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Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux

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Sabine Lefebvre

Prologue

Sabine Lefebvre

Full text

1L’ouvrage que vous ouvrez est l’aboutissement d’une aventure de près de six ans : peu après le XIIe congrès de Pula, Michel Reddé a contacté l’équipe dijonnaise pour savoir si l’UMR 6298 ARTEHIS et l’Université de Bourgogne pouvaient envisager de présenter leur candidature pour l’organisation de la XIVe réunion.

2C’est avec un très grand plaisir que l’Université de Bourgogne, l’UMR 6298 ARTEHIS mais aussi le musée archéologique de Dijon, ont répondu favorablement. A alors débuté une période de préparation du projet, que Christian Vernou, Conservateur en chef du musée archéologique de Dijon et moi-même avons été présenter en 2013, lors du XIIIe congrès à Bucarest. Ce fut pour nous un vrai challenge de se fondre dans le cadre imposé, en équilibrant présentation des travaux scientifiques et découverte du patrimoine régional. Notre projet retenu, nous avons pu nous lancer dans l’organisation matérielle, et proposer, du 1er au 6 juin 2015, un séjour équilibré, autour du thème retenu, Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux, que nous avons voulu lier au patrimoine du Grand-Est de la France, mais mettre aussi en relation avec les recherches en cours, et les thématiques portées par notre équipe de recherche.

3ARTEHIS, notre équipe de recherche pluridisciplinaire, a accueilli avec enthousiasme ce projet en la personne de sa directrice Annie Dumont et l’aide des divers membres de l’équipe a été bien utile. Je remercie ainsi Brigitte Colas, l'attachée de direction, Laetitia Bassereau, la gestionnaire comptable, Élisabeth Rabeisen, qui a assumé une partie des démarches matérielles, Anthony Dumontet, le concepteur de l’affiche, et Rachel Joly qui a assuré une partie de la logistique. Plusieurs doctorants et étudiants de l’Université ont été associés à l’organisation du congrès et des visites sur site, et je les remercie : Kevin Charrier, Nicolas Delferrière, Anne-Laure Edme, Tony Fouyer, Justine Seguin et Mathieu Ribolet. Ils ont été aidés par Caroline Castillo, stagiaire au musée archéologique, très appréciée des congressistes pour la qualité de ses traductions.

4Le choix du thème, Iconographie du quotidien dans l’art provincial romain : modèles régionaux a été retenu en fonction de trois pistes de réflexions que nous avions mené en grande partie grâce au travail accompli depuis des années par Simone Deyts, dont l’aide a été constante et très précieuse dans l’organisation du congrès et la publication du volume. Ces trois pistes de réflexion sont les suivantes : nous voulions être complémentaires par rapport à ce qui a déjà été fait et ne pas traiter un thème déjà abordé lors des précédentes réunions. Nous avons aussi tenu compte de la bibliographie récente. Nous avions constaté qu’au sujet des productions artistiques des provinces de l’Empire romain, rares sont les travaux qui dans leurs titres ont affiché la question de la vie quotidienne. Marie-Jeanne Demarolle évoque cette historiographie dans son introduction au volume. Enfin nous avons souhaité nous appuyer sur les importantes collections du Grand-Est de la France, confortées par la découverte récente en 2004 des stèles de la nécropole de Pont-Lévêque (Autun), qui illustre parfaitement cette iconographie du quotidien, et que les participants ont eu l’occasion de découvrir. Les visites ont été rendues possibles grâce à l’accueil à Autun de Yannik Labaune, responsable du Service archéologique de la Ville d’Autun, de Brigitte Maurice-Chabard, Conservatrice en chef des musées de la Ville d’Autun, qui nous a accueillis au Musée Rolin, et de Stéphane Venault de l’Inrap ; à Sens de Sylvie Tersen, Conservatrice en chef des musées de Sens et de Monique de Cargouët, son assistante ; à Escolives-Sainte-Camille, de Pascale Laurent ; à Châtillon-sur-Seine, de Félicie Feugère, Conservatrice du musée du Châtillonais et de M. Fryes, Président de la Société des amis du musée du Châtillonnais ; et enfin à Langres d’Olivier Caumont, Conservateur en chef des musées de Langres et d’Arnaud Vaillant, régisseur des collections. À tous un très grand merci !

5L’organisation du congrès a été rendue possible grâce aux subventions et aides diverses : je tiens à remercier l’Université de Bourgogne, qui outre les locaux de la MSH nous ayant abrité, nous a aidé financièrement, le Conseil départemental de Côte-d’Or qui a été particulièrement généreux, ce qui témoigne de son intérêt pour les recherches portant sur le patrimoine du département et de terres plus lointaines. Toujours localement, le Grand Dijon, collectivité englobant la Ville de Dijon et les communes limitrophes, nous a tout aussi généreusement aidés ; ses élus ont été sensibles à notre souhait de faire découvrir, entre autres, le patrimoine dijonnais, à travers une exposition organisée au musée archéologique de Dijon en la personne de Christian Vernou et de son adjointe Dominique Montigny, Pax Romana - Scènes du quotidien en Gaule romaine (30 mai-25 octobre 2015). Un grand merci aussi à eux car ils ont beaucoup travaillé pour que le projet aboutisse dans le cadre du congrès.

6Les instances scientifiques n’ont pas été en reste : la DRAC de Bourgogne et son Service régional de l’archéologie nous a soutenu dès le début de la réflexion, en la personne de son Conservateur régional, Michel Prestreau ; son soutien financier témoigne de son intérêt. Quant à l’Inrap, c’est au niveau national que la décision a été prise de participer au projet. À côté de ces institutions, nous avons reçu des témoignages d’intérêt pour le congrès qui se sont traduits par un mécénat bienvenu. Le Muséoparc d’Alésia, structure ouverte depuis quelques années, s’est associé généreusement. Le Conseil régional nous a offert les sacs, carnets et stylos qui ont été distribués aux congressistes. L’Office du tourisme de Dijon nous a confié plans et divers guides. Enfin, la boulangerie Les Douceurs des Facs, très fréquentée par nos étudiants, nous a offert la possibilité de proposer des pauses roboratives.

7Après une ouverture du congrès en présence d’Alain Bonnin, Président de l’Université de Bourgogne, nous avons pu apprécier de belles communications et des discussions fructueuses que les présidents de séance, Cristina Alexandrescu, Marie-Jeanne Demarolle, Piotr Dyczek, Vassiliki Gaggadis-Robin, Gabrielle Kremer, Peter Noelke, Titus Panhuysen, Michel Reddé, Isabel Roda de Llanza, Mirjana Sanader et Domagoj Toncinic, ont su animer en respectant un planning chargé. Titus Panhuysen a conclu la partie scientifique avec brio !

8L’aventure donne naissance à un volume rassemblant les contributions des orateurs, publié comme supplément de la Revue archéologique de l’Est, revue de l’UMR ARTEHIS. Son directeur, Henri Gaillard de Sémainville, a accepté de nous accueillir et Claire Touzel, secrétaire de rédaction, ainsi qu’Anthony Dumontet, PAO-DAO de l’UMR, ont accompli un travail remarquable de mise en page, après que le comité scientifique composé de Fabienne Creuzenet, Simone Deyts, Arianna Esposito, Sabine Lefebvre, Laurent Popovitch, Élisabeth Rabeisen et Christian Vernou ait effectué les missions de relecture et de mise aux normes. La couverture a été réalisée par Anthony Dumontet, grâce à la complicité du musée archéologique de Dijon qui a permis l’utilisation de la photographie, tirée de ses collections (cliché de F. Perrodin).

9L’aventure dijonnaise est donc arrivée à son terme. Cette rencontre, et la publication qui la conclut, ont permis, je l’espère, de faire connaître les ressources de l’Université de Bourgogne, de l’UMR 6298 ARTEHIS et des musées régionaux. Des contacts ont été noués entre les doctorants et certains chercheurs, les échanges se poursuivent avec bonheur.

10La dynamique des Congrès internationaux portant sur l’art provincial romain se poursuit : c’est à Graz (Autriche) que nous nous retrouverons en juin 2017, pour travailler sur Benefactors, Dedicants and Tomb Owners.

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