1Au cœur du Massif Central, la collégiale Notre-Dame du Port de Clermont-Ferrand, construite entre 1130 et 1190, est connue pour son architecture, sa sculpture figurée et son portail sud. Cependant, la richesse de son iconographie savante reçoit peu d’écho dans les diocèses du Puy et de Clermont. Seule la vallée de l’Allier y est réceptive et se définit ainsi qu’une terre fertile, propre à adopter cette sculpture, en même temps qu’elle constitue une épine plantée dans un pays de moyenne montagne1.

2Il s’agit d’un ensemble édifié dans un contexte épiscopal affirmé, à quelques dizaines de mètres de la cathédrale romane disparue, dont on connaît le plan et une partie des sculptures. Notre-Dame-du-Port se présente ainsi telle une copie légèrement plus réduite de la cathédrale2. Les deux centres diocésains de Clermont et du Puy font alors partie du duché d’Aquitaine, tout en étant limitrophes des pays d’Empire dès le X^e siècle, par le biais des royaumes de Provence et de Bourgogne. Par ailleurs, nous sommes placés dans un climat de concurrence entre l’évêque du Puy Godescalc et celui de Clermont Étienne II. Chacun souhaite contrôler son diocèse et le valoriser grâce à des églises de pèlerinage. Marie est honorée au Puy et Julien à Brioude, mais Clermont ne possède pas de reliques de martyrs. Aussi, les évêques du diocèse d’Auvergne vont-ils établir une première couronne sainte d’églises protectrices autour de la cathédrale de Clermont dès l’an Mil, en y plaçant les reliques des saints évêques du diocèse. Parmi ces églises, Notre-Dame-du-Port qui possède notamment les reliques de l’évêque Avit3.

3De la même façon, afin de compléter le dispositif et de se constituer une seigneurie ecclésiastique, les évêques de Clermont font édifier une deuxième couronne sainte d'églises, plus ample qui englobe la première en plaçant Clermont au centre. La particularité réside dans le fait que ces sanctuaires se ressemblent tous, en adoptant des plans, des élévations et des décors très proches dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres autour de la cathédrale. Autre élément, la seigneurie ecclésiastique de Clermont est principalement située aux abords de la vallée de l’Allier, dans la grande plaine de la Limagne, anciennement romanisée, fortement urbanisée et christianisée très tôt. De plus, tout comme au Puy, les réformes liturgiques carolingiennes et post-carolingiennes y ont été fortement appliquées pour l’essentiel des monastères jusque vers 1010/1020.

4C’est ce qui explique, pour l’architecture de Notre-Dame-du-Port, de très importantes références et conservatismes architecturaux, mais également une ambivalence sur deux points.

5Le premier point, c’est un chevet qui contrevient aux organisations liturgiques carolingiennes en ramenant l’essentiel des autels tout autour de l’abside, en y aménageant des chapelles rayonnantes renforçant la triangulation du chevet. Ce plan, qui est théorisé autour de l’an Mil à Agaune dans le diocèse de Genève, à Saint-Pierre-le-Vif de Sens au sud de Paris, va rapidement être adopté à Clermont, Tournus, Orléans, ou Chartres, avant Poitiers, pour l’essentiel, dans des territoires contrôlés ou liés aux rois capétiens et à la construction territoriale du royaume de France. Précisément, en Auvergne, les rois capétiens cherchent des soutiens auprès des évêques de Clermont, afin de contrer les interventions du duc d’Aquitaine et celles du vicomte de Polignac. Aussi, au travers du plan et des choix artistiques de la cathédrale, comme de Notre-Dame-du Port, il s’agit de considérer une entreprise de prise de contrôle du diocèse de Clermont qui ne sera pleinement réalisée qu’au début du XIII^e siècle (Fig. 1).

6Le second point réside dans la présence d’un portail sud, canonial, fortement historié alors même que le portail ouest, paroissial, est aniconique, ce qui n’est pas un hasard. Le portail s’ouvre dans le bas-côté sud de la collégiale de manière à ce que les seuls chanoines accèdent directement au chœur. Il possède une porte encadrée de reliefs sculptés et surmontée d’un linteau, d’un tympan et d’un arc de décharge lui-même encadré par deux autres reliefs. Très classiquement, nous trouvons les thèmes sculptés de l’Annonciation et de la Nativité, un linteau consacré à des scènes christologiques (adoration des mages, présentation au Temple et baptême du Christ), accompagnées d’inscriptions habituelles aux grands programmes iconographiques. Pour le tympan, le Christ est représenté avec les symboles des évangélistes et des séraphins. Enfin, de part et d’autre de la porte, un grand relief est remarquable pour la figure prophétique d’Isaïe à gauche et un second pour la figure de Jean-Baptiste, à droite. Cet ensemble, très compact et complet, ouvre sur les chapiteaux moralisateurs du chœur canonial et ceux du cycle marial de l’abside (Fig. 2 et 3).

7Dans les faits, ce type de portails munis de linteaux ou de tympans historiés ne se rencontre que dans la vallée de l’Allier essentiellement contrôlée par l’évêque de Clermont, comme pour l’église abbatiale de Saint-Pierre de Mozac et une dizaine d’autres exemples : Ébreuil, Thuret, Saint-Pierre de Clermont, Saint-Ignat, Champeix, Authezat, Saint-Hilaire-la-Croix, Saint-Pourçain-sur-Sioule et Saint-Julien de Brioude.

8Nous sommes donc face à cette situation, alors que dans les montagnes occidentales ou orientales, y compris la plupart des grands édifices n’adoptent ni le plan des chevets dotés de chapelles rayonnantes, ni les portails ornés de figures savantes. Or, cela ne dépend pas des moyens économiques, puisque de très grands chantiers sont entrepris dans la moyenne montagne. L’action de l’évêque y est perceptible pour l’ampleur du projet architectural, le plan, sans que la sculpture s’en ressente : Saint-Nectaire, Orcival, Saint-Saturnin. Brioude même ne s’engage pas dans cette voie en préférant les ensembles peints, tout comme la cathédrale du Puy. Les matériaux utilisés eux-mêmes peuvent être sculptés en arkose et en grès à Clermont, Brioude et Issoire ; en trachyte à Saint-Nectaire ; en tufs et trachy-andésite à Mauriac et Ydes, sans que le paysage général ne soit réellement modifié. Pour l’essentiel, les partis sculptés savants s’étiolent dans les montagnes et perdent de leur valeur.

9Presque partout ailleurs, en effet, les portails sont quasiment aniconiques, sans tympan sculpté et, la plupart du temps, dépourvus de chapiteaux historiés, voire simplement figurés. En revanche, Face à ce monde dépourvu d’images sculptées dans la pierre, les montagnes orientales paraissent privilégier les vantaux de bois sculptés en réserve, tandis que les montagnes occidentales choisissent principalement les vantaux de bois dotés de pentures et de ferrures ornées.

10Donc, si les églises de la plaine de l’Allier, insérées dans un cadre fortement urbanisé, constituent la colonne vertébrale du diocèse de Clermont et adoptent la figure en fort relief aux iconographies complexes, les églises montagnardes sont d’abord préoccupées de motifs géométriques, ornementaux, de figures profanes ou de thèmes végétaux. Paradoxalement, Notre-Dame-du-Port, exemple emblématique pour toute une région, modèle repris de façon récurrente par les manuels universitaires et les synthèses d’histoire de l’art, est un échec dans le diocèse comme dans le vaste Massif Central, hormis Beaulieu, loin au sud-ouest, Conques au sud, Autun à l’est. La figure drolatique forgée et la sculpture en réserve sur bois, ont eu raison de l’art savant développé dans l’entourage de l’évêque de Clermont, car, si la plaine apparaît « figurée », les montagnes sont, pour l’essentiel, « aniconiques ». Une forme d’incidence géographique règne.

11Ce sont ainsi des dizaines de portails dépourvus de chapiteaux figurés, de tympans ornés et de linteaux figurés qui marquent les façades des églises de moyenne montagne4. (Fig. 4) De la même façon, si Notre-Dame-du-Port adopte franchement une figure savante (chapiteaux historiés) associée à des inscriptions très classiques pour son chœur et son chevet, dans les montagnes, les figures (chapiteaux) sont nettement éloignées de la culture savante. Ce sont alors des chapiteaux aniconiques proches de la formule de l’épannelage ou des choix aniconiques du chapiteau cubique des pays ottoniens. En revanche, les seuls endroits favorablement concernés par la figure sont de deux ordres : les modillons des églises de montagnes et les vantaux des portes (Fig. 5).

12Les portes de bois concernent le quart sud-est de l’Auvergne et le diocèse du Puy-en-Velay. Elles ont d’abord été étudiées par Walter Cahn de l’Université de Yale par Marie-Noëlle Delaine en 1974, avant d’être envisagées de nouveau par les Monuments Historiques5. Ces portes (début XII^e siècle), très usées, sont conservées à Saint-Pierre de Blesle (Haute-Loire), une abbaye de femmes, pour des motifs ornementaux en très faible relief, en réserve ou en méplat, quelques rares scènes figurées dont les travaux des mois, un centaure et des figures mal identifiées. À Chamalières (Haute-Loire), l’ensemble est mieux conservé pour sa polychromie et des scènes que l’on a rapprochées de l’enluminure des manuscrits aquitains. Signalons également la présence de grandes croix qui évoquent celles de l’orfèvrerie, pour des datations relatives, à placer dans les années 1100 ou le premier tiers du XII^e siècle. À Lavoûte-Chilhac, l'unique vantail conservé est marqué de ces mêmes grandes croix et dentelles de motifs ornementaux, pour une fondation clunisienne intervenant autour de 1025 et une inscription qui aide à une datation consécutive à l'établissement du culte d'Odilon de Cluny après 1137 (Fig. 6).

13On ajoutera les vantaux de Mailhat (Lamontgie, Haute-Loire), plus tardifs (XV^e et XVI^e siècles), mais dont la réalité semble prolonger celle d'une production inscrite dans le temps long, à laquelle on doit adjoindre des pentures de fer forgé du XII^e siècle. Enfin, sur ce premier aspect, la cathédrale du Puy est concernée par les vantaux de quatre portails ; ceux de Saint-Gilles et de Saint-Martin, de part et d’autre du porche principal ; ceux du Fort et de Saint-Jean au niveau du chevet. Les vantaux du porche sud de la façade occidentale, ornés de scènes de l’Enfance du Christ et des épisodes de la Passion, ont été restaurés en 1960 avec leur polychromie brun et rouge. Les inscriptions proches des dédicaces d’autels et la dendrochronologie ont permis de bien dater cet ensemble des années 1175. De la même façon, les portes du Fort et de Saint-Jean conservent une partie de leurs cuirs et tissus au revers, mais également leurs pentures de fer forgé, les heurtoirs et leurs clous proéminents. Une nouvelle fois, soulignons le fait qu’aucun de ces portails ne possède ni chapiteau figuré, ni linteau ou tympan historié sculpté dans la pierre6.

14Il faut donc vérifier notre seconde possibilité qui concerne les vantaux pourvus de ferrures et de pentures en fer forgé, sans pour autant adopter la figure sur pierre comme à Notre-Dame-du-Port.

15Ces ferrures et pentures, on les rencontre dans la vallée de l’Allier, mais elles caractérisent surtout les pays de montagne à l’est ou à l’ouest de Clermont. Des zones vides sont toutefois remarquées dans le sud de l’Auvergne ou dans l’est du Velay7. Ce sont sans doute ici les conséquences des aléas de la conservation de ces ferrures, car elles semblent bien avoir concerné l’ensemble des territoires de ces deux diocèses. Il est en effet peu probable que cette cartographie soit simplement le reflet du hasard. L’Auvergne, le Velay, tout comme la Catalogne, très riches en portes dotées de ferrures, paraissent fonctionner comme des conservatoires exceptionnels, sans que l’on puisse considérer cela comme une illusion documentaire. Il est absolument essentiel d’insister sur ce point, car la spatialisation des portails dotés de tympans figurés recouvre, elle, les seuls territoires de la vallée de l’Allier mis en valeur précédemment. Sauf à considérer d’inévitables nuances et de très rares contradictions (Ébreuil possède à la fois un tympan sculpté et des ferronneries), les échantillons disponibles sont représentatifs de réalités bien marquées.

16Parmi cet ensemble de plus d’une trentaine d’exemples de ferrures conservées, Saint-Julien de Brioude (Haute-Loire) possède un portail, lui aussi dépourvu de sculpture sur pierre (chapiteaux feuillagés), dont les pentures simples sont dotées de heurtoirs, de palmettes, volutes et tiges se terminant par des têtes animales (Fig. 7). Les bois d’origine des deux vantaux possèdent encore de larges lambeaux de cuirs et d’enduits peints (rouge et crème). La partie inférieure des bois a été remplacée ; il existait un seuil haut en pierre dont les traces subsistent de part et d’autre. Les heurtoirs, ou marteaux de bronze, possèdent des inscriptions en belles lettres majuscules bien formées et calibrées. D’un côté, la figure du singe tentateur est associée aux « séductions du langage » trompant le monde. De l’autre côté, la figure d’un lion est à rapprocher de celle du Christ mort et ressuscité. Les protomés sont traités avec finesse en alliant la gravure aux modelés pour soutenir une tentative visant à obtenir le haut relief. La culture savante existe seulement ici. Autant le forgeron travaillant aux pentures est anonyme, autant l’orfèvre réalisant les heurtoirs est connu : Giraud m’a fait. Le résultat est donc le même en sculpture et en travail du métal – la sortie de l’anonymat – pourvu que la culture savante trouve ces équivalents dans le domaine artistique : inscriptions latines, classicisme du traitement.

17À Orcival (Puy-de-Dôme), trois portes conservent leurs ferrures avec des motifs en fer à cheval bien reconnaissables, des fleurons, des palmettes et des têtes animales ou humaines. Aucun de ces portails ne possède de chapiteau ou linteau sculpté. Les bois sont anciens et les parties inférieures ont été remplacées, faiblement restaurées ou remaniées selon les cas. En de multiples endroits, des traces de cuirs peints (rouge et crème) sont discernables, en partie coincés sous les fers. Des seuils hauts ont, en revanche, pu exister pour les trois portails. Le portail sud-est a vu ces ferrures démontées et remontées afin de faciliter l’aménagement d’une petite porte dans le grand vantail, trop lourd à manœuvrer dans l’usage quotidien. À ce propos, de multiples exemples sont susceptibles d’être considérés, à Auzon (Haute-Loire), Jaleyrac (Cantal) ou Saint-Dier d’Auvergne (Puy-de-Dôme), sans que cela soit limitatif, pour des portails systématiquement dépourvus de chapiteaux et de tympans sculptés, mais bien ornés de ces têtes humaines forgées, de figures animales et de motifs végétaux aux beaux enroulements (Fig. 8). Aussi, en reprenant les données du problème, nous ne pouvons que remarquer la faiblesse de la sculpture figurée savante sur pierre en dehors de la seigneurie ecclésiastique des plaines de Clermont. Y compris, la seigneurie ecclésiastique des montagnes du Puy reste peu sensible à cette sculpture et à la figuration sur pierre, à la cathédrale, comme dans les principales abbatiales du diocèse. Cela témoigne à la fois d’une très grande vivacité de la production en fer forgé, en incluant des figures en relief, mais aussi les vantaux de bois travaillés en méplat qui admettent plus franchement des scènes historiées et des inscriptions dédicatoires.

18À ce propos toujours, les textes sont muets. La seule mention probable de ferrures dans le diocèse de Clermont est celle qui est présente dans le texte de la Vision du moine Robert datant des environs de l’an Mil (circa 984 ; Ms. 145, BCIU Clermont-Ferrand). Grâce à ce document, on sait que les portes de la cathédrale sont hautes et larges et que sur chacune d’elles se voient « deux roues d’une taille extraordinaire. Sous chacune de ces roues on en voyait trois autres et, au milieu des roues, un arrondi en forme de croix d’une taille extraordinaire ». Les vantaux sont alors décrits blancs (de l’apparence du marbre blanc) et les roues vertes, bleues et rouges8. Il s’agit là, bien sûr, d’une description onirique de la cathédrale de Clermont reconstruite à ce moment-là, en insistant sur la richesse de l’iconographie sculptée savante des milieux clermontois qui reçoit si peu d’écho dans les diocèses du Massif Central. Seule la vallée de l’Allier y est sensible. Les pays de moyenne montagne paraissent privilégier le travail du fer forgé et les vantaux figurés et sculptés en réserve, sans qu’ils soient adossés au travail de la figure savante sur pierre (Fig. 9). Paradoxalement, Notre-Dame-du-Port, exemple emblématique pour toute une région, est un échec patent. Néanmoins, nous en avons perdu les vantaux des deux portails et il est probable qu’ils fussent pourvus de ferrures et de pentures. Les quelques vestiges de ferrures conservés au Musée Roger Quillot de Montferrand à Clermont-Ferrand en sont peut-être la trace ténue. Aussi, afin d’en évoquer peut-être la réalité, nous ne pouvons plus observer que les représentations très précises présentes sur le tympan du portail principal de Sainte-Foy de Conques (circa 1135). À la liaison entre les deux linteaux pentagonaux, anges et diables se partagent les défunts, élus ou réprouvés. Dans la partie droite de l’Enfer, comme dans la partie gauche du Paradis, deux portes sont précisément représentées. La porte du Paradis est semi-circulaire dans sa partie supérieure et abondamment pourvue en ferrures et pentures fortement ornées de nervures, d’enroulements et de palmettes. Des précisions sont également données à propos des loquets métalliques et de serrures parfaitement reconnaissables. La porte de l’Enfer est plus simple, rectangulaire et pourvue de fers peu ouvragés.

19Plus tardive, la plaque funéraire conservée dans l’église de Chénérailles (Creuse) et dite « Tombeau de Barthélémy de la Place », date du premier quart du XIV^e siècle. Elle montre un portail gothique pourvu de deux vantaux. Présentés fermés, ces vantaux possèdent des ferrures et une barre coulissante munie d’un anneau de préhension. En dépit de conditions d’observation peu optimales à propos des églises médiévales du Massif Central (restaurations, modifications), et à en juger par les vestiges existants et les habitudes présentes dans l’architecture propre aux laïcs (châteaux, logis), la fermeture habituelle des vantaux se fait grâce à ces barres coulissantes. Munies d’anneaux métalliques, ces dernières peuvent être glissées ou retirées de leur logement interne aux murs des ébrasements. Enfin, à la remarque émise à propos de la difficulté d’ouvrir ou de fermer les vantaux très lourds de certaines portes (400 cm de haut pour Orcival), on peut répondre par l’usage habituel de petites portes d’accès permettant de manœuvrer ensuite les lourds vantaux de l’intérieur. Des gardiens, présents dans tous les textes médiévaux (Saint-Pierre-et-Paul de Souvigny, Sainte-Foy de Conques), étaient probablement attachés au temps de l’ouverture et à celui de la fermeture des portes9.