Terre et société coloniale
|Annexes
Volltext
1Dans les pages qui suivent, nous avons regroupé des informations qui illustrent certains points de notre étude. Les premières sont des documents bruts, simples photocopies de sources d’archives. Les autres sont des documents élaborés par nous, se présentant comme des synthèses de données diverses et nombreuses concernant le problème foncier de la région.
2L’annexe I est le livre de comptes de l’hacienda San Gerónimo pour l’année 1895-1896, c’est-à-dire pendant sa période de déclin, précédant sa vente à l’Etat et son démembrement.
3Sans entrer dans le détail, le document montre d’abord les faibles bénéfices tirés de l’hacienda à cette époque. Il illustre également l’affaiblissement du rôle économique de l’hacienda, son chiffre d’affaires étant particulièrement modique pour une telle exploitation. Enfin, il montre la spécialisation sucrière de l’hacienda, dans laquelle l’élevage a quasiment disparu.
4L’annexe II est le répertoire des fractions issues de l’ancienne hacienda San Gerónimo.
5Il montre qu’à l’origine la totalité de la surface devait être redistribuée, les lots ayant été tous prévus. Pourtant, pour de nombreuses raisons, ce partage ne se fit qu’incomplètement.
6Les annexes III, IV et V sont des cadastres des propriétés de la région étudiée, pour les années 1550-1750, 1750-1821 et 1821-1900.
7Ces cartes sont des synthèses de l’évolution de l’appropriation foncière pour les trois périodes qui scandent l’histoire de la région après l’arrivée des Espagnols.
8Le premier cadastre (annexe III) marque surtout l’importance de la propriété collective dans les bassins, et, au contraire, la domination des terres privées dans la partie sud.
9Le deuxième cadastre (annexe IV) illustre la forte densité des propriétés privées dans la zone sud, qui se trouve pratiquement saturée. Progressivement, ces propriétés privées dépassent les montagnes de Chuacús et se rapprochent des terres villageoises et, au-delà, commencent à conquérir les montagnes — pourtant peu accueillantes — de la partie nord. Les religieux restent toujours, pour cette période, les principaux propriétaires régionaux, contrôlant des terres autant dans la partie centrale que dans les zones périphériques.
10Le dernier cadastre (annexe V) illustre la difficile résistance des villages face à l’explosion des propriétés privées. Celles-ci contrôlent l’essentiel de la partie nord de la région et serrent de plus en plus près, voire envahissent parfois, les terres collectives. Cette victoire est d’ailleurs renforcée par l’éclatement des anciennes haciendas dominicaines, dont l’une est presque totalement lotie en 1900, et l’autre ne va pas tarder à l’être.
LIVRE DE COMPTES DE L'HACIENDA SAN GERONIMO (1895-1896)
ANNEXE II
ANNEXE III
ANNEXE IV
ANNEXE V
Abbildungsverzeichnis
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