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Les empires atlantiques des Lumières au libéralisme (1763-1865)

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Federica Morelli
, 
Clément Thibaud
, 
Geneviève Verdo

Liste des auteurs

Texte intégral

1■ Jordana Dym
est professeur à Skidmore College, dans l’État de New York (États-Unis), où elle dirige le programme d’études latino-américaines. Spécialiste d’histoire politique, elle étudie l’influence des municipalités au cours de la période coloniale tardive et de l’Indépendance de la Fédération centraméricaine. Elle s’intéresse aussi aux récits de voyage et à l’histoire de la cartographie. Elle est auteur d’articles et de chapitres publiés en Europe, aux États-Unis et Amérique latine, en anglais, français et espagnol. Elle a publié From Sovereign Villages to National States : City, State and Federation in Central America 1759-1839 (2006) ; coédité avec C. Belaubre, Politics, Economy and Society in Bourbon Central America (2007), et avec C. Belaubre et J. Savage, Napoléon et les Amériques (2008, CNRS/Toulouse). Elle prépare un projet sur l’histoire de la cartographie latinoaméricaine, Mapping Latin America (University of Chicago Press, 2010) avec le géographe K. Offen.

2■ Gabriel Entin
est doctorant au Centre de recherches politiques Raymond-Aron (École des hautes études en sciences sociales) et à l’université de Buenos Aires. Il est également boursier du Conicet. Il enseigne l’histoire politique de l ´ Amérique latine à l ´ université de Buenos Aires. Il a également enseigné à l’Institut d ´ études politiques de Lille ainsi qu’à l’université de Paris VII – Denis-Diderot. Titulaire d’un DEA à l’EHESS sur le républicanisme dans la révolution du Rio de la Plata, il a publié des articles sur ce sujet en français et en espagnol.

3■ Alejandro E. Gómez
a obtenu sa licence en histoire de l’Université centrale du Venezuela et maître-assistant en Sciences politiques (université Simón-Bolívar). Il s’intéresse aux problématiques socioraciales et aux révolutions dans l’aire caraïbe (XVIIIe et XIXe siècles). Parmi ses travaux figure Fidelidad bajo el Viento (Mexico, Siglo XXI, 2004) consacré aux migrations et conflits dans les Petites Antilles françaises au cours des années 1790. Il achève actuellement son doctorat à l’École des hautes études en sciences sociales sur l’impact émotionnel et idéologique de la Révolution haïtienne dans le monde atlantique.

4■ Daniel Gutiérrez Ardila
(Medellín, 1979) a étudié l’histoire à l’Universidad Nacional de Colombie à Medellín, puis à l’université de Bourgogne où il a fait son DEA. Il vient d’obtenir le titre de docteur en Histoire à l’université Paris 1 avec une thèse sur l’interrègne néogrenadin.

5■ Vanessa Mongey
est doctorante en Histoire à l’université de Philadelphie, son travail de thèse porte sur la participation de révolutionnaires étrangers dans les mouvements d’indépendance autour du Golfe du Mexique. Cette étude insiste sur la circulation des doctrines et pratiques républicaines dans l’espace atlantique à l’époque des révolutions dans une perspective transnationale. Elle a bénéficié pour ses recherches du soutien financier de diverses institutions dont la Historic New Orleans Collection, la Newberry Library, et la Mellon Foundation.

6■ Erika Pani
est professeur d’histoire au Centro de investigación y docencia económicas à Mexico (CIDE). Elle a publié notamment Para mexicanizar el Segundo Imperio. El imaginario político de los imperialistas (2001).

7■ Samuel Poyard
vient d’achever un Master d’histoire à l’université de Nantes. Depuis deux ans, il a étudié successivement la Gran Colombia, la pensée politique de Bolivar et l’ambition d’unir l’Amérique hispanique au fil de l’Indépendance. Il a été chercheur associé au Centro de Estudios en Historia de l’université Externado de Colombia (2007-2008).

8■ Marie-Jeanne Rossignol
est professeur de civilisation américaine (Amérique du nord) à l’université Paris VII – Denis-Diderot. Elle est spécialiste de l’histoire de la jeune république américaine (1763-1865). Elle a publié en 2003 The Nationalist Ferment : The Origins of American Foreign Policy 1789-1812 (Ohio State University Press), puis elle a coédité en 2005 un ouvrage collectif, L’Amérique : Des colonies aux républiques (Université Paris VII). Elle prépare actuellement un ouvrage sur le premier mouvement abolitionniste américain.

9■ Iara Lis Schiavinatto
est professeur du département « Multimédias, Médias et Communication » et du programme de postdoctorat en Histoire de l’université de Campinas (Unicamp) au Brésil. Elle a publié notamment Pátria coroada : o Brasil como corpo político autônomo : 1780-1831 (1999) et A independência do Brasil : modos de lembrar e esquecer (2005).

10■ Andréa Slemian
est docteur en histoire de l’université de São Paulo (USP) et actuellement boursière de post-doctorat (FAPESP) à l’Institut d’études brésiliennes (IEB-USP). Elle est spécialiste de l’Indépendance et de la formation de l’État national brésilien, et s’intéresse particulièrement aux aspects juridiques. Elle a publié Vida política em tempo de crise : Rio de Janeiro, 1808-1824 (2006) et coécrit avec João P. Pimenta, O nascimento político do Brasil : as origens do Estado e da naçao, 1808-1825 (2003) et A Corte e o mundo. Uma história do ano em que a Família Real portuguesa chegou ao Brasil (2008).

11■ Clément Thibaud
est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nantes. Il a publié Républiques en armes. Les armées de Bolivar dans les guerres d’indépendances du Venezuela et de la Colombie (PUR, 2006, trad. esp. Planeta, 2003) et coédité avec María Teresa Calderón, Las revoluciones en el mundo atlántico (Taurus, 2006). Il va publier La Majestad de los Pueblos. Orden simbólico y construcción de la legitimidad en la Nueva Granada y Venezuela, 1780-1832 (Taurus, 2009), coécrit avec M. T. Calderón.

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