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L'Écosse et la tentation de l'indépendance

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Edwige Camp-Pietrain

2e partie : L’indépendance de l’Écosse : évidence ou défi ?

Chapitre 9 : Une démocratie pour le XXIe siècle

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Extrait du texte

Au plan institutionnel, l’accession de l’Écosse à l’indépendance permettrait la restauration de son ancien Parlement comme l’a souligné le First Minister en présentant ses projets de loi portant organisation du référendum en 2013. Cette filiation avait déjà été établie en 1999, par Winnie Ewing, alors doyenne du Parlement écossais lors de sa séance inaugurale : « The Scottish Parliament, which adjourned on 25 March 1707, is hereby reconvened »1, marquant le début d’une « new song » qui faisait écho à la fin de la « auld song » proclamée au cours de la dernière séance avant la formalisation de l’Union. Mais l’indépendance ne se traduirait pas par le rétablissement des pratiques du XVIIIe siècle. L’Écosse, qui est déjà une démocratie au sein du Royaume-Uni, demeurerait fidèle à ce principe de gouvernement en récupérant la maîtrise de tous les champs de compétence. Elle se trouverait alors en capacité d’ajuster ses institutions au XXIe siècle2. Le gouvernement écossais s’engage, non sa...

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