La capture de mouvement
| ,3. Pour une esthétique de la capture de mouvement
La tradition du mouvement noir au cinéma, ou le noir et blanc comme véritable archéologie de la mocap
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Extrait du texte
« J’ai souvent été admiratif devant un cinéma disons involontaire, celui des ombres projetées, surtout mobiles : le hasard d’un dispositif d’éclairage faisant que les branchages légèrement agités se retrouvent projetés sur un mur… Advient là une sorte de degré zéro du cinéma, extraordinairement beau et qui pourrait presque être, pour le cinéma un modèle, puisqu’il n’y a pas de récit, pas d’intention, pas de scénario : l’être du reflet, l’être du fantôme à l’état pur. »
Jean-Christophe Bailly1
« Jeter mon corps dans la lutte. »
Slogan des Black Panthers
Le film de silhouettes, bien cerné par le travail pionnier de Pierre Jouvanceau2, est un genre minoritaire pouvant être rattaché sans équivoque, en tant qu’il désigne un ensemble de films réalisés « image par image », à l’idée du cinéma d’animation. Son chef-d’œuvre fondateur, Les Aventures du Prince Ahmed, réalisé en 1926, dans l’Allemagne de Weimar et des avant-gardes, par Lotte Reiniger, est même considéré par les histoires traditionne...
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