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Souvenirs pour le futur. Projets et utopies en physiologie de la perception et de l’action

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Alain Berthoz

Avertissement de l’auteur

Texte intégral

1J’avais choisi de ne pas faire de cette leçon de clôture un bilan, mais plutôt de la consacrer à des travaux en cours ou à des idées pour l’avenir. Le texte de cette leçon étant publié dix ans après avoir été prononcé, j’ai pris la liberté de l’enrichir de quelques commentaires sur le suivi des projets mentionnés dans l’exposé, d’introduire – pour plus de clarté – quelques éléments factuels qui précisent ce qui avait été évoqué oralement, mais aussi d’indiquer des publications parues depuis, dans lesquelles les résultats de ces projets et utopies sont décrits. Afin de ne pas modifier le texte original, ces compléments apparaissent en notes de bas de page.

2Plusieurs projets sont toujours d’actualité et je continue à explorer de nouveaux champs. J’ai cité seulement quelques noms parmi les nombreux étudiants, chercheurs, collègues français et étrangers avec qui j’ai eu la chance de travailler ou d’échanger. Ils ne représentent qu’un petit échantillon des personnes qui ont bien voulu accompagner mes projets, mes joies et mes inquiétudes, me faire bénéficier de leurs savoirs et de leurs avis – y compris au cours d’innombrables repas dans les restaurants situés à proximité du Collège de France et dans le monde entier. Une mention spéciale doit être faite de la contribution majeure de tous les ingénieurs, techniciens, animaliers, personnels d’entretien, administratifs et secrétaires, dans et en dehors du laboratoire, sans qui rien de ce qui est décrit dans ces pages n’eut été réalisé. Je garde un souvenir ému de Michel Francheteau, qui assura mon secrétariat pendant tant d’années, et de Michel Ehrette, qui mit à notre disposition son exceptionnel savoir en mécanique et nous suivit dans nos trois lieux d’implantation : rue Gay-Lussac, Cordeliers et Collège de France. L’innovation technologique, la navigation dans les dédales administratifs, et le soin éthique et compétent apporté aux animaux d’expérience furent cruciaux pour nos recherches. Que ceux dont les noms ne figurent pas dans cet ouvrage veuillent bien me pardonner. Ils sont présents dans nos publications communes et le plaisir de les avoir côtoyés est encore vif dans mon souvenir. Last but not least, je n’ai pas évoqué ma famille dans cette leçon, mais sa tolérance envers ma passion pour la recherche, ainsi que le jardin de tendresse, d’amour, de critiques aussi, dont elle m’a entouré, furent un grand bonheur. Je souhaite à chacun d’entre vous d’avoir, dans ce monde si dur et merveilleux à la fois, autant de chance que moi.

© Collège de France, 2021

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