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Technologies de l'enchantement

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Yves Citton
, 
Angela Braito

Présentation des contributeurs

Texte intégral

1Jean-Luc Blaquart est docteur en philosophie et en théologie et dirige l’Institut de philosophie et de sciences des religions de l’université catholique de Lille ; il est membre du comité de direction de l’IEFR (Institut d’étude des faits religieux, université d’Artois-PRES Lille Nord de France). Derniers ouvrages : L’Avenir en question. La fin des promesses ? Religion et politique face à l’imprévisible, Paris, Armand Colin, 2013 ; Dieu et César, séparés pour coopérer ?, Paris, DDB, 2010 ; Repenser l’humain. La fin des évidences, Paris, L’harmattan, 2010.

2Angela Braito est chercheuse associée à l’UMR LIRE. Elle travaille sur les transpositions des contes et fables de La Fontaine et Perrault sur les scènes du XVIIIe siècle. Elle a publié de nombreux articles, en particulier dans Martial Poirson (dir.), Perrault en scène. Anthologie d’adaptations de contes merveilleux (1759-1789), Montpellier, Espaces 34, 2009 ; dans Martial Poirson et Jean-François Perrin (dir.), Les Scènes de l’enchantement : arts du spectacle, théâtralité et conte merveilleux (1650-1850), Paris, Desjonquères, 2011 ainsi que dans le Dictionnaire encyclopédique Wagner, Timothée Picard (dir.), Paris, Actes Sud, 2009 et dans Vincent Ferré (dir.), Dictionnaire Tolkien, Paris, Éditions du CNRS, à paraître.

3Yves Citton est professeur de littérature à l’université de Grenoble, membre de l’UMR LIRE et codirecteur de la revue Multitudes et contributeur fréquent de la Revue des Livres. Il a publié récemment Gestes d’humanités. Anthropologie sauvage de nos expériences esthétiques, Paris, Armand Colin, 2012 ; Renverser l’insoutenable, Paris, Seuil, 2012 ; Zazirocratie. Très curieuse introduction à la biopolitique et à la critique de la croissance, Paris, Éditions Amsterdam, 2011 ; L’Avenir des Humanités. Économie de la connaissance ou cultures de l’interprétation ?, Paris, La découverte, 2010 ; Mythocratie. Storytelling et imaginaire de gauche, Paris, Éditions Amsterdam, 2010.

4Aurélien Gamboni, artiste et chercheur basé à Genève, mène une pratique d’investigation critique par les moyens de l’art, explorant le pouvoir des images et des récits comme outils de conceptualisation et comme espace de négociation. Il développe notamment une enquête sur le maelström d’Edgar Poe (en collaboration avec l’anthropologue et écrivaine Sandrine Teixido) dans le cadre de la Biennale du Mercosul à Porto Alegre, ainsi qu’une investigation de longue haleine sur l’Escamoteur de Jérôme Bosch et l’« écologie de l’attention ». Ancien codirecteur de l’espace d’art indépendant Forde (2006-2008), il est titulaire d’un master du programme d’expérimentation en arts et politique de Science Po Paris (2011), ainsi que du Programme master de recherche CCC de la Haute école d’art et de design de Genève (2012). Il fait également partie du collectif de chercheurs et d’artistes Save as draft, qui enquête sur les représentations du changement climatique.

5Alfred Gell (1945-1997) a enseigné l’anthropologie à la London School of Economics et était membre de la British Academy. Il a publié, outre de nombreux articles, The Anthropology of Time : Cultural Constructions of Temporal Maps and Images, Oxford, Berg, 1992 et Art and Agency. An Anthropological Theory, Oxford, Clarendon, 1998, traduit en français sous le titre L’art et ses agents. Une théorie anthropologique, dijon, Les Presses du Réel, 1996. Un recueil d’articles est paru après sa mort sous le titre The Art of Anthropology : Essays and Diagrams, Eric Hirsch (éd.), Londres, Athlone, 1999.

6Annick Girard, sémioticienne, s’intéresse à la rencontre de divers modes d’expression (musique, littérature et cinéma). Ses travaux sur Kubrick, et sur l’utilisation qu’il fait d’œuvres musicales célèbres, l’ont menée à étudier les œuvres cultes et leur grande influence sur la production d’œuvres hommages. Ses travaux incluent maintenant la culture populaire et certains objets publiés sur le Web. Elle enseigne la littérature au Collège militaire royal de Saint-Jean (Canada).

7Vanille Goovaerts a travaillé sur la figure du musicien extravagant dans Le Neveu de Rameau de Denis Diderot et les Kreisleriana de E. T. A. Hoffmann. Elle s’intéresse plus généralement au rapport entre littérature et musique, en particulier au jazz, tout en menant une carrière de violoniste.

8Sébastien Hock-Koon est doctorant en sciences de l’éducation à l’université Paris-Nord. Il étudie l’apprentissage dans les jeux vidéo et plus précisément comment certains jeux peuvent « s’apprendre en une minute et se maîtriser en une vie ». Ancien game designer, formateur en game design et joueur d’arcade de haut niveau sur Alien Vs. Predator, il utilise son expérience du domaine pour enrichir sa recherche.

9Axel Hohnsbein est doctorant au sein de LIRE (Littérature, Idéologies, Représentations, XVIIIe-XIXe siècles). Il travaille actuellement à une thèse de Lettres dirigée par Christine Planté et intitulée La science en mouvement. Dispositifs optiques et machines à images au prisme de la presse de vulgarisation scientifique au XIXe siècle. Cette thèse est le prolongement d’un Master 2 dirigé par Delphine Gleizes, traitant quant à lui des dispositifs optiques dans la revue scientifique La Nature, de 1873 à 1905.

10Romain Jobez, maître de conférences en Études théâtrales à l’université de Poitiers, est l’auteur de la monographie, Le Théâtre baroque allemand et français. Le droit dans la littérature, Paris, Garnier, 2010, et coauteur de l’anthologie commentée, Le Théâtre français du XVIIe siècle, Paris, L’avant-scène théâtre, 2009. Ses recherches portent notamment sur le théâtre pré-et postdramatique ainsi que sur l’institution théâtrale dans l’Allemagne des Lumières.

11Sophie Limare enseigne les arts visuels à l’IUFM d’Aquitaine et est docteur en esthétique et théorie de l’art. Elle a publié : « Les treize parts de l’ombre » dans la revue Alliage, n° 66 ; « Être vues » dans la revue numérique Proteus, n° 1, ainsi que « Les figures de l’excès chez Jackson Pollock » dans l’ouvrage collectif Excessives Amériques fin XIXe XXe siècles, Paris, Desjonquères. Ses axes de recherche portent sur les images instables et réversibles dans l’art contemporain.

12Fabienne Martin-Juchat est professeure en sciences de l’information et de la communication au GRESEC, université de Grenoble-Alpes. Elle y développe une approche anthropologique des pratiques de communication affective. Elle est docteur en sciences du langage, spécialiste d’une nouvelle économie de l’affectivité et de la gestion sociale des corps et des émotions. Elle est responsable d’un programme de recherche au GRESEC portant sur l’hybridation des pratiques entre communication et marketing.

13Elsa Camille Pascuito est docteur en littérature française et professeure certifiée de lettres modernes. Ses travaux portent principalement sur la littérature du XVIIIe siècle : auteur d’une thèse consacrée à la Production sociale de la vertu par le simulacre dans la littérature des Lumières (Vertu et simulacre dans la littérature françaises du XVIIIe siècle, à paraître aux éditions Rodopi en 2014), elle s’intéresse notamment aux œuvres de Vauvenargues, Bibiena, Diderot, Rousseau et Potocki sur lequel portent ses travaux actuels.

14Marion Saliceti, agrégée de philosophie, a enseigné comme assistante à l’université de Neuchâtel. Ses travaux de recherche portent sur La Constitution malebranchiste de la conscience sensible, et plus généralement sur la perception et le sentiment chez Descartes et Malebranche. Elle a publié récemment « Malebranche et l’imagination : une analyse psychosomatique » dans la Rivista di storia della filosofia, Nuova serie, n° 67-4, 2012, p. 727-744.

15Bruno Trentini, docteur en esthétique et sciences de l’art, enseigne la philosophie de l’art à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Auteur de l’ouvrage Une esthétique de l’ellipse – un art sans espace ni temps, ses articles portent sur les relations entre l’esthétique et les sciences de la cognition. Il s’inscrit dans une embodied aesthetic et travaille sur l’expérience de l’immersion. Il est également directeur de publication de la revue Proteuscahiers des théories de l’art.

16Michel Vigezzi est professeur émérite à l’université de Grenoble-Alpes. Docteur es Sciences économiques et docteur es Sciences de l’éducation et psychopédagogie, il a dirigé l’École doctorale de sciences économiques de l’université Pierre Mendès France (2004-2010) et a été doyen de facultés. Il a publié des ouvrages comme Analyse économique : les faits et les pensées, Grenoble, PUG, 2005, nouvelle édition en cours ; Éléments de méthodologie pour économistes, PUG, 2005 ; L’Entreprise, Paris, Flammarion, 1997, et édité Dix grands auteurs en économie, PUG, 1993. Ses recherches s’orientent désormais sur les principes de rationalité des acteurs économiques, comme en témoigne sa communication au colloque Charles Gide, Justice and Economics : Ancient Doctrines and Modern Theories, Toulouse, juin 2011, intitulée « Modèles de développement et justice : les identités comme facteurs de justice et d’équité ».

17Ilona Woronow, née en 1981 à Cracovie, a fait ses études à l’université Jagellon, puis à l’université Stendhal Grenoble - 3, où elle a soutenu sa thèse L’idée de la correspondance des arts dans la théorie et la pratique de l’art des jardins en France (1760-1808) en décembre 2012. Lauréate de la bourse Michel Baridon, elle est actuellement responsable du projet Le jardin conventuel de la Contre-Réforme en France. L’exemple des premières fondations de la Visitation dans les provinces du Sud-Est (1610-1663).

18Olivier Zerbib est maître de conférences en sociologie à Grenoble Institut de l’Innovation (G2i) (UPMF-Grenoble 2) et responsable du master 1 Innovation et Société de l’IAE de Grenoble. directeur-adjoint du laboratoire EMC2-LSG (EA 1967), il travaille en sociologie de la culture et de l’innovation sur les formes de réflexivité observables dans les pratiques numériques. Il coordonne l’une des actions du programme Promising (Idefi) consacré à l’enseignement de l’innovation.

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