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Claude Dubar : une sociologie pour l'intelligibilité du social

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Mokhtar Kaddouri
, 
Marie-Christine Vermelle
, 
Zaihia Zeroulou
, 
et al.

Partie 3. Faire de la sociologie, faire son travail de sociologue : le chercher, ses concepts, ses méthodes

Pourquoi parler (encore) d’identités professionnelles ?

Valérie Boussard

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Extrait du texte

Introduction

En 2007, Michel Lallement dans son ouvrage « le travail, une sociologie contemporaine » intitulait l’un des chapitres « la vague identitaire ». Il résumait par ce titre la situation de la sociologie du travail, gagnée à partir des années 70 par la « fièvre identitaire », qui avait vu la notion d’identité s’imposer progressivement dans la sémantique des sciences sociales. En 2019, cette vague identitaire semble plutôt avoir reflué au sein de la sociologie du travail. La période est marquée par un abandon du thème de l’identité (Perrenoud, Sainsaulieu, 2018), en général, ou des notions plus spécifiques, comme « l’identité au travail » (Sainsaulieu, 1977) ou « l’identité professionnelle » (Dubar, 1991). La notion d’identité est moins centrale dans les productions scientifiques traitant du travail et des professions. Dans ce champ, d’autres enjeux et notions sont apparus, voire sont devenus plus centraux : précarité, discrimination, santé, souffrance et risques psychosociaux...

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