristiques des répondants
• 4.2. L’intention de discriminer compte, mais pas les conséquences financières de la discrimination
• 4.3. Peu d’effet de sanctions des pouvoirs publics
• 5. Conclusion

Session 17 – Accompagner et/ou orienter les parcours scolaires

Sabrina Foka et Patrick Werquin

• 1. Évolution de la voie professionnelle depuis un siècle
• 2. Entre bas niveau scolaire et origine sociale défavorisée : les caractéristiques des élèves de lycée professionnel
• 3. Évaluer la performance du lycée professionnel : des regards divergents
• 4. L’orientation en fin de classe de troisième : un choix prématuré
• 4.1. Schéma institutionnel de l’orientation en classe de troisième
• 4.2. Processus de construction d’un projet
• 4.3. Subir ou choisir son orientation
• 5. La performance des élèves de lycée professionnel
• 5.1. Performance scolaire synonyme de résultats scolaires pour les élèves et le personnel éducatif
• 5.2. Les facteurs pouvant influencer les performances
• 6. L’influence des enjeux de l’orientation sur les performances des élèves de classe de seconde professionnelle – Résultats
• 7. La reconnaissance de l’importance de l’orientation pour la réussite des élèves – Analyse

Noémie Olympio

• 1. Lycée professionnel, aspiration et capabilités
• 1.1. Le lycée professionnel en France : entre relégation, non-choix et nouvelles opportunités 
• 1.2. La théorie des capabilités pour penser les inégalités en lycée professionnel
• 1.2.1. Capabilités et éducation
• 1.2.2. Choix scolaire, non-choix, préférences adaptatives et capabilités à aspirer
• 2. Les parcours des jeunes entrants en LP : aspirations des familles et liberté de choix
• 2.1. Les différents modes d’entrée en LP depuis la réforme du baccalauréat en 3 ans
• Trajectoire 1. CAP industriel (avec apprentissage)
• Trajectoire 2. Tertiaire avec bifurcation
• Trajectoire 3. Baccalauréat professionnel industriel
• Trajectoire 4. Baccalauréat professionnel tertiaire
• Trajectoire 5. SEGPA - CAP industriel et tertiaire
• 2.2. Aspiration des familles des jeunes du LP
• 2.2.1. Les aspirations des familles des jeunes du LP et choix d’orientation
• 2.2.2. Choix scolaire et évolution des aspirations des familles des jeunes entrants en LP
• Conclusion

Rémi Le Gall

• 1. Négocier les règles d’évaluation…
• 1.1. …l’apport de la microéconomie de l’éducation et des contrats
• 1.2. …l’apport des sciences de l’éducation
• 2. Le choix de l’approche expérimentale dans un contexte universitaire
• 2.1. Le protocole expérimental
• 2.2. Les participants à l’expérimentation
• 2.2.1. Modalités d’assignation aléatoire
• 2.2.2. Échantillon
• 2.3. La stratégie d’identification des effets
• 3. Des résultats dépendant de l’exécution du contrat d’évaluation négocié
• 3.1. En L1, une perméabilité plus facile à l’intérêt de la négociation
• 3.2. En L2, une méfiance initiale compensée par l’application du contrat
• 3.3. L’analyse de l’hétérogénéité des résultats
• 4. Une approche à concrétiser et à développer dans d’autres organisations