Vivre le territoire et faire la ville autrement ?
|3e partie. Gouvernance, planification et projet urbains : pratiques et expériences, mobilisations
Le rôle de la société civile dans les processus de planification métropolitaine : un regard comparatif des expériences de la RMBH, au Brésil et de la métropole lyonnaise, en France
Résumé
L’émergence des métropoles a amené de nombreux défis à la pratique de la planification urbaine. Comment incorporer les intérêts, parfois qui divergent, des différents acteurs métropolitains dans le processus de planification ? Le développement du Plan Directeur de Développement Intégré – PDDI, dans la Région Métropolitaine de Belo Horizonte, au Brésil, a bien incorporé la société civile dans son processus. Choisie comme deuxième étude de cas, l’agglomération de Lyon est une référence française dans la planification urbaine supra-communale, depuis la mise en place de sa communauté urbaine dans les années 1960.
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Extrait du texte
Introduction
L’émergence des métropoles, la complexité et la fragmentation urbaine auxquelles les politiques urbaines doivent faire face deviennent des vrais défis pour la gouvernance1 des territoires.
En lien avec la nécessité de gouvernance, tout un vocabulaire émerge, comme « négociation », « nouvelles démocraties », « instances métropolitaines ». L’enjeu majeur semble être la coordination d’actions et acteurs dans un contexte de constante « production ».
Selon Ascher (2001), « la légitimité d’une décision publique et son efficacité sont en effet d’autant plus grandes qu’elle a été élaborée au travers d’un processus qui réunit les protagonistes autour d’un enjeu commun. Et ce supplément de légitimité apporté par la négociation est particulièrement nécessaire dans une société aux références et aux codes diversifiés, voire proliférants. C’est tout l’avantage d’une gouvernance interactive par rapport aux méthodes traditionnelles de gouvernement » (p. 74).
Ce cadre de transformation et l...
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