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Ma grande église et ma petite chapelle

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Jean-Luc Fournet

L’égyptologie entre deux rives

Nicolas Grimal

Texte intégral

1Dans le domaine de l’égyptologie, la complémentarité entre le Collège de France et l’École pratique des hautes études (EPHE) semble aller de soi. Mais l’histoire montre que la fluidité que l’on pourrait supposer entre les deux institutions n’est pas si évidente. C’est le Collège qui consacre la naissance de la discipline en élisant Jean-François Champollion en 1831. Pour être plus exact le génial déchiffreur de l’écriture égyptienne n’occupa que très brièvement, du 10 mai 1831 au 4 mars 1832 – date de sa mort – la chaire d’Archéologie créée pour lui : il n’est, en effet pas encore question d’égyptologie. Le terme n’apparaît qu’en 1827, même s’il est né, en fait, dans les années 1825, c’est-à-dire après la publication par Jean-François Champollion de son Panthéon égyptien, en 1823, surtout après son immersion dans la collection Sallier, puis, à Turin, dans l’inépuisable fonds Drovetti.

2La chaire fut donc suspendue jusqu’en 1837, année où Jean Antoine Letronne abandonna à Jules Michelet la chaire d’Histoire et morale qu’il occupait depuis 1831. Le lien avec l’Égypte était constitué par les inscriptions d’époque gréco-romaine. Avec Charles Lenormant, ancien de l’expédition franco-toscane, qui succéda à Jean Antoine Letronne en 1849, le lien, c’était Champollion lui-même.

3C’est Emmanuel de Rougé qui inaugure les chants amébées entre l’École pratique des hautes études, nouvellement créée, et le Collège : lorsqu’il est nommé en 1868 à l’École, il est déjà professeur du Collège depuis huit ans, sur une chaire intitulée « Philologie et archéologie égyptiennes ». Il décide de ne pas conserver pour lui ce nouveau poste de l’École et le transmets à son élève, Gaston Maspero, qui l’occupe de 1868 à 1916. Emmanuel de Rougé est le premier des trente-trois savants qui retiennent ici notre attention à cumuler le Collège, l’École et l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il est membre de 1853 à 1872.

4Gaston Maspero peut être considéré comme l’un des maîtres fondateurs de l’égyptologie, voire de l’orientalisme français. Il cumule, dans sa longue carrière, toutes les fonctions clés de l’égyptologie : à la IVe section de l’École pratique des hautes études pendant quarante-huit ans, au Collège pendant quarante-deux ans, de 1874 à 1916, à l’Académie des inscriptions et belles-lettres pendant trente-trois ans, de 1883 à 1886, – académie dont il est secrétaire perpétuel de 1914 à 1916. Sur le terrain, en Égypte, il consolide l’œuvre d’Auguste Mariette, à la fois sur le plan scientifique et par la création, le 28 décembre 1880, à l’initiative de Jules Ferry, de la Mission permanente au Caire, qui devient rapidement l’École du Caire, dans le droit fil de ses deux aînées, l’École française d’Athènes et celle de Rome. Gaston Maspero en est le premier directeur, de 1881 à 1886, puis il sera le premier directeur de l’Institut français d’archéologie orientale qui en est issu, de 1899 à 1914. Dans le même temps, et pour les deux mêmes périodes, il est à deux reprises directeur du musée de Boulaq et du Service des antiquités d’Égypte, fondés tous deux par Auguste Mariette. Sa position dans la recherche institutionnelle est à la hauteur de son œuvre, qui reste, à ce jour, inégalée.

5On peut considérer que désormais le Collège et l’École pratique des hautes études constituent le fer de lance de la discipline, avec une répartition très claire des rôles : au Collège s’expose « la science en train de se faire », sous forme de leçons et de séminaires, tandis que l’École est un lieu de formation avancée pour des disciplines qui, comme l’égyptologie à peine nouvelle née, ne sont pas encore implantées dans les universités. La philologie et l’archéologie étant durablement implantées avec Gaston Maspero, l’École crée successivement deux chaires dans la section des sciences religieuses : la première, confiée à Émile Amélineau, de 1877 à 1914, combine les études pharaoniques et coptes et s’ouvre, essentiellement à travers les fouilles que son titulaire a menées en Abydos, à la religion. La seconde, confiée à Eugène Lefébure de 1886 à 1887, s’attache à la religion pharaonique proprement dite, s’appuyant également sur les travaux menés par son titulaire, essentiellement dans la nécropole thébaine.

6La disparition de Gaston Maspero en 1916 laisse à l’École un vide qui ouvre la porte à la papyrologie grecque et, d’une façon plus générale, à l’Égypte hellénistique et romaine : Pierre Jouguet, qui illustre sa discipline à l’université de Lille (1911-1914 et 1918-1920), où il avait fondé l’Institut de papyrologie en 1901, puis à la Sorbonne, de 1920 à 1933, devient titulaire d’une direction d’étude à la IVe section de 1920 à 1933. Ce grand savant est aussi un homme de terrain : directeur de l’Institut français d’archéologie orientale de 1928 à 1940, il est également professeur à l’université Fouad Ier, et, après la Libération, conseiller culturel auprès l’ambassade de France au Caire ; élu correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1919, il en est membre de 1928 à 1940.

Fig. 1 — Gaston Maspero vu par son fils Jean vers 1910. D’après Élisabeth David, Gaston Maspero, Lettres d’Égypte, Paris, Éditions du Seuil, 2003, face p. 367.

Fig. 1 — Gaston Maspero vu par son fils Jean vers 1910. D’après Élisabeth David, Gaston Maspero, Lettres d’Égypte, Paris, Éditions du Seuil, 2003, face p. 367.

Archives Nicolas Grimal.

7C’est dans le cadre de la IVe section de l’École que l’égyptologie se diversifie, explorant les diverses approches linguistiques indispensables à la compréhension de la longue histoire de la civilisation pharaonique. Ainsi, Henri Sottas occupe, de 1918 à 1927, une direction d’étude, dans laquelle il enseigne tous les états de la langue et de l’écriture, de l’égyptien classique au copte.

8Alexandre Moret est élu à la Ve section de l’École également en 1918, cinq ans avant d’occuper au Collège la chaire d’Égyptologie créée pour lui. Trois ans plus tard, il est membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et occupera ces trois fonctions jusqu’à sa mort, en 1938. Spécialiste de l’histoire des religions en même temps que de la civilisation pharaonique, il développe une œuvre inspirée et nourrie par les travaux d’Émile Durkheim et de la société française de sociologie ; il sera rejoint d’ailleurs par Marcel Mauss au Collège de France en 1931. Son œuvre accompagne la naissance de l’anthropologie et l’étude scientifique des sociétés dites « primitives ».

9La succession d’Henri Sottas à la IVe section de l’École voit émerger en même temps deux profils différents. Le premier est Gustave Lefebvre. Conservateur du musée du Caire de 1919 à 1928, il n’est pas à proprement parler archéologue, même s’il s’est intéressé de près, entre autres, à l’histoire des grands prêtres d’Amon de Karnak ou au tombeau de Pétosiris. Philologue et grammairien, il va former pendant vingt ans, de 1928 à 1948, dans ses cours de l’École, les générations qui vont se succéder jusque dans les années soixante-dix. Il laisse, outre une grammaire qui est toujours un classique, une traduction renouvelée des romans et contes égyptiens, toujours rééditée régulièrement. Il est membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de 1942 à 1957.

10L’autre égyptologue, élu en même temps à l’École, et pour une durée presque comparable, de 1928 à 1945, est Raymond Weill. Plus atypique, cet ancien polytechnicien s’intéresse autant à l’histoire – souvent par le biais des techniques – qu’à l’archéologie, même s’il ne s’interdit pas de toucher à peu près à tous les champs de l’égyptologie.

11Aucun des trois titulaires de la chaire d’Égyptologie du Collège suivants n’est directeur d’étude à l’École pratique. Pierre Lacau, élu en 1938 à la succession d’Alexandre Moret, présente un profil fort différent : membre de l’Institut français d’archéologie orientale de 1899 à 1902, il en devient directeur de 1912 à 1914 ; puis il dirige le Service des Antiquités de l’Égypte de 1914 à 1936. Rentré en France, il est donc élu au Collège en 1938 et y exerce jusqu’en 1947 ; il est membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de 1939 à 1963. Il laisse une œuvre marquée autant par ses travaux de terrain que par ses recherches sur la grammaire et la langue égyptienne, toutes époques confondues.

12Pierre Montet, qui lui succède au Collège de 1948 à 1956, a, lui aussi, été membre de l’Institut français d’archéologie orientale de 1910 à 1913, puis, après la guerre et jusqu’en 1946, professeur à l’université de Strasbourg. Son nom reste attaché avant tout au site de Tanis, où il découvre la nécropole royale des XXIe et XXIIe dynasties, mais aussi à Byblos, au Liban, dont il fut l’un des fouilleurs.

13Le chanoine Étienne Drioton, enfin, est le premier titulaire de la chaire du Collège, de 1957 à 1960, à être issu du CNRS, qui le recrute de 1952 à 1961, à son retour d’Égypte, où il avait dirigé, de 1936 à la révolution nassérienne, en 1952, le Service des antiquités.

14Au cours de ces années, de la fin de la Seconde Guerre mondiale au début des années soixante, la « petite chapelle » et la « grande église » suivent des voies parallèles, sans se rencontrer vraiment. L’École continue son rôle de formation, philologique dans le cadre de la IVe section, religieuse à la Ve. À la première appartient Jacques Jean Clère, qui est le premier égyptologue qui fut un « pur produit » de l’École. Petit-fils de sculpteur, fils de taxidermiste, il vient à l’égyptologie en suivant l’enseignement d’Henri Sottas, après avoir suivi une formation de dessinateur. Il enseigne de 1949 à 1976, et si les écrits qu’il laisse sont relativement modestes, son enseignement de la langue et de l’épigraphie a durablement marqué plusieurs générations. Toujours à la IVe section, Michel Malinine, qui fut membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale de 1932 à 1934, dispense, de 1952 à 1970, un enseignement également dans la lignée d’Henri Sottas, axé sur les textes juridiques et le hiératique, en particulier le hiératique dit « anormal », concurrent malheureux du démotique.

15À la Ve section, Jean Sainte Fare Garnot occupe, de 1938 à 1963, une chaire qu’il cumule avec la Sorbonne jusqu’à sa mort, survenue brutalement. Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale de 1935 à 1938, il en est le directeur, de 1953 à 1958 ; il est également correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de 1957 à 1963. C’est lui qui rouvre le dossier des Textes des pyramides, reprenant les fouilles sur le terrain, à Saqqara, – fouilles qui se poursuivent encore aujourd’hui.

16À partir de 1961, le Collège et l’École seront à nouveau proches, à travers les trois titulaires successifs de la chaire du Collège. Georges Posener, ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale lui aussi, de 1931 à 1934, trouve dans le chantier de fouilles dirigé par Bernard Bruyère à Deir el-Medina la matière d’une carrière tout entière consacrée à l’étude des sources littéraires, abondamment représentées par des milliers de copies cursives sur ostraca et papyrus provenant des tombes et du village des artisans de la nécropole thébaine. Il enseigne le hiératique à la IVe section de l’École pratique des hautes études de 1946 à 1977, cumulant, à partir de 1961, avec la chaire d’Égyptologie créée pour lui au Collège. Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de 1969 à 1988, il constitue le premier véritable inventaire des œuvres littéraires et forme des générations de hiératisants.

17Jean Leclant lui succède au Collège de 1980 à 1990, cumulant avec la chaire qu’il occupe à la Ve section de l’École depuis 1964, après avoir été professeur à Strasbourg, puis, de 1959 à 1979, à la Sorbonne. Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de 1974 à 2011, il en est le secrétaire perpétuel de 1983 à 2011. Il laisse une œuvre immense, dans laquelle il a touché à tous les champs de l’égyptologie, défrichant également de nouvelles terres, comme les études éthiopiennes, le méroïtique ou les études isiaques, dont il est le promoteur.

18Jean Yoyotte lui succède en 1991 et jusqu’en 1997, cumulant avec la chaire qu’il occupe à l’École depuis 1965. Membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale de 1952 à 1957, il avait fait carrière au CNRS, de 1948 à 1964. Spécialiste de prosopographie, il s’est essentiellement attaché à l’étude de la géographie religieuse.

19De 1972 à 2012, six directeurs d’étude enseignent à l’École, sans lien avec le Collège, cinq dans la IVe section, deux dans la Ve section. Françoise de Cénival perpétue la tradition inaugurée par Henri Sottas, donnant un enseignement spécialisé en démotique, de 1972 à 1983, tandis que Paule Posener-Kriéger prend la succession de son mari, de 1978 à 1993, au terme d’une carrière au CNRS, de 1953 à 1978. Elle dirige également l’Institut français d’archéologie orientale de 1981 à 1989.

20Toujours à la IVe section, Pascal Vernus quitte l’Institut français d’archéologie orientale, où il a été pensionnaire de 1973 à 1976, pour prendre une direction d’étude, qu’il occupe de 1976 à 2016. Une direction d’étude est consacrée dans le même temps au copte : celle de Gérard Roquet, issu du CNRS, de 1990 à 1998. L’étude du démotique est assurée depuis 1997 par Michel Chauveau, qui fut membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale de 1989 à 1992.

21Du côté de la Ve section, Christiane Zivie-Coche, elle aussi issue du CNRS et ancien membre de l’Institut français d’archéologie orientale, de 1973 à 1976, succède à Jean Yoyotte jusqu’en 2015. La chaire consacrée aux religions égyptiennes tardives, créée jadis pour Jean Leclant, est à nouveau ouverte pour Jean-Claude Grenier, qui l’occupe de 1990 à 2012, cumulant avec sa chaire d’Égyptologie de l’université Paul-Valéry.

22Je suis moi-même élu au Collège en 2000, sur la chaire Civilisation pharaonique : archéologie, philologie et histoire, après avoir dirigé l’Institut français d’archéologie orientale de 1989 à 1999 et fait une carrière universitaire, essentiellement à la Sorbonne où je fus professeur de 1987 à 1999. Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale, je suis membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 2006.

Fig. 2 — Jean Leclant vers 2008.

Fig. 2 — Jean Leclant vers 2008.

Archives Nicolas Grimal.

23Les successions de Christiane Zivie-Coche et de Pascal Vernus sont assurées, l’une par Laurent Coulon depuis 2015. Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale de 1998 à 2002, il a fait carrière à l’université de 2002 à 2008, puis au CNRS, de 2008 à 2015. Andréas Stauder a succédé à Pascal Vernus en 2014, donnant à la chaire une orientation résolument linguistique.

24La papyrologie tardive est, enfin, entrée au Collège, grâce à Jean-Luc Fournet, élu en 2015. Il cumule avec une chaire à l’École, qu’il occupe depuis 2004. Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale de 1992 à 1996, il était auparavant chercheur au CNRS, de 1996 à 2004.

Que peut-on retenir de cette énumération ?

25Sur 32 égyptologues concernés par cette enquête, 11 ont été – ou sont – professeurs du Collège de France. Sur ces 11, 7 ont été – ou sont – à la fois professeurs du Collège de France et directeurs d’étude à l’École pratique des hautes études, 4 n’ont pas été – ou ne sont pas – directeurs d’étude à l’École pratique des hautes études.

26Les 21 autres sont – ou ont été – seulement directeurs d’étude à l’École pratique des hautes études : 14 dans la IVe section, 8 dans la Ve.

27Sur 32 égyptologues concernés par cette enquête, 12 ont été – ou sont – membres de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 8 ont été professeurs ou maîtres de conférence en université, 7 sont issus du CNRS, 10 ont exercé des fonctions de direction ou d’organisation de la recherche, 14, enfin, ont été chercheurs à l’Institut français d’archéologie orientale ; un seul des professeurs du Collège de France, A. Moret, n’a été ni membre scientifique, ni directeur de l’Institut français d’archéologie orientale.

Annexe

Tableau récapitulatif

- Collège de France École pratique des hautes études - Université CNRS Académie des inscriptions et belles-lettres Dir. Antiquités Membre Institut français d’archéologie orientale Dir.  Institut français d’archéologie orientale
- - IVe section Ve section - - - - - -
J.-F. Champollion 1831-1832
J. A. Letronne 1831-1837 1837-1848
C. Lenormant 1849-1859 1839-1859
E. de Rougé 1860-1872 1868-1872 1853-1872
G. Maspero 1874-1916 1868-1916 1883-1916 1881-1886 1899-1914 1880-1881
E. Lefébure 1886-1887 1879-1984 1981-1983
É. Amélineau 1877-1914 1882-1886
P. Jouguet 1920-1933 1911-1914 1918-1920 1923-1933 1937-1949 1927-1949 1928-1940
A. Moret 1923-1938 1918-1938 1926-1938
H. Sottas 1918-1927
G. Lefebvre 1928-1948 1942-1957
R. Weill 1928-1945
P. Lacau 1938-1947 1939-1963 1914-1936 1899-1902 1912-1914
P. Montet 1948-1956 1919-1946 1953-1966 1910-1913
É. Drioton 1957-1960 1952-1961 1936-1952
J. J. Clère 1949-1976
J. Sainte Fare Garnot 1938-1963 1958-1963 1957-1963 (c) 1935-1938 1953-1958
M. Malinine 1952-1970 1932-1934
G. Posener 1961-1978 1946-1977 1969-1988 1931-1934
J. Leclant 1980-1990 1964-1990 1955-1979 1974-2011 1948-1951
J. Yoyotte 1991-1997 1965-1997 1948-1952 1957-1964 1952-1957
F. de Cénival 1972-1983
P. Posener-Kriéger 1978-1993 1953-1978 1981-1989
P. Vernus 1976-2016 1973-1976
C. Zivie-Coche 1992-2015 1976-1992 1973-1976
G. Roquet 1990-1998 1980-1988
J.-C. Grenier 1990-2012 1969-1973 1989-2012
N. Grimal 2000- 1973-1977 1980-1987 1987-1999 2006- 1977-1980 1989-1999
M. Chauveau 1997- 1989-1992
J.-L. Fournet 2017- 2005- 2000-2004 1992-1996
L. Coulon 2015- 2002-2008 2008-2015 1998-2002
A. Stauder 2014-

Table des illustrations

Titre Fig. 1 — Gaston Maspero vu par son fils Jean vers 1910. D’après Élisabeth David, Gaston Maspero, Lettres d’Égypte, Paris, Éditions du Seuil, 2003, face p. 367.
Crédits Archives Nicolas Grimal.
URL http://books.openedition.org/cdf/docannexe/image/10314/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 1,3M
Titre Fig. 2 — Jean Leclant vers 2008.
Crédits Archives Nicolas Grimal.
URL http://books.openedition.org/cdf/docannexe/image/10314/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 835k

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