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Les villes divisées

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Véronique Bontemps
, 
Franck Mermier
, 
Stéphanie Schwerter

Partie 3. Espaces urbains et violence

Jérusalem, un espace et une identité chez deux écrivains palestiniens en Israël : Ryad Baydas et Sayed Kashua

Sadia Agsous

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Extrait du texte

Car les œuvres ne sont pas nées seulement en des temps, mais aussi en des lieux, les écrivains ont vécu dans l’espace comme dans la durée ; ils se répartissent autant en pays, en provinces et en terroirs qu’en siècles, en générations et en écoles. […] L’espace adhère trop au temps pour que toute histoire, la littéraire comme les autres, ne s’accompagne pas de constantes références géographiques.
André Ferré, Géographie littéraire (9-11)

1. La dimension spatiale dans la littérature palestinienne en Israël

Jérusalem, la ville-monde au nom multiple1 est fréquemment représenté comme le carrefour des trois religions monothéistes. Elle est aussi un symbole de la construction nationale et identitaire des cultures palestinienne et hébraïque d’où sa centralité à la fois dans la littérature arabe et hébraïque moderne.

Pour la littérature israélienne, il y a d’abord la Jérusalem de Samuel Josef Agnon2, qui a élaboré l’intrigue de son roman Le chien Balak (1996) à partir de la ville sainte, ce lie...

Auteur

EHESS

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