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Tim Burton, un cinéma de la ré-imagination

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Florence Cheron

Partie II : La boîte à jouets

Chapitre 6 : Échos sonores

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Extrait du texte

1. Réseau souterrain

La Psychose de Pee‑wee

En introduction de son article consacré à la musique des films de Tim Burton, Christian Lauliac précise :

Le cinéma de Tim Burton est référentiel, irrigué en superficie par des formes d’expressions cinématographiques antérieures, fortement influencées par une iconographie baroque et expressionniste provenant du fantastique des années trente à cinquante (James Whale, Roger Corman, Terence Fisher…). Rien d’extraordinaire donc à ce que les partitions de Danny Elfman cultivent ce goût de l’exercice de style, multipliant elles aussi les hommages musicaux1.

La partition musicale vient en effet ajouter une note baroque supplémentaire à l’univers visuel référentiel et ré‑imaginatif de Tim Burton. La collaboration avec Danny Elfman s’inscrit alors parfaitement dans la dynamique postmoderne de ce cinéaste et cela dès ses premiers films. Les deux collaborateurs partagent d’ailleurs la même cinéphilie, créant ainsi une cohérence naturelle entre l’écriture...

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