Version classiqueVersion mobile

Chartres

 | 
Arnaud Timbert

Première partie. Restaurer la cathédrale

Un procédé novateur : la silicatisation

Arnaud Timbert

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Dès le début du XIXsiècle, les moyens chimiques sollicités dans la perspective d’une protection de la pierre sont abondants : il est fait cas de gomme-laques, de résines, de solutions de stéarine et de paraffine, de mélanges de diverses essences, de bitumes variés ou encore d’huile de lin1. Cette dernière est très appréciée comme en témoigne, entre autres, l’exemple du chantier de la cathédrale de Strasbourg2. Les anciens et les nouveaux blocs insérés dans la maçonnerie de cette cathédrale ont été plusieurs fois badigeonnés à l’aide de cette huile appliquée à chaud sur la pierre d’appareil. Elle l’imprégnait peu à peu et l’immunisait contre l’humidité. Des critiques se sont toutefois élevées quant à la résistance du film protecteur formé à la surface du matériau et accusèrent ce vernis d’asphyxier les pores de la pierre ; l’huile de lin fut abandonnée.

Toujours très curieux de ces nouveaux procédés de consolidation et de conservation, en 1849 J.-B. Lassus propose, après en avoir fa...

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search