L’habitat fortifié pré- et protohistorique en Côte-d’Or
Les camps de Myard à Vitteaux et du Châtelet d’Étaules dans le contexte archéologique régional (du Ve millénaire au IVe siècle avant J.-C.)
S’appuyant sur trois décennies de travaux de terrain et de recherches bibliographiques en Côte-d’Or, l’ouvrage que publie aujourd’hui la R.A.E. reprend une thèse de doctorat soutenue en 1993 à l’Université de Franche-Comté par Jean-Pierre Nicolardot, chercheur au C.N.R.S.
Après l’historique et la définition de l’habitat fortifié aux temps préhistoriques et protohistoriques, l’auteur présente les résultats de ses recherches stratigraphiques sur deux sites clefs de la Côte-d’Or pour l’étude des...
Note de l’éditeur
Ouvrage édité avec le concours du Ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne), de la Région Bourgogne (Comité Régional de la Recherche Archéologique de Bourgogne), du Département de la Côte-d’Or (Comité Départemental de la Recherche Archéologique en Côte d’Or) et du Groupe d’Études Régionales de Préhistoire et de Protohistoire.
Éditeur : ARTEHIS Éditions
Lieu d’édition : Dijon
Publication sur OpenEdition Books : 20 avril 2021
ISBN numérique : 978-2-915544-83-1
DOI : 10.4000/books.artehis.23517
Collection : Suppléments à la Revue archéologique de l’Est | 19
Année d’édition : 2003
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-9510239-6-3
Nombre de pages : 376
Annexe. Étude de la faune
S’appuyant sur trois décennies de travaux de terrain et de recherches bibliographiques en Côte-d’Or, l’ouvrage que publie aujourd’hui la R.A.E. reprend une thèse de doctorat soutenue en 1993 à l’Université de Franche-Comté par Jean-Pierre Nicolardot, chercheur au C.N.R.S.
Après l’historique et la définition de l’habitat fortifié aux temps préhistoriques et protohistoriques, l’auteur présente les résultats de ses recherches stratigraphiques sur deux sites clefs de la Côte-d’Or pour l’étude des premières architectures défensives, le Camp de Myard à Vitteaux, entre les vallées de l’Armançon et de la Brenne, et le Châtelet d’Étaules, dans la vallée du Suzon. Ces deux sites ont été occupés plus particulièrement au Néolithique moyen et au Bronze final, ainsi que, pour le second, au premier Âge du Fer.
Dépassant le cadre de ces deux gisements bourguignons, le lecteur trouvera une abondante matière comparative de sites témoins des activités ou de la présence humaine en Côte-d’Or, depuis la fin de la Préhistoire jusqu’aux Âges des Métaux (habitats ouverts, nécropoles, dépôts et objets isolés remarquables…).
La documentation iconographique et la bibliographie, qui dépassent les limites régionales, rendent plus accessibles les acquis de l’archéologie de terrain.
Jean-Pierre Nicolardot est né en 1936 à Paris. Après des études d’architecture, il se spécialise dans la recherche sur les constructions pré- et protohistoriques et plus spécialement sur les premières manifestations de l’habitat fortifié. Ces premiers travaux de terrain, en 1957, le conduisent en Bourgogne et parallèlement à ses recherches en Côte-d’Or, il effectue de 1963 à 1970, dans l’équipe du Professeur Claude Schaeffer, des fouilles archéologiques au Proche-Orient, à Ras Shamra-Ugarit (Syrie) et Enkomi-Alasia (Chypre). Entré au C.N.R.S. comme chercheur en 1969, dans l’équipe alors dirigée par René Joffroy au Musée des Antiquités Nationales à Saint-Germain-en-Laye, il développe principalement ses investigations sur des nécropoles et des habitats du Néolithique, des Âges du Bronze et du Fer, et plus particulièrement sur des sites d’habitats fortifiés comme le Camp de Myard à Vitteaux, le Châtelet d’Étaules (Côte-d’Or) ou, en collaboration avec Jean-Pierre Mohen, sur le Fort-Harrouard à Sorel-Moussel (Eure-et-Loir). Cette longue carrière à Saint-Germain-en-Laye est pour lui l’occasion de collaborer à l’enseignement de la Préhistoire à l’École du Louvre. Docteur en Histoire et Docteur en Archéologie préhistorique, Jean-Pierre Nicolardot est entré à l’U.M.R. 5594 dès sa création à Dijon, en 1993, sous la direction de Jean-Paul Thevenot ; il a continué à former de nombreux étudiants sur ses chantiers, et à les initier aux techniques des relevés architecturaux et à l’informatisation des données archéologiques. Aujourd’hui encore attaché à la mise en valeur du site de Myard, il est président du Groupe d’Études Régionales de Préhistoire et de Protohistoire. Tous ces travaux ont été soutenus par la précieuse collaboration, tant en laboratoire que sur les chantiers de fouilles, de son épouse Colette Bouttier-Nicolardot. Ingénieur au C.N.R.S. et auteur de tous les dessins du présent ouvrage.
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