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Rousseau en toutes lettres

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Éric Francalanza

Deuxième partie. Correspondance et philosophie

La question de la redevabilité dans quelques portraits et lettres de Rousseau

Véronique Le Ru

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Extrait du texte

Mon propos est d’étudier la question de la redevabilité1 à travers deux portraits de Rousseau, celui fait par lui-même intitulé « Mon portrait » et celui fait par Bernardin de Saint-Pierre. À la croisée des textes, quelques lettres de Rousseau à Malesherbes et la sixième promenade des Rêveries du promeneur solitaire aideront à mieux cerner le rapport de Rousseau à la logique de la redevabilité qu’il analyse très finement en même temps qu’il ne cesse d’être obsédé par cette question.

Mais avant d’entrer dans les textes, une question s’impose : pourquoi avoir choisi d’étudier cette question de la redevabilité ? Mon hypothèse est que cette question devient centrale dans la réflexion et l’œuvre de Rousseau à partir de 1757, c’est-à-dire à partir de sa rupture avec Diderot et Mme d’Épinay. Cependant, avant cette date, dès 1752, son attitude de ne rien devoir à personne est présentée comme le premier sujet de dispute entre Diderot et lui, alors qu’il se rend chez Mme d’Épinay. Rappelons le...

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