1Temple dont le caractère public est assuré par sa position sur le forum, au nord du decumanus maximus et à l’ouest du Capitole tardo-républicain ou augustéen (fig. 3, 4, 75 ; Top. gen. 1953, 74, 96, 105 et fig. 19, n° 10 ; Meiggs 1973, 346, 351-352 ; Pavolini 2006, 102, 104-105 ; Pensabene 2007, 124-126 ; Boos, 2011, 61-62 ; Zevi 2012, 539-541).

Fig. 3

Fig. 4

Fig. 75

2Fouillé dans l’entre-deux-guerres (Calza 1923, 178-179), il est peu documenté. Directement ouvert sur le decumanus maximus, il est édifié vers le milieu du ier s. av. n.è., peut-être à l’emplacement d’un lieu de culte plus ancien, dans lequel on pourrait reconnaître le temple de Jupiter évoqué par Tite-Live (32, 1, 10 ; voir fiche Ostia. Temple de Jupiter ; Meiggs 1973, 346, 351-352 ; Pensabene 2007, 124-126 ; Ceccarelli, Marroni 2011 ; Zevi, 2012, 539-541). Rieger (2004, 221-222) a proposé d’identifier cet édifice au temple de Vulcain, connu par des inscriptions, mais ses arguments fragiles ont été réfutés (Steuernagel 2004, 162 ; Boos 2011, 62 ; Zevi 2012, 541).

3Le temple est détruit et enseveli lors de la construction du portique occidental du forum sous Hadrien. Sa divinité titulaire aurait, selon certains, perdu en importance (Boos 2011, 62) ou – s’il s’agissait de Jupiter – aurait été intégrée dans le nouveau Capitole, construit sous Hadrien. Des restes de la paroi occidentale du temple sont visibles à l’est de la curie (fig. 266).

Fig. 266

Sources archéologiques (fig. 75, 266)

4Vestiges d’un édifice identifié à un temple, dont les descriptions de fouilles sont très sommaires (manquent par exemple les dimensions dont les plans permettent de se faire une idée – environ 8-9 m de façade, 21 m de longueur). Détruit et enseveli à l’époque d’Hadrien, il en subsiste une rangée de blocs de tuf verdâtre de fondation, avec ressaut de 18 cm, sur laquelle s’élève un haut podium (env. 2,30 m) de trois rangées d’opus quadratum de tuf, dont sont partiellement conservées les modénatures de la base et de la corniche (Top. gen. 1953, 74, 96, 105 et fig. 19, n° 10 ; Pavolini 2006, 104-105 ; Pensabene 2007, 125 et pl. 61-63 ; Boos 2011, 61-62). Subsiste également une partie du mur de la cella, en opus quasi reticulatum ; il s’agit, selon Boos, d’une restauration postérieure.

Fig. 75

Fig. 266