• Contenu principal
  • Menu
OpenEdition Books
  • Accueil
  • Catalogue de 15526 livres
  • Éditeurs
  • Auteurs
  • Facebook
  • X
  • Partager
    • Facebook

    • X

    • Accueil
    • Catalogue de 15526 livres
    • Éditeurs
    • Auteurs
  • Ressources numériques en sciences humaines et sociales

    • OpenEdition
  • Nos plateformes

    • OpenEdition Books
    • OpenEdition Journals
    • Hypothèses
    • Calenda
  • Bibliothèques

    • OpenEdition Freemium
  • Suivez-nous

  • Lettre d’information
OpenEdition Search

Redirection vers OpenEdition Search.

À quel endroit ?
  • ARTEHIS Éditions
  • ›
  • Suppléments à la Revue archéologique de ...
  • ›
  • Les sépultures tumulaires aristocratique...
  • ›
  • 4. Etude du mobilier
  • ARTEHIS Éditions
  • ARTEHIS Éditions
    ARTEHIS Éditions
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Liens vers le livre
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Formats de lecture

    Plan

    Plan détaillé Texte intégral 4.1 ÉPÉES 4.2 PHALÈRE 4.3 RASOIRS 4.4 PARURE 4.5 VAISSELLE 4.6 CÉRAMIQUE Notes de bas de page

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Ce livre est recensé par

    Précédent Suivant
    Table des matières

    4. Etude du mobilier

    p. 19-48

    Texte intégral 4.1 ÉPÉES Epée du tumulus no 1 Epée du tumulus no 2 Epée du tumulus no 3 Epée du tumulus no 4 4.2 PHALÈRE 4.3 RASOIRS 4.4 PARURE 4.4.1 BRACELETS 4.4.2 ANNELET EN BRONZE 4.4.3 PERLE EN TERRE CUITE 4.5 VAISSELLE 4.5.1. LE CHAUDRON 4.5.2. LA SITULE 4.5.3. LA PHIALE 4.6 CÉRAMIQUE Notes de bas de page

    Texte intégral

    4.1 ÉPÉES

    1Chacune des 4 tombes de Poiseul a livré une épée en fer (fig. 16). Ces armes ont été restaurées à l’I.R.R.A.P. de Compiègne en 1986, après un premier traitement des fragments effectué au Musée des Antiquités Nationales peu après leur mise au jour. Le décapage mécanique de l’I.R.R.A.P. a fait apparaître une série de détails techniques et de décors qui sont rarement observés sur les épées de cette époque. Si certaines portions de lames sont aujourd'hui dans un état de conservation satisfaisant, il est visible que la corrosion a profondément affecté les profils et les sections. En conséquence, ces dernières ont été relevées là où le métal a le moins souffert de la corrosion ; on ne peut donc les comparer de façon systématique pour la même partie de chaque épée.

    2L’épée du tumulus no 3 a été reprise en 1988 afin de corriger un remontage erroné ; cette intervention a eu pour effet de détacher de la lame un fragment qui n’était pas en connexion. A cette occasion, l'épée a été traitée au sulfite alcalin pour éliminer autant que possible les chlorures.

    Epée du tumulus no 1

    3Long. act. 77 cm (le rétrécissement de la pointe permet d’estimer la longueur d’origine à 80 cm environ) ; lame à section losangique, légèrement pistilliforme, ayant conservé des traces de tissu. L’arête médiane se transforme en bulbe allongé au niveau de la languette ; la lame y atteint sa largeur maximale, estimée à 7 cm (un angle a été détruit par la corrosion). La poignée à languette tripartite (fig. 17) possède un rivet en bronze dans la zone de la garde, sur l'épaulement. Un autre rivet, également en bronze, se situe au centre de la fusée ; celle-ci a conservé des deux côtés un rebord peu marqué, épousant son galbe renflé ; ce rebord s’évase vers le sommet de la languette et disparaît au niveau de la partie du pommeau qui était percée de deux trous de rivets. Des traces ligneuses sont conservées sur le sommet de la languette, sans qu’on puisse les utiliser pour déterminer la forme d'un pommeau éventuel.

    Epée du tumulus no 2

    4Long. act. 103 cm (la longueur d'origine est estimée à 105/110 cm). Cette épée se distingue de la précédente par sa taille largement supérieure et sa section cannelée (5 côtes médianes parcourent la lame sur toute sa longueur) (fig. 18) ; des fragments de tissus minéralisés y adhèrent encore par endroits (fig. 19). Le sommet est constitué d’une languette tripartite (fig. 17) dont la base est bien conservée (larg. 7 cm) ; on observe sur une face la trace arquée de la joue de la poignée, qui était maintenue à l'épaulement par deux rivets en fer : l'état avant restauration, fig. 21, permet d’observer un fragment de la joue en bois, conservé sur la fusée. Cette zone, renflée, comporte au centre 3, ou peut-être 4 rivets alignés. Le pommeau présente la trace d'un unique rivet de fixation (une radiographie a montré que cette zone n'en comportait pas d'autre). On discerne à l'extrémité de la fusée l'amorce de la soie qui servait à la fixation du pommeau (fig. 20).

    Epée du tumulus no 3

    5Long. act. 80 cm (longueur d'origine estimée : env. 1 m) ; lame très corrodée, mais dont la section permet d’observer une nervure médiane arrondie ; de très fines stries parallèles, disposées en groupes (3 de 4 et 1 de 5) de chaque côté de cette nervure, ont pu être mises en évidence lors de la restauration. La languette tripartite (fig. 22) est endommagée d’un côté ; l'autre a conservé à l’épaulement 1 rivet en fer (largeur restituée 6 cm). La fusée est renflée et bordée d'un petit ressaut haut de 0,2 cm. La zone du pommeau, dégradée, comportait probablement deux rivets.

    Image

    Fig. 16 - Epées en fer des tumulus 1 à 4, après restauration.

    Epée du tumulus no 4

    6Deux fragments non jointifs ; long. act. 77,2 et 12,7 cm (longueur d'origine estimée : environ 95 cm). Lame à section losangique pourvue d'une fine nervure centrale. L'épaulement très mal conservé ne permet aucune mesure (fig. 15, p. 17). Aucun rivet n'est visible au niveau de la garde ni sur le fragment qui doit représenter la languette, et son orientation elle-même est de ce fait discutable (nous ne pouvons guère, cependant, envisager une autre fonction pour ce fragment). On n'observe ici qu'une sorte de lame aplatie, sans aucun rebord, mais la section est identique à celle qu’on relève à l'extrémité sommitale de l’épée, au niveau de la fracture. Des fragments de tissus conservés sur la lame ont été désolidarisés de leur support lors du premier nettoyage (fig. 23).

    Image

    Fig. 17 - Sommet de l'épée du tumulus no 1 après restauration (face et revers).

    Image

    Fig. 18 - Epée du tumulus no  2, détail du décor de cannelures longitudinales après restauration.

    7Après un premier classement dû à P. Reinecke13, les épées hallstattiennes en bronze ont bénéficié successivement de la synthèse de J.D. Cowen et de l'inventaire raisonné de P. Schauer14. Le premier de ces auteurs conserve, en l'affinant considérablement, la classification traditionnelle qui reconnaît deux types principaux pour le HaC : l'épée de Mindelheim, définie à partir de l'exemplaire du tumulus 2 de ce gisement, est caractérisée par l'existence d'un pommeau campaniforme prolongeant

    Image

    Fig. 19 - Epée du tumulus no  2, vestiges de tissus (photo avant restauration).

    8la poignée, toujours fixé par un rivet latéral, une poignée pourvue d'un petit rebord, et une lame épaisse et longue, légèrement pistilliforme, à ricasso réduit ; l'épée de Gündlingen (tumulus B) se distingue par une poignée surmontée d'un talon qui devait recevoir un pommeau, et où s'observe un unique logement de rivet centré ; la poignée est de section plate, sans les bordures signalées plus haut, mais celles-ci semblent remplacées par un renfort médian qui doit jouer le même rôle ; la lame est longue, foliacée et souvent soulignée par des filets saillants. Ces deux types diffèrent également par leur longueur : les premières dépassent 90 cm et atteignent jusqu'à 1,10 m, les secondes mesurent généralement 70 à 80 cm de long (voir la note 19).

    9Dans la mesure où on répertorie à ce jour une trentaine d'épées de Mindelheim pour plus de 250 épées de Gündlingen, les différents auteurs qui ont traité de ce sujet ont proposé un classement plus détaillé du second type. J.D. Cowen le subdivise en 5 sous-types définis sur la morphologie de la poignée ; quant à lui, P. Schauer a préféré écarter la distinction Mindelheim/Gündlingen pour retenir un classement complexe en 8 types et sous-types15.

    10Au-delà des limites reconnues à chacun de ces systèmes, on notera qu'ils ne concernent que les épées en bronze. A. Rieth est à ce jour le seul chercheur à avoir tenté une classification des épées hallstattiennes en fer d'après leur forme et leur longueur16 ; malgré leur état de conservation généralement médiocre, les lames de ces épées comportent dans plusieurs cas les stries longitudinales qui décorent la lame des exemplaires correspondant en bronze. On admet donc généralement que les épées en fer imitent les armes contemporaines en bronze, et non l'inverse17. En ce qui concerne la distinction Gündlingen/Mindelheim, nous nous bornerons ici à rappeler que pour certains auteurs (G. Wamser, J.-P. Millotte ou N. Freidin), elle traduit une succession chronologique, alors que pour d'autres (comme G. Kossack et J.D. Cowen) il s'agirait plutôt de différences liées à l'existence de faciès régionaux.

    Image

    Fig. 20 - Sommet de l'épée du tumulus no 2 après restauration (face et revers).

    Image

    Fig. 21 - Sommet de l'épée du tumulus no 2 avant restauration : vestiges de la poignée en bois, avec sa base arquée fixée par deux rivets, et la joue partiellement conservée sur laquelle apparaissent 3, peut-être 4 rivets alignés.

    11C'est à A. Bertrand et H. Corot qu’on doit la mise en évidence d'un groupe d'épées en fer que G. Wamser proposera ultérieurement de dénommer "type de Magny-Lambert"18. Ce modèle, distinct des deux principales variétés définies pour les épées en bronze, se caractérise notamment par une longueur supérieure au mètre19 et une section losangique souvent soulignée par une nervure médiane. L'absence, en Bourgogne, de toute épée en bronze dans les tombes du Hallstatt ancien est à souligner ; on ne connaît à ce jour que deux exceptions, celles de Semoutiers20 et de Longvic-lès-Dijon21, qui représentent à dire vrai deux points périphériques par rapport à la zone de plus grande fréquence des tombes à épée bourguignonnes.

    12A Poiseul, on peut considérer que l'épée du tumulus 2 présente toutes les caractéristiques du type de Mindelheim : longueur actuelle de plus d'un mètre (103 cm, et à l'origine au moins 105 ou 110 cm) ; support de pommeau qui devait être surmonté autrefois d’une soie qui est ici sectionnée, mais dont la plaque inférieure comporte encore le trou de rivet décentré commun aux épées de cette série ; cannelures longitudinales clairement inspirées du décor de certaines épées en bronze de type Mindelheim22. L’épée du tumulus 3 se rattache égalemment à ce modèle par l'aspect général de sa poignée, même si elle s'en éloigne par quelques détails morphologiques (comme la présence de 2 rivets au sommet de la languette : cette particularité existe sur le type de Mindelheim, mais le cas semble rare). Le décor de fines stries longitudinales, gravées par groupes de 4, connaît un parallèle sur une épée en fer de Chavéria23. D'autre part, la section losangique à nervure centrale évoque les caractéristiques du type de Magny-Lambert tel que Corot a pu l’observer dans le Châtillonnais. Enfin, la longueur restituée, importante (env. 1 mètre) correspond également à un critère constant des épées regroupées sous le type de Magny-Lambert. Il faut cependant préciser que cette dernière catégorie reste mal définie et que la reconnaissance d'un type local d'épée en fer ne pourrait s'appuyer que sur une campagne de restaurations entreprise à grande échelle. A ce jour, l'hypothèse selon laquelle on aurait fabriqué et utilisé en Bourgogne une variante longue du type Mindelheim, en fer, demeure parfaitement envisageable.

    13Malgré un bon état de conservation, l'épée du tumulus 1 pose des problèmes d'attribution typologique du fait de ses caractères hybrides ; la longueur réduite (environ 80 cm), le bulbe conservé à la base de la languette et le dévoppement du talon trapézoïdal en font une arme proche du type de Gündlingen, malgré la présence de deux rivets ; la forme de la poignée avec ses deux rebords évoquerait plutôt le type de Mindelheim. La section losangique, bien visible après la restauration, renvoie de son côté au type de Magny-Lambert. Enfin, l'épée du tumulus 4 est dans un tel état de conservation qu’on ne peut en dire grand chose ; la longueur totale restituée (95 cm au moins) ainsi que la section losangique à nervure médiane, bien conservée, font cependant partie des caractères propres au type de Magny-Lambert.

    Image

    Fig. 22 - Sommet de l'épée du tumulus no 3 après restauration (face et revers).

    14Ainsi, la série de Poiseul permet d'examiner en détail des épées en fer restaurées dans de bonnes conditions, chose rare pour les armes de cette époque. Bien que l'absence de nettoyage soit soulignée par tous les auteurs comme un handicap majeur à l'étude typologique des épées hallstattiennes en fer, force est de constater que la restauration ne résoud pas tous les problèmes, loin de là. En son temps H. Corot avait bien perçu la nécessité d'individualiser en Bourgogne un type d'épée en fer distinct des séries classiques de Gündlingen et Mindelheim ; mais le cas de Poiseul, s'il tend à confirmer l'existence de ce groupe, montre aussi la complexité des paramètres typologiques qu'il convient maintenant d'étudier sur des séries plus importantes.

    15Il existe probablement en Bourgogne un type d'épée en fer original, mais ses caractères propres restent à définir.

    16La chronologie de ces épées en fer s'inscrit dans un débat général sur la datation des tombes bourguignonnes à l'intérieur du HaC, pour lequel la synthèse de G. Wamser fait actuellement autorité. Selon cet auteur, les épées en fer bourguignonnes appartiendraient comme les rasoirs qui leur sont associés à la phase récente du HaC, mais cette assertion repose sur des critères typologiques qui nous semblent insuffisants ; nous renvoyons pour ce point à la discussion détaillée sur la chronologie du Ha C bourguignon, infra (5.2.1, p. 53 sqq.).

    Image

    Fig. 23 - Epée du tumulus no  4, vestiges de tissus détachés de la surface de la lame, avant restauration.

    4.2 PHALÈRE

    17La phalère de bronze du tumulus 2 (fig. 24) possède un diamètre externe de 17,5 cm ; le diamètre du dôme central est de 12 cm, celui du bouton 3,4 cm, la hauteur maximale atteint 2 cm. Le rebord plat comporte deux bourrelets concentriques dont le plus grand, replié vers l'intérieur, renforce le pourtour. Le bouton central, au contour finement guilloché, est muni d'une bélière rectangulaire qui traverse la calotte par une simple fente ; les bords de la tôle étant grossièrement repliés sous l'anneau, la fixation du bouton était assurée essentiellement par la pression exercée vers l'intérieur, au moyen d’un lien organique, et qui plaquait ainsi la phalère sur son support.

    18La phalère a été recueillie à la gauche du squelette, à 30 cm du fémur ; sa position par rapport au corps et l'absence sur l'objet de toute trace d'élément organique ne nous éclairent guère sur la fonction de ces pièces décoratives, mais on peut toutefois rappeler ici les différentes hypothèses émises sur les objets analogues, ainsi que les arguments en faveur de l'une ou l'autre interprétation. Un état de la question a du reste été proposé récemment par V. Rychner et par G. Cordier24 : malgré les suppositions très diverses émises par différents auteurs (ornement de ceinture, pour V. Gross ; garniture de cuirasse, pour le Dr. Bonnemère, M. Hoernes et récemment R Schauer ; umbo de bouclier, pour E. von Sacken, en 1877 ; garnitures de casque, pour Fr. Heger), c’est l'appartenance au système du harnachement qui emporte l'assentiment du plus grand nombre. Comme le soulignait en son temps G. von Merhart, des éléments identiques peuvent être observés, à Munich, sur le harnachement de parade des chevaux bavarois au moment des Fêtes de la bière25. De fait, G. Kossack a pu proposer, pour les petites phalères bavaroises, une reconstitution qui semble tout à fait acceptable !26 d'autres problèmes subsistent pour les phalères de grande taille qui, comme à Poiseul, sont très souvent retrouvées dans des tombes ne livrant aucun objet de harnachement.

    Image

    Fig. 24 - Phalère en bronze du tumulus no  2, avers et revers.

    19A l'exception de l'interprétation comme umbo de bouclier, qui paraît peu probable pour les exemplaires hallstattiens27, les diverses fonctions prêtées à ces phalères s'appuient généralement sur des contextes funéraires dans lesquels chaque auteur a cru trouver un élément déterminant. Ainsi, H. Drescher a attribué au casque qu’il restitue pour la tombe 78 de la nécropole de Hallstatt les 2 phalères recueillies dans le même ensemble !28. De Býči Skála-Höhle, en Moravie (Tchécoslovaquie), proviennent entre autres objets deux phalères en bronze à décor de nervures concentriques, plates et sans calotte, qu'on considère comme faisant partie d'une cuirasse29 ; on en retrouve d’identiques dans le dépôt de Hassle en Suède30. L'exemplaire (du type à calotte et rebord plat) de la tombe 750 de Hallstatt !31 possède 9 chaînettes supportant des pendeloques en bronze, dont certaines anthropomorphes ; les chaînettes sont suspendues au rebord de la phalère par des trous pratiqués sur une moitié de la circonférence, ce qui indique un port en position verticale. Des accessoires identiques se retrouvent sur une fibule de la tombe 71632.

    20Ce rapide tour d'horizon des ensembles susceptibles d'étayer telle ou telle hypothèse concernant la fonction des phalères peut donc fournir des arguments convaincants, ou au moins de nature à justifier les interprétations proposées depuis le XIXe siècle, aussi variées soient elles. Cette constatation n'a pas de quoi surprendre et on peut envisager qu'un type d'objet connaisse, sous des variantes plus ou moins distinctes, des fonctions différentes. Le point commun à toutes les interprétations admissibles tient au caractère ornemental de ces objets. A ce stade du raisonnement, on peut se demander si les phalères ont connu une évolution typologique significative correspondant à un changement fonctionnel.

    21Le seul classement dont on dispose aujourd'hui pour les phalères de grand modèle, celui de G. von Merhart, repose essentiellement sur des critères morphologiques ; cet auteur distingue 2 groupes dans la série prise en compte, soit environ soixante exemplaires provenant de gisements palafittiques : un premier groupe à calotte et un second à rebord. Depuis G. v. Merhart, aucune classification d'ensemble n'est venu compléter ou réviser ces propositions.

    Image

    Fig. 25 - Phalères en bronze de Saulces-Champenoises (d'ap. Flouest 1984) ; éch. 1 : 2.

    22Selon G. v. Merhart, le premier groupe de phalères présente une calotte hémisphérique tendant vers une forme conique. Les phalères des sites palafittiques d'Auvernier sont rangées dans ce type. Le second groupe défini par G. v. Merhart se caractériserait par une rupture marquée entre le rebord plat et la calotte centrale bombée ; les rebords seraient dans ce groupe indifféremment repliés ou plats, voire très légèrement redressés vers le haut. L'étude rapide des décors ne convainc pas G. v. Merhart de leur utilité comme critère de classement ; pourtant ils ne nous paraissent pas dénués de tout intérêt typo-chronologique ; ainsi le décor de bossettes33 est caractéristique des phalères du Bronze final, les phalères hallstattiennes ayant au contraire une calotte exclusivement lisse. Le décor en guillochis sur le pourtour du bouton n'apparait que sur les exemplaires hallstattiens (Mindelheim, Pullach). D’autre part, les nervures concentriques ornent aussi bien les phalères du BF III que celles du HaC, mais pour ces dernières elles sont disposées uniquement sur le rebord plat de la phalère34 (ici fig. 25), alors que sur les phalères du BF III elles se répartissent sur toute la surface de la calotte.

    23On a pu rapprocher35 le bouton surmonté d'une cupule de la phalère de Saulces-Champenoises36 d’un exemplaire de Maisach-Gerlinden37. La phalère de Poiseul-la-Ville appartient au groupe 2 de G. von Merhart, étant apparentée aux exemplaires de Mindelheim, tumulus 738, de Lengenfeld39 et Saulces-Champenoises (fig. 25). La phalère de Lengenfeld présente, comme celle de Poiseul, une nervure sur le plat du rebord. Le décor en guillochis sur le bouton de notre exemplaire appelle des comparaisons avec celui des phalères de la tombe de Pullach.

    24La distinction morphologique introduite par G. v. Merhart entre les phalères à calotte hémisphérique et celles à calotte bombée et rebord plat peut correspondre, selon nous, à 2 phases chronologiques, l'une du BF III et l'autre du HaC. En effet, la carte de répartition (fig. 26) montre pour le HaC une concentration importante en Bavière, alors qu'à la période précédente, c'est la zone palafittique qui rassemblait l'essentiel du corpus40. Il s'avère aujourd'hui que la plupart des phalères répertoriées datent du BF IIIb, comme le montrent les découvertes d’Auvernier, Basse-Yutz, Vaudrevanges, Vénat, Sublaines pour ne citer que des contextes parfaitement datés. Ces ensembles sortant du cadre de notre étude, nous renvoyons à l’inventaire récent de G. Cordier, mis à jour pour la France, la Suisse et la Bavière41 Au HaC, les quelques exemplaires répertoriés en dehors de la Bavière (fig. 26) se retrouvent sur des sites généralement éloignés les uns des autres, et en bien moindre quantité que dans cette région. Quelques pièces atteignent même la Grande-Bretagne42. On peut conclure de ces observations et des similitudes observées entre certaines découvertes (comme les phalères de Poiseul, Saulces-Champenoises, Lengenfeld et Mindelheim) qu’au HaC la diffusion des phalères s’est faite à partir de la Bavière principalement vers le "Westhallstattkreis"43. Cette situation, caractérisée par un déplacement du centre de production de ces objets et par un net repli de leur diffusion (à la fois quantitatif et chorologique) correspond à l'essoufflement d'une production qui, florissante au BF IIIb, s'éteint rapidement au HaCl. L'examen des nombreux contextes bavarois disponibles pour ces objets confirme cette datation haute44. C'est dans ce courant d'échanges venus de l'Est, et tout à fait caractéristique de cette période, que s'inscrivent les trois découvertes françaises pour le HaC, Chavéria (tumulus 16), Saulces-Champenoises et Poiseul-la-Ville.

    Image

    Fig. 26 - Carte de répartition des phalères en bronze du Hallstatt ancien : 1 Inis Kaltra ; 2 Llynfawr ; 3 Osgodby ; 4 Londres ; 5 Sompting ; 6 Court-Saint-Etienne ; 7 Saulces-Champenoises ; 8 Poiseul ; 9 Chavéria ; 10 Eskelhelm ; 11 Triglitz ; 1. Ellingen ; 13 Wiesenthau-Schlaifhausen ; 1. Lengenfeld ; 15 Oberwiesenacker ; 16 Kissing ; 17 Esting ; 18 Gernlinden ; 19 Pullach-Nord ; 20 Fürstenfeldbruck ; 21 Mindelheim ; 22 Gilgenberg ; 23 Como-Ca'Morta ; 24 Chiavari ; 25 Hallstatt.

    25Liste des phalères du HaC (carte de répartition, fig. 26)

    26Irlande

    271. Inis Kaltra, Co. Clare (O'Connor 1975, p. 220)

    28Grande-Bretagne :

    292. Llynfawr (ibid., p. 219)

    303. Osgodby (ibid., p. 220)

    314. Londres (ibid., p. 216 et fig. 1)

    325. Sompting (ibid., p. 219)

    33Belgique

    346. Court-Saint-Etienne (E. Mariën, Trouvailles du champ d'urnes et des tombelles hallstattiennes de Court-Saint-Etienne, Bruxelles 1958, p. 78, fig. 10)

    35France

    367. Saulces-Champenoises (Ardennes) (Flouest 1984) (id fig. 25)

    378. Poiseul, tumulus 2 (Côte-d'Or)(ici fig. 8, 4 et fig. 24)

    389. Chavéria, tumulus 16 (Vuaillat 1977, p. 99, fig. 63, 1 et 2)

    39Danemark

    4010. Eskelhelm, 12 ex. (Pare 1989, p. 89, fig. 9,4)

    41RFA

    4211. Triglitz, Ostprignitz (Kossack 1954, p. 177, fig. 28B, 13)

    4312. Ellingen, Ldkr. Weissenburg-Gunzenhausen (Hoppe 1986, pl. 124, 5)

    4413. Wiesenthau-Schlaifhausen, Ehrenbürg (M. Nadler, "Umenfelderzeitliche Deponierungen auf der Ehrenbürg", Das Arch. Jahr in Bayern 1988, p. 60, fig. 32, 2-4 et sans doute aussi fig. 32,1-3 ; autre dépôt, fig. 32, 4 et 5)

    4514. Lengenfeld, tombe 2 (Kossack 1954, p. 173, fig. 24B, 10 et 11 ; 1959, fig. 14,3)

    4615. Oberwiesenacker, tombes 4 et 6 (Kossack 1954, p. 176, fig. 27B, 8 ; 1959, fig. 2, 18 ; Unterwiesenacker pour Torbrügge 1979, pl. 89,10)

    4716. Kissing, Lkr. Aichach-Friedberg (W. Czysz, G. Krahe, "Ausgrabungen und Funde in Bayerisch-Schwaben 1979", Zeitschr. des Hist. Ver. für Schwaben 74,1980, 36, fig. 11, 7 et 8)

    4817. Esting (Kossack 1954, p. 166, fig. 17C, 1 ; 1959, pl. 61, 5)

    4918. Gernlinden (Kossack 1954, p. 168, fig. 19B, 17 ; 1959, pl. 60, 17)

    5019. Pullach-Nord (Kossack 1954, p. 169, fig. 20C, 12-14 ; 1959, pl. 79,12-14)

    5120. Fürstenfeldbruck (Kossack 1954, p. 154-155)

    5221. Mindelheim (Kossack 1954, p. 165, fig. 16B, 5)

    5322. Gilgenberg (Kossack 1954, p. 177, fig. 28A, 13)

    54Italie

    5523. Como-Ca'Morta, Tomba del Carrettino, 2 fragments (rens. R. De Marinis)

    5624. Chiavari, tombes 74c et 117c (N. Lamboglia, "La terza campagna di scavo nella necropoli ligure di Chiavari", Riv. St. Lig. XXXII (1-2), 1966, fig. 26, p. 271 (tombe 74c) ; et P. Zucchi, "La quinta campagna di scavo nella necropoli di Chiavari (1969)", Riv. St. Lig. XLIV (1-4), 1978, fig. 16 (tombe 117c).

    57Autriche

    5825. Hallstatt, nombreux exemplaires (Kromer 1959).

    4.3 RASOIRS

    59Trois des 4 sépultures de Poiseul ont livré des rasoirs : 1 dans le tumulus 1 (fig. 5, 2), 1 dans le t. 2 (fig. 8, 3), 2 dans le t. 3 (fig. 12, 5 et 6). Trois de ces objets appartiennent à des types connus, mais le dernier (fig. 12, 6) ne semble avoir aucun parallèle. Nous ne reviendrons pas ici sur le trait régional caractéristique qui associe épée et rasoirs dans les sépultures du HaC. On a pensé depuis la fin du XIXe s.45 qu'il y avait là l'expression funéraire d'une "aristocratie guerrière" liée à un insigne et à un rite particuliers.

    60Le rasoir en bronze du tumulus 1, considéré comme le type d'une série (type Poiseul), appartient au groupe des rasoirs à un seul tranchant, lame ajourée et anneaux de suspension, qui se rencontrent fréquemment dans les sépultures bourguignonnes du HaC. Il est identique à un exemplaire du Montceau-Milon à Magny-Lambert46. Le rasoir en bronze du tumulus 2 est, quant à lui, répertorié dans le type Dampierre ; il est analogue à l'exemplaire du tumulus de la ferme de Battault à Aignay-le-Duc47 Le rasoir trapézoïdal en fer du tumulus 3 ne trouve aucun parallèle dans le "West-hallstattkreis", comme le confirme l'inventaire récent de A. Jockenhövel (1980)(même s'il faut relativiser cette constatation par le fait que l'auteur ne considère que les objets en bronze). La forme trapézoïdale et la présence d'un anneau de suspension latéral permettent néanmoins un rapprochement avec les rasoirs de type Endingen, Flörsheim et Unterstall. Les deux premières de ces sépultures éponymes sont des tombes à incinération dont la céramique combine des éléments de type "Champs d'Urnes" et hallstattiens.

    61En revanche, le rasoir en fer du tumulus 3, en forme de croissant, peut être rapproché d'un exemplaire également en fer de Haute-Alsace, recueilli à Königsbruck, tumulus 14, sép. 9, dans un contexte du HaC48. La même association typique se retrouve pour les rasoirs en fer, en forme de croissant, de deux tumulus de Bannwil, en Suisse : tumulus I de Rüchihözli49 et tumulus X de Moosbann50 Les découvertes d'objets analogues en Châtillonnais ne sont pas datées avec autant de précision : tumulus 2 du Puits-de-Nod à Nod-sur-Seine par exemple51. Certains des objets locaux peuvent du reste appartenir au HaD aussi bien qu'au HaO52. Quoi qu'il en soit, l'originalité et le nombre des rasoirs (en bronze ou en fer) découverts dans les sépultures du HaC et D en Châtillonnais plaident largement en faveur d'une production locale.

    62Du point de vue chronologique, A. Jockenhövel53 reprend l'argumentation de G. Wamser54 selon laquelle les tombes à rasoirs du Jura comme de Bourgogne n'appartiennent pas au premier horizon hallstattien (HaC1), caractérisé par l'épée de Gündlingen et les incinérations à céramiques pourvues d'un col évasé, mais bien au HaC2. Les rasoirs sont associés dans les tombes de ce deuxième horizon à des armes tardives comme les épées à antennes. En fait, comme nous l'avons déjà indiqué à propos des épées, le système chronologique de G. Wamser, adopté depuis 1975 par les auteurs allemands pour le HaC de l'Est de la France55, repose sur une argumentation limitée à quelques ensembles dont la datation peut être remise en cause (v. infra, p. 53 sqq.).

    4.4 PARURE

    4.4.1 BRACELETS

    63Le tumulus 1 a livré (fig. 5, 4) un bracelet en fer fragmentaire et très corrodé ; il s'agit apparemment d'un simple jonc de section circulaire, sommairement décoré d'incisions transversales en petits groupes de 3 ou 4. Ce type de bracelet est commun à tout le Premier Age du Fer en Châtillonnais56.

    64Avec son décor zoomorphe, le bracelet du tumulus 2 (fig. 8, 2 et photo fig. 27) constitue une des trouvailles les plus curieuses de la nécropole. C'est un bracelet ouvert dont les extrémités sont traitées en tampons massifs figurant des têtes animales, probablement imaginaires. L'intérêt de ce détail ornemental vient non seulement de la rareté des représentations zoomorphes à cette époque, mais aussi de la façon particulièrement expressive dont l'artisan a su évoquer, avec une remarquable économie de moyens, les gueules affrontées de ces animaux fantastiques57. La section du bracelet est très particulière : de base losangique, elle se distingue par deux faces internes légèrement concaves ; les faces externes, qui sont au contraire à peine renflées, s’ornent de longues incisions obliques limitées, au moins d'un côté, par deux groupes de 3 petites incisions transversales. En dépit de sa rareté, ce type de section complexe présente certaines analogies avec celle d'autres bracelets à tampons décorés découverts de part et d'autre du Rhin58 où l'on rencontre deux séries comparables : l'une rubannée, l'autre de section rappelant celle de notre exemplaire. Ces bracelets sont bien datés du HaD1 dans les ensembles funéraires où on les connaît59, mais on ne doit pas en conclure pour autant que le bracelet de Poiseul s'inscrit dans un horizon aussi tardif. Même s'il s'agit là d'un objet exceptionnel au HaC, on rencontre dès cette époque, en Châtillonnais, des bracelets en fer à tampons associés à de grandes épées en fer typiques60.

    Image

    Fig. 27 - Bracelet en bronze du tumulus no 2, profil (a) et tampons (b).

    65Dans le tumulus 3 se trouvait un bracelet d’une finesse remarquable (fig. 12, 1), également ouvert, mais dont les tampons sont ici réduits à deux petits troncs de cônes, terminant des extrémités amincies. Le décor se limite à des incisions transversales, alternativement isolées et groupées par 3. De petits tampons de ce type se rencontrent occasionnellement sur des bracelets recueillis dans des tumulus hallstattiens, mais l'association avec l'épée en fer est incertaine61.

    66Le bracelet du tumulus 4 (fig. 15, 2), avec sa section losangique et son décor en chevrons, ne correspond pas davantage à un modèle dont nous puissions citer des exemples similaires ; il rappelle cependant les bracelets du Bronze final qui ne possèdent pas les petits tampons à peine individualisés, à Poiseul, aux extrémités du jonc.

    4.4.2 ANNELET EN BRONZE

    67Il y a peu à dire du petit anneau, décoré d'incisions, qui a été recueilli dans la tombe du tumulus 1, si ce n'est qu'il appartient très vraisemblablement au domaine de la parure ou de l'habillement (fig. 5, 3). A l'intérieur de l'une ou l'autre de ces catégories, il a pu avoir des fonctions très diverses, que le contexte ne nous permet pas d'élucider.

    4.4.3 PERLE EN TERRE CUITE

    68L'identification de cet objet (fig. 12, 7) comme perle de collier ou pendentif est bien assurée par sa position dans la tombe du tumulus 3, au niveau du cou. Il est intéressant de noter, après d'autres62, que de telles perles ne manqueraient pas d'être considérées comme des fusaïoles si on les recueillait hors contexte ou en habitat.

    69Si les perles ne sont pas exceptionnelles dans les tombes à épée du HaC63 (et dans ce cas on les retrouve fréquemment isolées au niveau du cou ou près de la tête), on ne répertorie à ce jour que 4 exemples de perles en terre cuite dans des tombes de ce genre. La position des perles n’est bien attestée que dans les tumulus 1 et 4 de Rubenheim (au niveau du cou)64 et dans le tumulus du Tremblois à Magny-Lambert (près de la mâchoire)65.

    Image

    Fig. 28 - Chaudron en bronze du tumulus no  1.

    4.5 VAISSELLE

    4.5.1. LE CHAUDRON

    70C'est un récipient en tôle martelée (fig. 5, 5 et photo fig. 28), dont la lèvre repliée vers l’intérieur forme un bourrelet assurant la rigidité de l'ensemble ; le bord est constitué par un méplat horizontal avec une arête prononcée vers l'extérieur ; le repli interne a été martelé avec soin et demeure visible sous la forme d'une ligne horizontale à environ 1 cm sous la lèvre. Diam. 30,3 cm ; haut. 18,2 cm (cuve du chaudron) ; épaisseur moyenne de la paroi 0,04 cm ; haut, des attaches d'anses 11 cm.

    71Parfaitement préservé dans la sépulture, ce chaudron n'a subi qu'une restauration minimale : seul un manque de la cuve a dû être complété. Le récipient a conservé ses deux anses ainsi que ses 4 attaches cruciformes (fig. 29), à l'exception d'une patte de fixation brisée (mais l'extrémité est en place sous le rivet) qui, probablement déplacée par un animal fouisseur, a été retrouvée à lm du corps. Chaque attache d'anse est fixée à la cuve par 3 rivets, coniques à l'extérieur ; le martelage interne a été effectué de façon à ce que les rivets de fixation des attaches d'anses soient arrondis à l'intérieur, et matés sur leur pourtour. Le fond comporte un ombilic clairement délimité, d'un diamètre de 10 cm. Quant au décor, il se limite à une bande haute de 3,7 cm suivant la lèvre sur son bord externe, portant une série de motifs finement gravés. L'artisan a d'abord tracé, en s'appuyant probablement sur le bord du vase, 10 lignes parallèles destinées à lui servir de guides. La bande inférieure ainsi définie a reçu une frise de triangles hachurés, pointe en bas ; le registre supérieur est occupé par une série de métopes obtenues en faisant alterner des plages lisses et des groupes de 4 filets transversaux. Le bronzier a utilisé 3 des 7 bandes restantes pour faire apparaître, sur le fond du vase laissé lisse, les méandres remplis de hachures obliques et limités par des bandeaux transversaux de lignes verticales. Les deux anses, identiques, sont constituées d'un jonc finement torsadé et comportent des extrémités élégamment repliées en col de cygne.

    Image

    Fig. 29 - Détail des attaches d'anses du chaudron en bronze du tumulus no  1.

    72Ce chaudron appartient au type à attaches cruciformes ("Kreuzattaschenkessel") étudié par G. v. Merharf66 ; l'exemplaire de Poiseul se range dans le groupe C défini par cet auteur, et dont une publication récente nous permet d'avoir une liste à jour67. Il faut cependant retirer des 4 exemplaires français (outre Poiseul : Buchères, Cravant et Savoyeux) l'exemplaire du "tumulus du Tremblois" de Savoyeux (Haute-Saône) qui, d’après la description du fouilleur, aurait eu un profil en S incompatible avec le groupe C de von Merharh68. Relativement répandu (il est actuellement connu sur 45 sites)(v. la carte fig. 30), le chaudron à attaches cruciformes a une chronologie assez lâche : il apparaît en effet au Bronze final IIIa (Blanot, Côte-d'Or) pour demeurer en usage jusqu'au HaD169, voire D370. On notera ici que grâce à la découverte du dépôt de Blanot, l’un des types de chaudrons à attaches cruciformes les plus anciens est attesté en Bourgogne. Quant aux chaudrons du groupe C, leur datation est entièrement comprise dans la période hallstattienne ; certains exemplaires, comme ceux de Hallstatt, tombe 60071 ou de Padoue72 appartiennent indubitablement au HaC.

    73Du point de vue chorologique, la masse des chaudrons et attaches d'anses du groupe C de G. von Merhart provient du caput Adriae, où deux groupes peuvent être distingués, l'un en Slovénie, l'autre en Vénétie et dans les vallées alpines qui l'irriguent. Des exemplaires plus dispersés se rencontrent au nord des Alpes, et jusqu'en Bourgogne, où les découvertes de Buchères et de Cravant sont les plus occidentales que l'on connaisse.

    Image

    Fig. 30 - Carte de répartition des chaudrons à attaches cruciformes du type C de G. von Merhart (d’ap. Egg 1985). 1 Aislingen ; 2 Asperg ; 3 Friedrichsfeld ; 4 Herbertingen-Hundersingen ; 5 Merdingen-Ihringen ; 6 Mössingen-Belsen ; 7 Rehling ; 8 Buchères ; 9 Cravant ; 10 Poiseul-la-Ville ; 11 Asolo ; 12 Castel Novo ; 13 Caverzano ; 14 Ellen ; 15 Lozzo di Cadore ; 16 Mel ; 17 Montebelluna ; 18 Padua ; 19 Beram ; 20 Dolenjske Toplice ; 21 Libna ; 22 Magdalenska gora ; 23 Medvedjek ; 24 Nesazio ; 25 Pičugi ; 26 Rifnik ; 27 Šmarjeta ; 28 Stična ; 29 Sv.Lovrenc ; 30 Sv.Petar Ludbreški ; 31Sveto ; 32 Vače ; 33 Vintarjevec ; 34 Zamarkovi ; 35 Hallstatt ; 36 Helpfau-Uttendorf ; 37 Hof i. Leithagebirge ; 38 Kleinklein ; 39 Pfaffstetten ; 40 Ramingstein ; 41 Býči-skála-Höhle ; 42 Červené Pořiči-Svihov ; 43 Ártánd ; 44 Regöly ; 45 Somlόszölös.

    74Le décor de triangles hachurés est un poncif de la vaisselle, tant en bronze qu’en céramique, de la culture ancienne de Golasecca, mais sur la vaisselle métallique on le rencontre en Italie tout comme, par exemple, en Slovénie. Une frise incisée associant grecques (obtenues de la même façon que les méandres de Poiseul) et triangles hachurés peut être observée aussi bien sur les chaudrons à attaches d’anses cruciformes de Unterach73, Wies74 et Pizzughi75 que sur des vases en bronze d'Italie du Nord et du monde alpines76.

    75Les deux autres chaudrons de groupe C qui sont actuellement connus en France, ceux de Cravant et de Buchères, méritent un examen détaillé. Le premier77, conservé au Musée d’Auxerre (fig. 31), provient vraisemblablement d’un sépulture tumulaire, mais les conditions de la découverte sont inconnues. Le décor finement incisé ne se distingue de celui de Poiseul que par l’agencement différent des registres supérieurs : on notera l'emploi du décor "a tremolo" qui se retrouve, entre autres, sur les plaques de ceinture du HaD1. Le secondes78, découvert dès 1806, est conservé au Musée de Troyes (fig. 32 et 33). Il se distingue des précédents par son profil légèrement caréné et surtout par sa technique de fabrication, peu usitée pour les récipients de ce type : la cuve est en effet coulée, seule la lèvre ayant apparemment subi un martelage (qui a eu pour effet de dégager un léger bourrelet interne sous le bord, comme sur les exemplaires chaudronnés). La pastille de bronze bien visible sur la fig. 32d ainsi que sur le dessin (fig. 33) doit correspondre à un défaut de coulée repris à la fabrication par le bronzier79. Bien que le chaudron de Buchères soit muni d'anses torsadées comme la plupart des exemplaires de la série, il faut noter l'absence de tout décor sur la panse.

    Image

    Fig. 31 - Chaudron de Cravant (éch. 1 :3).

    4.5.2. LA SITULE

    76Avec son corps tronconique assemblé en 6 plaques de tôle rivetées, son col réduit pourvu de 2 côtes au repoussé, sa lèvre ourlée et ses anses rubanées fixées par des rivets au niveau de la carène, la situle du tumulus 3 de Poiseul se rattache au groupe maintenant bien connu des situles de type Kurde80 (fig. 13, 3 et photos fig. 34 et 35). Elle mesure après restauration 55,5 cm de hauteur pour un diamètre de 44 cm à la lèvre.

    77Le récipient a été exclusivement obtenu par l'assemblage de tôles rivetées, préalablement découpées en fonction du profil qu'on désirait obtenir. Le fond, les parois et le bord ont d'abord été montés selon cette méthode, l'assemblage par rivets étant complété par un travail de martelage dont les traces demeurent bien visibles sur certaines portions de l’intérieur (fig. 36, b). Les anses en ruban ont ensuite été fixées de la même manière. Plusieurs pièces rapportées, maintenues à l'intérieur de la paroi par 1 ou 2 rivets, constituent des réparations dont il est difficile de dire si elles ont été effectuées après une longue durée d'utilisation ou dès la fabrication du vase. En revanche, une reprise de malfaçon par surcoulée (fig. 34, h) est certainement due à un bronzier expérimenté qui peut tout à fait être le fabricant du récipient.

    Image

    Fig. 32 - Chaudron de Buchères : a, vue générale ; b et c, détail des attaches d'anses ; d, pièce rapportée sur la cuve.

    Image

    Fig. 33 - Chaudron de Buchères (éch. 1 : 3).

    Image

    Fig. 34 - Situle en bronze du tumulus no  3, vue générale.

    78L'histoire de ce type de situle est ancienne puisqu'en Italie et dans les Carpathes, il est attesté dès le XIIIe s. av. notre ère81. D'abord étudiées par G. von Merhart, puis par M.V. Giuliani-Pomes, G. Camporeale et enfin L. Pauli82, ces récipients souvent de grande taille se rencontrent essentiellement en Italie et à l'Est des Alpes, avec une faible diffusion au Nord et à l'Ouest de l'arc alpin83 (fig. 37). M. Egg a montré récemment84 que contrairement à la proposition de L. Pauli, il semble préférable de séparer les situles à anses rubanées (type Kurd) des exemplaires sans anses ("henkelloser Typ"), dans la mesure où les cartes de répartition font apparaître des diffusions nettement différenciées ; celle des situles sans anses est centrée sur l'arc alpin oriental, alors que le type Kurd, le mieux attesté en Etrurie, est diffusé dans l'ensemble du monde hallstattien. Cette distinction morphologique et chorologique tend à suggérer une origine étrusque pour les exemplaires découverts dans les riches tombes du HaC qui fournissent les points les plus occidentaux de la carte, qu'il s'agisse de La Côte Saint-André85, de Poiseul ou de Kappel am Rhein86. Cette hypothèse peut trouver une confirmation dans l'association, à Poiseul, d'une situle de type Kurd avec une phiale côtelée qui est selon toute probabilité originaire de Vetulonia (v. infra).

    Image

    Fig. 35 - Situle en bronze, détail d'une anse.

    79La détermination des ateliers à l’intérieur de chaque groupe, notamment pour le type Kurd, se heurte à l'insuffisance des observations morphologiques et techniques. Le seul essai tenté dans ce sens, et avec succès, est celui de G. Camporeale qui a pu déterminer au sein du corpus italien, grâce à la forme arrondie de la languette fixant l'anse au corps du vase, une série de situles issues des ateliers de Vetulonia.

    80Au plan chronologique, les situles du groupe Al de Giuliani-Pomes, dans lequel se range l'exemplaire de Poiseul, apparaissent en Etrurie dès le début de la période orientalisante, qu'on place aujourd'hui dans le dernier quart du Ville s.87 ; mais c'est essentiellement dans la première moitié du VIIe siècle que le type se répand en Etrurie et, semble-t-il, en dehors de la région.

    81L'exemplaire le plus ancien actuellement connu pour ce groupe est, selon Luca Cerchiai, celui de la tombe 1036 de Veii, Casale del Fosso, daté vers 730 av. J.-C88 ; mais l’essentiel des datations disponibles en Italie semble se placer aujourd'hui dans la première moitié du VIIe s., avec quelques rares exemplaires plus tardifs. On rencontre par exemple à Este, dans la tombe Ricovero 234, une situle de type Kurd identique à celle de Poiseul, associée à un abondant mobilier qui permet à G. Fogolari et O.-H. Frey de placer la tombe dans leur période "II tardo"89. Ces auteurs attribuent à la même phase chronologique la tombe Rebato 100 qui a livré, entre autres documents, un aryballe protocorinthien bien daté du milieu du VIIe s.90. Le contexte le plus récent pour la série serait celui de l'inhumation la plus ancienne de la tombe "della Pania" à Chiusi, que M. Cristofani date du troisième quart du VIIe s.91.

    Image

    Fig. 36 - Situle en bronze, détails techniques, traces de martelage : a, fixation interne des anses rivetées ; b à g, aspect des rivets à l'intérieur de la cuve, pièces rapportées (réparations) ; h, reprise d'une malfaçon par surcoulée.

    Image

    Fig. 37 - Carte de répartition des situles de type Kurd (d'ap. Egg 1985 et Cerchiai 1988). 1 Oss ; 2 Baarlo ; 3 Poiseul-la-Ville ; 4 La Côte-Saint-André ; 5 Býči-skála-Höhle ; 6 Kappel am Rhein ; 7 Aislingen ; 8 Aichach ; 9 Hallein ; 10 Hallsttat ; 11 Frög ; 12 Magdalenska gora ; 13 Kleinklein ; 14 Sesto Calende ; 15 Padua ; 16 Bologna ; 17 Populonia ; 18 Vetulonia ; 19 Marsiliana d'Albegna ; 20 Chiusi ; 21 Fabriano ; 22 Campovalano ; 23 Veii ; 24 Palestrina ; 25 Pontecagnano.

    82En conclusion, il demeure difficile de déterminer si la situle de Poiseul a été fabriquée dans la région de Hallstatt ou en Etrurie, celte dernière hypothèse étant cependant la plus vraisemblable. En revanche, on peut considérer avec une relative certitude qu'il s'agit d'un objet datable de la première moitié du VIIe s. av. J.-C., et donc d'un précieux jalon pour la chronologie absolue des tombes de Poiseul.

    Image

    Fig. 38 - Phiale en bronze du tumulus no  3 de Poiseul, vue du dessus et de trois-quart.

    4.5.3. LA PHIALE

    83La phiale de Poiseul (fig. 12, 4 et photo fig. 38) se rattache au groupe des coupes en tôle de bronze martelées que O.-H. Frey désigne sous le nom de "type Colmar", par référence à l'exemplaire de la tombe d'Appenwihr (fig. 39). Dans l'état actuel des inventaires, on ne connaît en dehors de ces deux sites qu'une seule autre découverte au Nord des Alpes, celle d'une tombe de Francfort (fig. 40) qui a également livré une situle étrusque en bronze, du type à attaches d'anses en demi-lune. Il s'agit néanmoins d'un modèle abondamment représenté en Italie, où, après les travaux de G. Camporeale qui comptait en 1967 plus d'une centaine d'objets analogues, P.H.G. Howes Smith a aujourd'hui doublé cet inventaire. On sait depuis longtemps92 que ces coupes dérivent d’un modèle oriental, dont l’adoption en Etrurie caractérise bien le courant d'influences marquant la culture matérielle étrusque de la deuxième moitié du Ville et du VIIe s. On doit cependant à G. Camporeale la distinction essentielle entre les objets importés et ceux qui ont pu être fabriqués en Etrurie : les premiers (type A) se distinguent par un col qui peut être droit ou concave, des côtes larges et bien formées, en fort relief ; les imitations étrusques (type B) ont un col toujours cylindrique et des côtes plus fines, moins marquées. C'est de toute évidence à la seconde catégorie qu'appartient la phiale de Poiseul, comme du reste l'exemplaire de Francfort93. Les recherches de G. Camporeale permettent également de préciser l'origine de ces coupes et leur chronologie. Si le type A de cet auteur semble relativement courant en Italie, le type B, inconnu en Orient, ne se rencontre que sur 3 sites étrusques: une seule phiale est connue à Chiusi, quelques exemplaires seulement à Marsiliana94, et pas moins de 27 à Vetulonia, qui peut être considérée comme l'un des ateliers producteurs de ces objets en Etrurie. Il faut ajouter à ces découvertes quelques points qui dessinent une diffusion réduite en Italie du Nord (Bologne et Côme), jalonnant les voies de passage des Alpes vers le monde hallstattien95 (v. la carte fig. 41). Le classement des phiales côtelées a été repris depuis par P.H.G. Howes Smith qui confirme l'attribution du type B de Camporeale (= son groupe 10) à Vetulonia, tout en concluant à l'existence d'autres ateliers en Etrurie, notamment méridionale.

    84La distinction entre les phiales orientales et leurs copies étrusques n’est pas sans conséquence sur la chronologie, même si les imitations n’ont pas tardé à reproduire un modèle très apprécié à l’époque : on rencontre en effet des phiales côtelées de type A et B dans les plus anciens contextes funéraires de Vetulonia, comme les "circoli degli Acquastrini" et "del Monile d'Argento". Les phiales importées, apparues au tout début de la période orientalisante, sont encore en usage dans le courant du VIIe s. : on peut en citer un exemplaire (du reste associé à une situle de type Kurd) dans la célèbre tombe Bernardini, à Palestrina, datée du début du deuxième quart du VIIe s.96. Cinq phiales de ce même type A se trouvent encore, dans la tombe II de Satricum, dans un contexte funéraire appartenant pour l'essentiel au troisième quart du VIIe s., la sépulture étant enfouie vers 62097. De son côté, le type B est attesté dès la fin du Ville / tout début VIIe s. dans la tombe Benacci 397, qui appartient au Villanovien III98 ; la "tomba del Carrettino" à Como - Ca'Morta, placée par Kossack au HaC199, date également des environs de 700 selon R. De Marinis100. On peut enfin citer, comme contexte relativement tardif (mais l'homogénéité des dépôts n'est pas pleinement assurée), la dizaine d'exemplaires recueillie au sein du deuxième groupe d'offrandes de la "Tomba del Duce" à Vetulonia, pour lequel G. Camporeale propose la date de 625 av. J.-C. environ101.

    Image

    Fig. 39 - Phiale d'Appenwihr.

    85En ce qui concerne la tombe d'Appenwihr, on connaît les incertitudes qui pèsent sur la datation des vases importés de cette sépulture : après une datation très tardive102 la pyxide en bronze a été considérablement vieillie par la révision des dates admises en Etrurie pour le début de la période orientalisante103. Cl. Rolley a cependant observé que le support de l'anse rapportée au sommet du fleuron avait d'abord été soudé, dans un premier temps, sur une autre face. Ce travail implique un remaniement qui peut avoir été effectué dans la première moitié du VIIe s., mais pour lequel on ne dispose d'aucun repère sûr104. On notera cependant que cette fourchette chronologique s'accorde bien, selon nous, avec la datation des phiales côtelées de type B en Italie.

    Image

    Fig. 40 - Phiale de Francfort, tumulus 12 de Stadtwald.

    Image

    Fig. 41 - Carte de répartition des phiales côtelées de type Colmar (d'ap. O.H. Frey). 1 Francfort ; 2 Appenwihr ; 3 Poiseul ; 4 Como ; 5. Este ; 6 Bologna ; 7 Chiusi ; 8 Marsiliana d'Albegna ; 9 Vetulonia.

    86Dans le tumulus 12 de la Frankfurter Stadtwald, la phiale côtelée (fig. 40) est notamment associée à une situle étrusque (Fig. 44) dont on peut penser qu'elle a été importée à l'intérieur du même service. Le contexte funéraire est placé par F. Fischer au HaC1105.

    87La phiale de Poiseul, d'origine étrusque, peut donc être considérée comme une importation de la première moitié du VIIe s. av. J.-C.

    Image

    Fig. 42 - Céramique recueillie dans les tumulus 2 à 4. Ech. 1 :2.

    4.6 CÉRAMIQUE

    88Les tombes de Poiseul ne comportent aucun dépôt de vase céramique, qu’il s'agisse de récipients entiers ou de fragments. En revanche, de petits tessons ont été recueillis dans la masse des tertres. Ces témoins ne permettent en aucun cas de reconstituer un profil de vase, ce qui peut s'expliquer à Poiseul par la fouille non exhaustive des tumulus. Il faut cependant observer que, sur les sites ayant bénéficié de dégagements extensifs, on retrouve de la même façon de petits tessons éparpillés dans la masse des tertres. La présence systématique de tels vestiges non seulement dans les strates de terre, mais aussi dans les couches de pierres constituant les tumulus permet d’écarter l’hypothèse d’un apport de terre provenant d'habitats voisins. On est au contraire en présence d’une manifestation qui doit faire partie du rite funéraire au moment de l’édification du tumulus106.

    89Le seul objet en céramique est le "disque" recueilli dans le tumulus 2 (fig. 42, 1). Il s'agit en fait du fond d'un vase soigneusement découpé et percé au centre d'un trou d’environ 1 cm de diamètre. La fonction de cet objet est inconnue, bien qu'un tel aménagement témoigne sans aucun doute d’une utilisation déterminée.

    90Les autres fragments appartiennent sans exception à la catégorie de la vaisselle domestique. On reconnaît un certain nombre de coupes tronconiques dont le marli horizontal ou incliné s'orne quelquefois de cannelures (fig. 42, 7 et 14). Un fragment de panse décorée (fig. 42, 8) doit appartenir à une grande coupe à motifs géométriques comme on en rencontre fréquemment au BF IIIb. Les autres fragments identifiables, quand il ne s'agit pas de simples bords facettés également caractéristiques des ensembles du Bronze final, peuvent être rapportés à des pots globulaires à lèvre déversée (fig. 42, 10 et 11, 16 à 18, 20). Le sommet de la panse semble comporter systématiquement des cannelures horizontales exécutées au lissoir. Quant aux fonds, tous plats, ils apparaissent généralement épais, sans qu'on puisse distinguer ceux des coupes de ceux des urnes.

    91Ce mobilier, mal conservé, n'est pas assez abondant pour autoriser une analyse détaillée, et encore moins pour contribuer d'une façon ou d'une autre à établir une chronologie relative des 4 tumulus. Nous nous contenterons donc de remarques générales sur son faciès, en renvoyant pour l'essentiel aux données chronologiques et culturelles qu'on trouvera dans la discussion générale (v. infra).

    92La céramique de Poiseul présente d'indéniables affinités avec celle des ensembles qui constituent la base documentaire du BF IIIb107. Cependant, la rareté de la céramique dans les tumulus bourguignons du HaC est à l'origine de quelques confusions. Il est sans aucun doute excessif de considérer que, dans cette région du moins, la céramique utilisée au HaC est identique à celle du BF IIIb : la carène qui sépare le col de la panse sur les urnes globulaires les plus tardives (Chamesson par exemple) évolue probablement du BF IIIb au Ha C dans le sens d’un profil plus adouci, le col se développant en hauteur par rapport à la panse. Quant à l'évolution des coupes à marli au HaC, on ne dispose jusqu'à ce jour d'aucune donnée régionale permettant d'en apprécier la forme ni la durée108

    93C'est dire tout l'intérêt des quelques fragments recueillis dans les tumulus de Poiseul, même si leur interprétation ne peut être aujourd'hui que très succinte. Le poids de la tradition céramique du Bronze final confirme ici l’idée d'une continuité culturelle avec les siècles précédents alors que, sous l’impulsion d'apports extérieurs, la société hallstattienne vit une période de profondes mutations.

    Notes de bas de page

    13 Altertümer unserer heidnischen Vorzeit V, 1911, qui les attribuait alors au HaB.

    14 Cowen 1967 ; Schauer 1971.

    15 Repris tel quel par Gerdsen 1986.

    16 A. Rieth, Eisentechnik der Hallstattzeit, Leipzig 1942.

    17 Idée bien vue par J. Déchelette, malgré la difficulté d'observer les lames des épées en fer, dans son Manuel d’archéologie préhistorique et celtique, 3. Premier Age du Fer, Paris 1927, p. 213.

    18 Corot 1896, p. 133, suivi par Wamser 1975, p. 25 ; sur les épées en fer en général : Torbrügge 1979, p. 66-67.

    19 Malgré la difficulté d'établir un inventaire précis des dimensions, W. Torbrügge (1979, p. 66) indique pour les épées hallstattiennes des longueurs moyennes : type de Gündlingen, vers 65-80 cm ; type de Mindelheim, vers 83-94 cm.

    20 Epée de Gündlingen, v. ici fig. 43, 2 et 4.

    21 Goguey 1984, p. 65, fig. 6.

    22 Voir un certain nombre des exemplaires illustrés par Cowen 1967, pl. XLVI-XLVIII, ou Schauer 1971, notamment pl. 96, 619A.

    23 Tumulus XI : Vuaillat 1977, p. 70 et fig. 37.

    24 Rychner 1987, p. 59 ; Cordier 1988, p. 257. Pour le Bronze final, voir également les propositions de P. Schauer, "Deutungs- und Rekonstruktionsversuche bronzezeitlicher Konpositpanzer", Arc h. Korr. 12, 1982, p. 335-349.

    25 Voir aussi Biel 1985, p. 156, fig. 86.

    26 Kossack 1954, p. 116 fig. 1.

    27 Voir cependant Rychner 1979, p. 38.

    28 Drescher 1980, p.60.

    29 Die Hallstattkultur, 1980, p.199, no 4.10.

    30 Stjemquist 1962 ; également reproduites par Cowen 1967, pl. L.

    31 Kromer 1959, pl. 150.

    32 Kromer 1959, pl. 151.

    33 Auvemier : Rychner 1987, pl. 15, 16 et 17.

    34 Exemplaires de Llynfawr, de Lengenfeld, de Saulces-Champenoises...

    35 Flouest 1984, puis Pare 1989.

    36 Flouest 1984, fig. 4,8.

    37 Kossack 1959, pl. 60, 17.

    38 Kossack 1954, p. 165, fig. 16B, 5 ; Kossack 1959, pl. 21, 15 (mal conservée) et 16.

    39 Kossack 1954, p. 173, fig. 24B, 11 ; Kossack 1959, fig. 14, 3.

    40 Cordier 1988, carte fig. 5, p. 256. La morphologie particulière des phalères hallstattiennes n’avait cependant pas échappé à G. Kossack, qui figure dans sa thèse un exemplaire à bouton guilloché parmi les fossiles directeurs du HaC en Bavière méridionale (Kossack 1959, pl. 13, 12).

    41 Cordier 1988.

    42 O’Connor 1975, n’hésite pas à proposer une origine bavaroise pour quelques-uns des objets retrouvés en Grande-Bretagne et en Irlande.

    43 Une fabrication locale a été suggérée récemment pour les phalères des 2 (ou 3 ?) dépôts comportant de tels objets découverts sur l’oppidum du Ehrenbürg, Oberfranken : Das Arch. Jahr in Bayern 1988, p. 61. Il faudrait également examiner en détail les phalères retrouvées en dehors de la zone hallstattienne, vers les Balkans et dans le Sud de l’Europe, comme par exemple celles des tumulus récemment fouillés en Macédoine : K. Rhomiopoulou et I. Kilian-Dirlmeier, "Neue Funde aus der eisenzeitlichen Hügelnekropole von Vergina, Griechisch Makedonien", Proehistorische Zeitschrift 64, 1989, spéc. p. 115, fig. 26 et p. 123-130.

    44 Kossack 1954.

    45 Ed. Flouest, 1872 (v. supra, note 2) ; Bertrand 1873, repris par Jockenhövel 1980, Gerdsen 1986... etc.

    46 Jockenhövel 1980, pl. 35, 677, 678.

    47 Jockenhövel 1980, pl. 39, 753,758.

    48 Normand 1981, p. 112 et 394.

    49 Drack 1959, p. 7 et pl. 5, 6.

    50 Ibid., p. 12 et pl. 7, 16.

    51 Chaume 1987, p. 390, fig. 2, B ; tum. 4 du Bois de la Meusse à Baigneux-les Juifs (Joffroy 1960, pl. m, 19 et Wamser 1975, pl. 20, 7) ; et en arc de cercle plus développé, tumulus des Champs-Rouges à Billy-les-Chanceaux (Joffroy 1960, pl. IV, 15) et surtout tumulus de la Belle Etoule à Mauvilly (Chaume 1987, pl. LXXVIII, 2, qui est bien en fer et non en bronze comme le croit par erreur Wamser 1975, pl. 20, 9 suivie par Jockenhövel 1980, pl. 39, 756.

    52 Pour des rasoirs en fer en croissant provenant de contextes HaD1, voir par exemple Hirschlanden, tombe 1 (Züm 1970, p. et pl. 28A, 3) et Mühlacker, mm. 3 (ibid., pl. 41A, 3 ; chronologie, p. 104) comme sans doute l'exemplaire de Blaubeuren-Asch (Züm 1987, pl. 10, 12).

    53 Jockenhövel 1980, p. 195.

    54 Wamser 1975, p. 60 sqq. et 80 sqq.

    55 Jockenhövel 1980, Gerdsen 1986, 1989.

    56 Par exemple en contexte HaD : exemplaire en fer du tumulus 1 du Puits-de-Nod : Chaume 1987, pl. LXIII, 2 ; probablement HaD1 : tumulus de la Jeune Ronce à Couchey : Wamser 1975, pl. 24, 3.

    57 Cf. le bracelet très proche de Rubenheim, tumulus 1, tombe 1 : Reinhard 1984, p. 44, pl. 1,2.

    58 Normand 1981, pl. XC, 3 et XCH, 6 et 7.

    59 Voir la découverte récente de la tombe 401 de Wettolsheim-Colmar, in Wettolsheim-Ricoh, du Néolithique à 1ère post-industrielle (cat expo.), s.d. [1988], p. 45 et 50.

    60 Darcey : J. Joly, "Les tumulus de Combe Barre, à Darcey”, Mém. C.A.C.O. 22 (1), 1940/41, p. 545 fig. 4 = Wamser 1975, dont le dessin pl. 21, 1 ne rend pas compte de la section cannelée (id. pour le bracelet de Fontaine-en-Duesmois, pl. 21, 2) ; Magny-Lambert, tumulus Rivaney 2 : Chaume 1987, p. 373, note 15) ou en contexte HaC bien caractérisé (Aignay-le-Duc, tumulus de la Ferme de Battault : R. Joffroy, "Les tumulus de la région de Baigneux-les-Juifs", Bull. Soc. Arch. Hist. Chätillonnais 4e série, no 1, 1959-60, p. 19 et pl. IV, 13 ; Chaume 1987, p. 373).

    61 Henry 1933, p. 55, fig. 18,2 (Cosnes, turn. 2) et 4 (Créancey, tum. 1).

    62 Par exemple M. Piroutet à propos d'un tumulus du HaD3 des Moidons : "Nouvelles fouilles de tumulus aux environs de Salins (Jura)", L’Anthropologie 15,1904, p. 300 ; v. également, pour des perles analogues du Bronze final, les observations de B. Chertier, Les nécropoles de la Civilisation des Champs d'Urnes dans la région des Marais de Saint-Gond (Marne) (VIIIe Suppl, à Gallia-Préhist.), Paris 1976, p. 149-150.

    63 Gerdsen 1986, p. 59.

    64 Reinhard 1984, p. 36 fig. l0 et p. 38 fig. 11.

    65 Henry 1933, p. 149 ; une tombe de Champlay (Yonne) contenait une perle en terre cuite et une autre en verre (notice de A. Merlange dans le catalogue L'Yonne et son passé, Auxerre 1989, p. 106).

    66 Von Merhart 1952, avec la liste p. 372.

    67 Egg 1985, p. 373-377.

    68 E. Perron, Rev. Arch. 43, 1882, p. 131.

    69 Uttendorf : Egg 1985.

    70 Tumulus V, tombe 33 de Toplice : G. Bergonzi, L'area a Sud-Est delle Alpi e l'Itaba settentrionale attomo al V sec. a. C., in R. Peroni (dir.), Studi di Protostoria adriatica, 1, Rome 1981, p. 58 et pl. IX, 13.

    71 Kromer 1959, pl. 113,1.

    72 Egg 1985, note 139.

    73 Von Merhart 1952, pl. 30, 3 ; Kossack 1954, fig. 12, 1 ; Kossack 1959, pl. 49, 2.

    74 Von Merhart 1952, pl. 31, 2.

    75 Ibid., pl. 31, 3.

    76 Puisoir de Ca’Morta et autre identique de Hossingen : von Merhart 1952, pl. 32, let 2.

    77 H. Corot, "Les sépultures de l’Age du Bronze aux alentours d'Auxerre et dans la région auxerroise", Bull. Soc. Sc. Hist. Nat. Yonne, 1924, p. 9-10 ; Cat. expo. Bronzes antiques de l’Yonne, Avallon 1981, no  52 ; Joffroy 1973, p. 223, fig. 6, 3.

    78 Mém. Soc. Arch. Aube VH, 1835, pl. 126 ; L. Le Clert, Musée de Troyes, Bronzes, catalogue descriptif et raisonné, Troyes 1898, no 889, p. 248 s. et pl. LXIX ; J. Déchelette, Manuel d'Archéologie..., II, p. 288, fig. 109, 1 ; citation de M. Hémery dans BSPF 1937, p. 156 s. ; G. Gaudron, Chaudron de la Civilisation des Champs d’Urnes à Auxerre (Yonne), dans BSPF 1956, p. 192 ; illustré en dernier lieu par J. Piette dans l'ouvrage collectif Pré- et protohistoire de l'Aube, Nogent-sur-Seine 1989, p. 240 fig. 10.

    79 Cf. H. Drescher, Der Überfangguss, Mayence 1958.

    80 Von Merhart 1952.

    81 Von Merhart 1952, p. 321-327 ; M.V. Giuliani-Pomes, "Cronologia delle situle rinvenute in Etruria", St. Etr. 23, 1954, p. 149-194 ; Camporeale 1967, p. 83 sqq. ; L. Pauli, Der Dürrnberg bei Hallein IIII1, Munich 1978, p. 333-338. On n'utilisera qu'avec prudence les conclusions de Peroni 1973 dont l’étude, basée sur des ensembles incomplets ou peu fiables, aboutit à des attributions chronologiques contestables.

    82 Drescher 1980.

    83 La carte de répartition la plus complète se trouve dans Egg 1985, p. 372 fig. 39.

    84 Egg 1985, p.371-373, carte fig.39, p. 372.

    85 Chapotat 1961 ; Bouloumié 1977, groupe A1, p. 11 sqq.

    86 W. Kimmig, W. Rest, "Ein Fürstengrab der späten Hallstattzeit von Kappel am Rhein", Jahrb. R.G.Z.M. 1, 1954, p. 179 sqq.

    87 I. Strøm, Problems Concerning the Origin and Early Development of the Etruscan Orientalising Style, Odense 1971.

    88 Cerchiai 1988, p. 106.

    89 "Considerazioni tipologiche e cronologiche sul II et il III periodo atestino", St. Etr. 33, 1965, p. 237-293.

    90 Ibid., p. 241.

    91 V. Cristofani, "Per una nuova lettura della pisside "della Pania", St.Etr. 39, 1971, p. 79-80.

    92 Depuis Fr. Matz, "Altitalische und vorderasiatische Riefelschalen", Klio XXX, 1937, p. 110-117 ; H. Luschey, Die Phiale (Diss. Munich), 1938, p. 76 sqq. ; Camporeale 1967, p. 44 sqq. ; Kimmig 1983, p. 38. Cf. surtout, en dernier lieu, l'excellent exposé de Howes Smith 1984, p. 98-102.

    93 Tombe 12 du tumulus de Stadtwald, à Francfort : diam. 158 à 161 mm ; ht. 41 à 45 mm (36 côtes) : Fischer 1979, p. 69-78.

    94 G. Camporeale considère que les phiales de Marsiliana appartiennent aux nombreux mobiliers en bronze importés de Vetulonia à l’époque orientalisante : voir, de cet auteur, I commerci di Vetulonia in età orientalizzante, Florence 1969, p. 66-72. Contra, Howes Smith 1984, note 146.

    95 Carte de répartition dans Frey 1969, p. 63, fig. 35, avec liste 3, p. 112 ; mise à jour (Poiseul et Francfort) du même auteur ; Der Westhallstattkreis im 6. Jahrhundert v. Chr., in Die Hallstattkultur. Frühform europäischer Einheit, Steyr 1980, p. 105, reproduite par Joffroy 1984, fig. 2. Des fragments d’une autre coupe côtelée, inédite, font partie du mobilier de la tombe Benacci 397, au Musée de Bologne : Frey 1969, note 160. Sur la" tomba del Carrettino" à Como-Ca’Morta, dont le mobilier comporte 2 phiales de type B, voir R. De Marinis, Liguri e Celto-Iiguri, in Italia. Omnium terr arum alumna, Milan 1988, p. 178-180 et fig. 150-153 (photo de la coupe la plus complète fig. 151) ; dessins dans R. De Marinis, La protostoria, in Archeologia in Lombardia, Milan 1982, p. 116, fig. 117 (avec une partie du contexte). Howes Smith 1984, p. 103, attribue à l'atelier de Vetulonia non seulement son groupe 10, qui correspond au type B de Camporeale, mais aussi selon toute vraisemblance ses groupes 8a-c et 9. Selon ce même auteur, d'autres phiales côtelées ont dû être fabriquées à Cerveteri, à Vulci et dans d'autres centres importants de l'Etrurie méridionale.

    96 F. Cancani, F.W. von Hase, La tomba Bernardini di Palestrina, Rome 1979, p. 53 no  55.

    97 Cat. expo. Civiltà del Lazio primitivo, Rome 1976, p. 341 et pl. XCIII, no 34 et 36-39. Voir également Howes Smith 1984, p. 102.

    98 Une partie du mobilier funéraire est publiée par O.-H. Frey (1969) p. 31, fig. 14 et p. 62, note 302.

    99 G. Kossack, Zu den Melallbeigaben des Wagengrabes von Ca'Morta (Como)", Sibrium 3, 1956/57, p. 41-54. La tombe a d'abord été publiée par M. Bertolone : "Tomba della prima età del ferro, con carrettino, scoperta alla Ca'Morta di Como", Sibrium 3, 1956/57.

    100 R. De Marinis, L'abitato protostorico di Como, in Como fra Etruschi e Celti. La città preromana e il suo ruolo commerciale, Come 1986, p. 29.

    101 Camporeale 1967, p. 44 sqq.

    102 J.-J. Hatt, "Chronique de protohistoire, VI", BSPF 59, 1962, en particulier p. 661 : vers 625 av. J.-C.

    103 la nouvelle restauration de la pyxide d'Appenwihr facilite désormais le rapprochement avec l'exemplaire à placage d'ivoire du "Circolo degli avori" à Marsiliana d'Albegna, de la fin du Ville s. : St. Etr. 37, pl. 58. L'enfouissement n'est cependant pas antérieur au milieu du Vile s., comme le montre l'association avec 2 fibules "a drago" : A. Minto, Marsiliana d'Albegna, Le scoperte archeologiche del Principe Don Tommaso Carsini, Florence 1921, pl. XII, fibules 7 et 11 en particulier (pour la première, cf. l'étude de F. Lo Schiavo, "La "Fibula Prenestina" : considerazioni tipologiche", Boll, de Paletnologia Italiana, NS, 24, vol. 82, 1975/80, p. 287-306, qui date ce type du milieu du VIIe s. ; même chronologie pour Primas 1970, p. 46).

    104 Cl. Rolley, Importations méditerranéennes et repères chronologiques, in Les Princes Celtes et la Méditerranée, Paris 1988, p. 93101.

    105 Fischer 1979.

    106 V. par exemple la répartition des tessons de céramique dans le tumulus de la Mottote à Nijon : Lepage 1984-85, fig. 8-13.

    107 Brun 1986.

    108 P. Brun, Modèles diffusionistes et systèmes chronologiques, in Transition Bronze final - Hallstatt ancien (109e Congr. Nat. Soc. Sav., Dijon 1984), Paris 1984, p. 261-277.

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Cette publication numérique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractères.

    Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

    Voir plus de livres
    Le sanctuaire antique des Bolards à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or)

    Le sanctuaire antique des Bolards à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or)

    Colette Pommeret (dir.)

    2001

    La Bourgogne entre les bassins rhénan, rhodanien et parisien : carrefour ou frontière ?

    La Bourgogne entre les bassins rhénan, rhodanien et parisien : carrefour ou frontière ?

    Pascal Duhamel (dir.)

    1996

    L’Âge du Bronze en Bourgogne. Le dépôt de Blanot (Côte-d’Or)

    L’Âge du Bronze en Bourgogne. Le dépôt de Blanot (Côte-d’Or)

    Jean-Paul Thevenot

    1991

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Bruno Chaume et Michel Feugère

    1990

    Verrerie de l’Est de la France. XIIIe-XVIIIe siècles

    Verrerie de l’Est de la France. XIIIe-XVIIIe siècles

    Fabrication - Consommation

    Jean-Olivier Guilhot, Stéphanie Jacquemot et Pierre Thion (dir.)

    1990

    La façade des thermes de Sens

    La façade des thermes de Sens

    Jean-Pierre Adam, Simone Deyts et Lydwine Saulnier-Pernuit

    1987

    Les cimetières mérovingiens de la côte chalonnaise et de la côte mâconnaise

    Les cimetières mérovingiens de la côte chalonnaise et de la côte mâconnaise

    Henri Gaillard de Sémainville

    1980

    Un tumulus de l’âge du fer à Bressey-sur-Tille (Côte-d’Or)

    Un tumulus de l’âge du fer à Bressey-sur-Tille (Côte-d’Or)

    Roger Ratel

    1977

    Escolives Sainte-Camille gallo-romain

    Escolives Sainte-Camille gallo-romain

    Le site. Le monument à arcades

    Raymond Kapps

    1974

    En marge du village

    En marge du village

    La zone d’activités spécifiques et les groupes funéraires de Sermersheim (Bas-Rhin) du VIe au XIIe siècle

    Édith Peytremann (dir.)

    2018

    Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux

    Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux

    Sabine Lefebvre (dir.)

    2017

    Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion

    Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion

    Olivier Buchsenschutz, Stéphanie Lepareux-Couturier et Gilles Fronteau (dir.)

    2017

    Voir plus de livres
    1 / 12
    Le sanctuaire antique des Bolards à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or)

    Le sanctuaire antique des Bolards à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or)

    Colette Pommeret (dir.)

    2001

    La Bourgogne entre les bassins rhénan, rhodanien et parisien : carrefour ou frontière ?

    La Bourgogne entre les bassins rhénan, rhodanien et parisien : carrefour ou frontière ?

    Pascal Duhamel (dir.)

    1996

    L’Âge du Bronze en Bourgogne. Le dépôt de Blanot (Côte-d’Or)

    L’Âge du Bronze en Bourgogne. Le dépôt de Blanot (Côte-d’Or)

    Jean-Paul Thevenot

    1991

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Bruno Chaume et Michel Feugère

    1990

    Verrerie de l’Est de la France. XIIIe-XVIIIe siècles

    Verrerie de l’Est de la France. XIIIe-XVIIIe siècles

    Fabrication - Consommation

    Jean-Olivier Guilhot, Stéphanie Jacquemot et Pierre Thion (dir.)

    1990

    La façade des thermes de Sens

    La façade des thermes de Sens

    Jean-Pierre Adam, Simone Deyts et Lydwine Saulnier-Pernuit

    1987

    Les cimetières mérovingiens de la côte chalonnaise et de la côte mâconnaise

    Les cimetières mérovingiens de la côte chalonnaise et de la côte mâconnaise

    Henri Gaillard de Sémainville

    1980

    Un tumulus de l’âge du fer à Bressey-sur-Tille (Côte-d’Or)

    Un tumulus de l’âge du fer à Bressey-sur-Tille (Côte-d’Or)

    Roger Ratel

    1977

    Escolives Sainte-Camille gallo-romain

    Escolives Sainte-Camille gallo-romain

    Le site. Le monument à arcades

    Raymond Kapps

    1974

    En marge du village

    En marge du village

    La zone d’activités spécifiques et les groupes funéraires de Sermersheim (Bas-Rhin) du VIe au XIIe siècle

    Édith Peytremann (dir.)

    2018

    Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux

    Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux

    Sabine Lefebvre (dir.)

    2017

    Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion

    Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion

    Olivier Buchsenschutz, Stéphanie Lepareux-Couturier et Gilles Fronteau (dir.)

    2017

    Accès ouvert

    Accès ouvert freemium

    ePub

    PDF

    PDF du chapitre

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque

    Acheter

    ePub / PDF

    13 Altertümer unserer heidnischen Vorzeit V, 1911, qui les attribuait alors au HaB.

    14 Cowen 1967 ; Schauer 1971.

    15 Repris tel quel par Gerdsen 1986.

    16 A. Rieth, Eisentechnik der Hallstattzeit, Leipzig 1942.

    17 Idée bien vue par J. Déchelette, malgré la difficulté d'observer les lames des épées en fer, dans son Manuel d’archéologie préhistorique et celtique, 3. Premier Age du Fer, Paris 1927, p. 213.

    18 Corot 1896, p. 133, suivi par Wamser 1975, p. 25 ; sur les épées en fer en général : Torbrügge 1979, p. 66-67.

    19 Malgré la difficulté d'établir un inventaire précis des dimensions, W. Torbrügge (1979, p. 66) indique pour les épées hallstattiennes des longueurs moyennes : type de Gündlingen, vers 65-80 cm ; type de Mindelheim, vers 83-94 cm.

    20 Epée de Gündlingen, v. ici fig. 43, 2 et 4.

    21 Goguey 1984, p. 65, fig. 6.

    22 Voir un certain nombre des exemplaires illustrés par Cowen 1967, pl. XLVI-XLVIII, ou Schauer 1971, notamment pl. 96, 619A.

    23 Tumulus XI : Vuaillat 1977, p. 70 et fig. 37.

    24 Rychner 1987, p. 59 ; Cordier 1988, p. 257. Pour le Bronze final, voir également les propositions de P. Schauer, "Deutungs- und Rekonstruktionsversuche bronzezeitlicher Konpositpanzer", Arc h. Korr. 12, 1982, p. 335-349.

    25 Voir aussi Biel 1985, p. 156, fig. 86.

    26 Kossack 1954, p. 116 fig. 1.

    27 Voir cependant Rychner 1979, p. 38.

    28 Drescher 1980, p.60.

    29 Die Hallstattkultur, 1980, p.199, no 4.10.

    30 Stjemquist 1962 ; également reproduites par Cowen 1967, pl. L.

    31 Kromer 1959, pl. 150.

    32 Kromer 1959, pl. 151.

    33 Auvemier : Rychner 1987, pl. 15, 16 et 17.

    34 Exemplaires de Llynfawr, de Lengenfeld, de Saulces-Champenoises...

    35 Flouest 1984, puis Pare 1989.

    36 Flouest 1984, fig. 4,8.

    37 Kossack 1959, pl. 60, 17.

    38 Kossack 1954, p. 165, fig. 16B, 5 ; Kossack 1959, pl. 21, 15 (mal conservée) et 16.

    39 Kossack 1954, p. 173, fig. 24B, 11 ; Kossack 1959, fig. 14, 3.

    40 Cordier 1988, carte fig. 5, p. 256. La morphologie particulière des phalères hallstattiennes n’avait cependant pas échappé à G. Kossack, qui figure dans sa thèse un exemplaire à bouton guilloché parmi les fossiles directeurs du HaC en Bavière méridionale (Kossack 1959, pl. 13, 12).

    41 Cordier 1988.

    42 O’Connor 1975, n’hésite pas à proposer une origine bavaroise pour quelques-uns des objets retrouvés en Grande-Bretagne et en Irlande.

    43 Une fabrication locale a été suggérée récemment pour les phalères des 2 (ou 3 ?) dépôts comportant de tels objets découverts sur l’oppidum du Ehrenbürg, Oberfranken : Das Arch. Jahr in Bayern 1988, p. 61. Il faudrait également examiner en détail les phalères retrouvées en dehors de la zone hallstattienne, vers les Balkans et dans le Sud de l’Europe, comme par exemple celles des tumulus récemment fouillés en Macédoine : K. Rhomiopoulou et I. Kilian-Dirlmeier, "Neue Funde aus der eisenzeitlichen Hügelnekropole von Vergina, Griechisch Makedonien", Proehistorische Zeitschrift 64, 1989, spéc. p. 115, fig. 26 et p. 123-130.

    44 Kossack 1954.

    45 Ed. Flouest, 1872 (v. supra, note 2) ; Bertrand 1873, repris par Jockenhövel 1980, Gerdsen 1986... etc.

    46 Jockenhövel 1980, pl. 35, 677, 678.

    47 Jockenhövel 1980, pl. 39, 753,758.

    48 Normand 1981, p. 112 et 394.

    49 Drack 1959, p. 7 et pl. 5, 6.

    50 Ibid., p. 12 et pl. 7, 16.

    51 Chaume 1987, p. 390, fig. 2, B ; tum. 4 du Bois de la Meusse à Baigneux-les Juifs (Joffroy 1960, pl. m, 19 et Wamser 1975, pl. 20, 7) ; et en arc de cercle plus développé, tumulus des Champs-Rouges à Billy-les-Chanceaux (Joffroy 1960, pl. IV, 15) et surtout tumulus de la Belle Etoule à Mauvilly (Chaume 1987, pl. LXXVIII, 2, qui est bien en fer et non en bronze comme le croit par erreur Wamser 1975, pl. 20, 9 suivie par Jockenhövel 1980, pl. 39, 756.

    52 Pour des rasoirs en fer en croissant provenant de contextes HaD1, voir par exemple Hirschlanden, tombe 1 (Züm 1970, p. et pl. 28A, 3) et Mühlacker, mm. 3 (ibid., pl. 41A, 3 ; chronologie, p. 104) comme sans doute l'exemplaire de Blaubeuren-Asch (Züm 1987, pl. 10, 12).

    53 Jockenhövel 1980, p. 195.

    54 Wamser 1975, p. 60 sqq. et 80 sqq.

    55 Jockenhövel 1980, Gerdsen 1986, 1989.

    56 Par exemple en contexte HaD : exemplaire en fer du tumulus 1 du Puits-de-Nod : Chaume 1987, pl. LXIII, 2 ; probablement HaD1 : tumulus de la Jeune Ronce à Couchey : Wamser 1975, pl. 24, 3.

    57 Cf. le bracelet très proche de Rubenheim, tumulus 1, tombe 1 : Reinhard 1984, p. 44, pl. 1,2.

    58 Normand 1981, pl. XC, 3 et XCH, 6 et 7.

    59 Voir la découverte récente de la tombe 401 de Wettolsheim-Colmar, in Wettolsheim-Ricoh, du Néolithique à 1ère post-industrielle (cat expo.), s.d. [1988], p. 45 et 50.

    60 Darcey : J. Joly, "Les tumulus de Combe Barre, à Darcey”, Mém. C.A.C.O. 22 (1), 1940/41, p. 545 fig. 4 = Wamser 1975, dont le dessin pl. 21, 1 ne rend pas compte de la section cannelée (id. pour le bracelet de Fontaine-en-Duesmois, pl. 21, 2) ; Magny-Lambert, tumulus Rivaney 2 : Chaume 1987, p. 373, note 15) ou en contexte HaC bien caractérisé (Aignay-le-Duc, tumulus de la Ferme de Battault : R. Joffroy, "Les tumulus de la région de Baigneux-les-Juifs", Bull. Soc. Arch. Hist. Chätillonnais 4e série, no 1, 1959-60, p. 19 et pl. IV, 13 ; Chaume 1987, p. 373).

    61 Henry 1933, p. 55, fig. 18,2 (Cosnes, turn. 2) et 4 (Créancey, tum. 1).

    62 Par exemple M. Piroutet à propos d'un tumulus du HaD3 des Moidons : "Nouvelles fouilles de tumulus aux environs de Salins (Jura)", L’Anthropologie 15,1904, p. 300 ; v. également, pour des perles analogues du Bronze final, les observations de B. Chertier, Les nécropoles de la Civilisation des Champs d'Urnes dans la région des Marais de Saint-Gond (Marne) (VIIIe Suppl, à Gallia-Préhist.), Paris 1976, p. 149-150.

    63 Gerdsen 1986, p. 59.

    64 Reinhard 1984, p. 36 fig. l0 et p. 38 fig. 11.

    65 Henry 1933, p. 149 ; une tombe de Champlay (Yonne) contenait une perle en terre cuite et une autre en verre (notice de A. Merlange dans le catalogue L'Yonne et son passé, Auxerre 1989, p. 106).

    66 Von Merhart 1952, avec la liste p. 372.

    67 Egg 1985, p. 373-377.

    68 E. Perron, Rev. Arch. 43, 1882, p. 131.

    69 Uttendorf : Egg 1985.

    70 Tumulus V, tombe 33 de Toplice : G. Bergonzi, L'area a Sud-Est delle Alpi e l'Itaba settentrionale attomo al V sec. a. C., in R. Peroni (dir.), Studi di Protostoria adriatica, 1, Rome 1981, p. 58 et pl. IX, 13.

    71 Kromer 1959, pl. 113,1.

    72 Egg 1985, note 139.

    73 Von Merhart 1952, pl. 30, 3 ; Kossack 1954, fig. 12, 1 ; Kossack 1959, pl. 49, 2.

    74 Von Merhart 1952, pl. 31, 2.

    75 Ibid., pl. 31, 3.

    76 Puisoir de Ca’Morta et autre identique de Hossingen : von Merhart 1952, pl. 32, let 2.

    77 H. Corot, "Les sépultures de l’Age du Bronze aux alentours d'Auxerre et dans la région auxerroise", Bull. Soc. Sc. Hist. Nat. Yonne, 1924, p. 9-10 ; Cat. expo. Bronzes antiques de l’Yonne, Avallon 1981, no  52 ; Joffroy 1973, p. 223, fig. 6, 3.

    78 Mém. Soc. Arch. Aube VH, 1835, pl. 126 ; L. Le Clert, Musée de Troyes, Bronzes, catalogue descriptif et raisonné, Troyes 1898, no 889, p. 248 s. et pl. LXIX ; J. Déchelette, Manuel d'Archéologie..., II, p. 288, fig. 109, 1 ; citation de M. Hémery dans BSPF 1937, p. 156 s. ; G. Gaudron, Chaudron de la Civilisation des Champs d’Urnes à Auxerre (Yonne), dans BSPF 1956, p. 192 ; illustré en dernier lieu par J. Piette dans l'ouvrage collectif Pré- et protohistoire de l'Aube, Nogent-sur-Seine 1989, p. 240 fig. 10.

    79 Cf. H. Drescher, Der Überfangguss, Mayence 1958.

    80 Von Merhart 1952.

    81 Von Merhart 1952, p. 321-327 ; M.V. Giuliani-Pomes, "Cronologia delle situle rinvenute in Etruria", St. Etr. 23, 1954, p. 149-194 ; Camporeale 1967, p. 83 sqq. ; L. Pauli, Der Dürrnberg bei Hallein IIII1, Munich 1978, p. 333-338. On n'utilisera qu'avec prudence les conclusions de Peroni 1973 dont l’étude, basée sur des ensembles incomplets ou peu fiables, aboutit à des attributions chronologiques contestables.

    82 Drescher 1980.

    83 La carte de répartition la plus complète se trouve dans Egg 1985, p. 372 fig. 39.

    84 Egg 1985, p.371-373, carte fig.39, p. 372.

    85 Chapotat 1961 ; Bouloumié 1977, groupe A1, p. 11 sqq.

    86 W. Kimmig, W. Rest, "Ein Fürstengrab der späten Hallstattzeit von Kappel am Rhein", Jahrb. R.G.Z.M. 1, 1954, p. 179 sqq.

    87 I. Strøm, Problems Concerning the Origin and Early Development of the Etruscan Orientalising Style, Odense 1971.

    88 Cerchiai 1988, p. 106.

    89 "Considerazioni tipologiche e cronologiche sul II et il III periodo atestino", St. Etr. 33, 1965, p. 237-293.

    90 Ibid., p. 241.

    91 V. Cristofani, "Per una nuova lettura della pisside "della Pania", St.Etr. 39, 1971, p. 79-80.

    92 Depuis Fr. Matz, "Altitalische und vorderasiatische Riefelschalen", Klio XXX, 1937, p. 110-117 ; H. Luschey, Die Phiale (Diss. Munich), 1938, p. 76 sqq. ; Camporeale 1967, p. 44 sqq. ; Kimmig 1983, p. 38. Cf. surtout, en dernier lieu, l'excellent exposé de Howes Smith 1984, p. 98-102.

    93 Tombe 12 du tumulus de Stadtwald, à Francfort : diam. 158 à 161 mm ; ht. 41 à 45 mm (36 côtes) : Fischer 1979, p. 69-78.

    94 G. Camporeale considère que les phiales de Marsiliana appartiennent aux nombreux mobiliers en bronze importés de Vetulonia à l’époque orientalisante : voir, de cet auteur, I commerci di Vetulonia in età orientalizzante, Florence 1969, p. 66-72. Contra, Howes Smith 1984, note 146.

    95 Carte de répartition dans Frey 1969, p. 63, fig. 35, avec liste 3, p. 112 ; mise à jour (Poiseul et Francfort) du même auteur ; Der Westhallstattkreis im 6. Jahrhundert v. Chr., in Die Hallstattkultur. Frühform europäischer Einheit, Steyr 1980, p. 105, reproduite par Joffroy 1984, fig. 2. Des fragments d’une autre coupe côtelée, inédite, font partie du mobilier de la tombe Benacci 397, au Musée de Bologne : Frey 1969, note 160. Sur la" tomba del Carrettino" à Como-Ca’Morta, dont le mobilier comporte 2 phiales de type B, voir R. De Marinis, Liguri e Celto-Iiguri, in Italia. Omnium terr arum alumna, Milan 1988, p. 178-180 et fig. 150-153 (photo de la coupe la plus complète fig. 151) ; dessins dans R. De Marinis, La protostoria, in Archeologia in Lombardia, Milan 1982, p. 116, fig. 117 (avec une partie du contexte). Howes Smith 1984, p. 103, attribue à l'atelier de Vetulonia non seulement son groupe 10, qui correspond au type B de Camporeale, mais aussi selon toute vraisemblance ses groupes 8a-c et 9. Selon ce même auteur, d'autres phiales côtelées ont dû être fabriquées à Cerveteri, à Vulci et dans d'autres centres importants de l'Etrurie méridionale.

    96 F. Cancani, F.W. von Hase, La tomba Bernardini di Palestrina, Rome 1979, p. 53 no  55.

    97 Cat. expo. Civiltà del Lazio primitivo, Rome 1976, p. 341 et pl. XCIII, no 34 et 36-39. Voir également Howes Smith 1984, p. 102.

    98 Une partie du mobilier funéraire est publiée par O.-H. Frey (1969) p. 31, fig. 14 et p. 62, note 302.

    99 G. Kossack, Zu den Melallbeigaben des Wagengrabes von Ca'Morta (Como)", Sibrium 3, 1956/57, p. 41-54. La tombe a d'abord été publiée par M. Bertolone : "Tomba della prima età del ferro, con carrettino, scoperta alla Ca'Morta di Como", Sibrium 3, 1956/57.

    100 R. De Marinis, L'abitato protostorico di Como, in Como fra Etruschi e Celti. La città preromana e il suo ruolo commerciale, Come 1986, p. 29.

    101 Camporeale 1967, p. 44 sqq.

    102 J.-J. Hatt, "Chronique de protohistoire, VI", BSPF 59, 1962, en particulier p. 661 : vers 625 av. J.-C.

    103 la nouvelle restauration de la pyxide d'Appenwihr facilite désormais le rapprochement avec l'exemplaire à placage d'ivoire du "Circolo degli avori" à Marsiliana d'Albegna, de la fin du Ville s. : St. Etr. 37, pl. 58. L'enfouissement n'est cependant pas antérieur au milieu du Vile s., comme le montre l'association avec 2 fibules "a drago" : A. Minto, Marsiliana d'Albegna, Le scoperte archeologiche del Principe Don Tommaso Carsini, Florence 1921, pl. XII, fibules 7 et 11 en particulier (pour la première, cf. l'étude de F. Lo Schiavo, "La "Fibula Prenestina" : considerazioni tipologiche", Boll, de Paletnologia Italiana, NS, 24, vol. 82, 1975/80, p. 287-306, qui date ce type du milieu du VIIe s. ; même chronologie pour Primas 1970, p. 46).

    104 Cl. Rolley, Importations méditerranéennes et repères chronologiques, in Les Princes Celtes et la Méditerranée, Paris 1988, p. 93101.

    105 Fischer 1979.

    106 V. par exemple la répartition des tessons de céramique dans le tumulus de la Mottote à Nijon : Lepage 1984-85, fig. 8-13.

    107 Brun 1986.

    108 P. Brun, Modèles diffusionistes et systèmes chronologiques, in Transition Bronze final - Hallstatt ancien (109e Congr. Nat. Soc. Sav., Dijon 1984), Paris 1984, p. 261-277.

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    X Facebook Email

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://freemium.openedition.org/oebooks

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque Acheter ce livre aux formats PDF et ePub

    Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org

    Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or)

    Vérifiez si votre bibliothèque a déjà acquis ce livre : authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books.

    Vous pouvez suggérer à votre bibliothèque d’acquérir un ou plusieurs livres publiés sur OpenEdition Books. N’hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées : access[at]openedition.org

    Vous pouvez également nous indiquer, à l’aide du formulaire suivant, les coordonnées de votre bibliothèque afin que nous la contactions pour lui suggérer l’achat de ce livre. Les champs suivis de (*) sont obligatoires.

    Veuillez, s’il vous plaît, remplir tous les champs.

    La syntaxe de l’email est incorrecte.

    Référence numérique du chapitre

    Format

    Chaume, B., & Feugère, M. (1990). 4. Etude du mobilier. In Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or) (1‑). ARTEHIS Éditions. https://doi.org/10.4000/books.artehis.876
    Chaume, Bruno, et Michel Feugère. « 4. Etude du mobilier ». In Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or). Dijon: ARTEHIS Éditions, 1990. https://doi.org/10.4000/books.artehis.876.
    Chaume, Bruno, et Michel Feugère. « 4. Etude du mobilier ». Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or), ARTEHIS Éditions, 1990, https://doi.org/10.4000/books.artehis.876.

    Référence numérique du livre

    Format

    Chaume, B., & Feugère, M. (1990). Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or) (1‑). ARTEHIS Éditions. https://doi.org/10.4000/books.artehis.843
    Chaume, Bruno, et Michel Feugère. Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or). Dijon: ARTEHIS Éditions, 1990. https://doi.org/10.4000/books.artehis.843.
    Chaume, Bruno, et Michel Feugère. Les sépultures tumulaires aristocratiques du Hallstatt ancien de Poiseul-la-Ville (Côte-d’Or). ARTEHIS Éditions, 1990, https://doi.org/10.4000/books.artehis.843.
    Compatible avec Zotero Zotero

    1 / 3

    ARTEHIS Éditions

    ARTEHIS Éditions

    • Mentions légales
    • Plan du site
    • Se connecter

    Suivez-nous

    • Facebook
    • LinkedIn
    • Flux RSS

    URL : http://artehis.u-bourgogne.fr

    Email : direction-artehis@u-bourgogne.fr

    Adresse :

    6 bd Gabriel

    21000

    Dijon

    France

    OpenEdition
    • Candidater à OpenEdition Books
    • Connaître le programme OpenEdition Freemium
    • Commander des livres
    • S’abonner à la lettre d’OpenEdition
    • CGU d’OpenEdition Books
    • Accessibilité : partiellement conforme
    • Données personnelles
    • Gestion des cookies
    • Système de signalement