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La commune de 1871 : utopie ou modernité ?

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Gilbert Larguier
, 
Jérôme Quaretti

Discussion

Discussion

Texte intégral

1M. Roger, Compagnie Jolie Môme : Quelle est l’action des Communards parisiens hors de Paris et plus précisément à Lyon ?

2M. Moissonnier : Pour vous répondre, je vous parlerai par exemple du parcours de Caulet du Tayac et d’Albert Leblanc. Caulet du Tayac passe par Bâle pour se rendre à Lyon. Albert Leblanc, représentant du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’ Internationale et de la Délégation des vingt arrondissements, s’y rend également pour organiser l’ultime tentative lyonnaise d’insurrection, celle du 30 avril, contre les élections municipales. En fait, ce que veulent les insurgés c’est organiser de nouvelles élections, car la loi stipule désormais que les villes de plus de vingt mille habitants auront un maire nommé et non élu. Pour eux, c’est un retour en arrière. Dans ce cadre, participer aux élections, c’est enterrer la Commune. Passés tout d’abord en Suisse, Leblanc et Caulet du Tayac y retournent par la suite pour éditer des affiches appelant à l’insurrection. Celle-ci sera une insurrection limitée au quartier de la Guillotière où l’on trouve des ouvriers de type nouveau.

3M. Agulhon : Mon intervention sera moins une question qu’un bref commentaire... J’enchaînerai volontiers, cela ne le surprendra pas, sur l’exposé de mon ami Raymond Huard traitant des luttes à l’intérieur du camp républicain. Prononcer ce mot de République est décisif. Décisif est de montrer qu’il inclut une diversité qui est tout à fait essentiel à ce dont nous parlons. Et, ce qu’il faut voir d’abord, c’est qu’il y a deux périodes. Jusqu’à la fin janvier 1871, on est en guerre et après s’ouvre une autre période. Tant qu’on est en guerre, le dirigeant de la province française c’est Gambetta.

4On est en guerre et tous les républicains sont patriotes. Alors que du côté de la droite, il y a plus que de l’attentisme ou de la mollesse. On peut donc présenter, me semble-t-il, les choses sous la forme de l’affrontement entre deux stratégies : celle de Gambetta qu’on pourrait qualifier « d’ Union sacrée » avant la lettre qui consiste à ménager les royalistes et les cléricaux pour essayer de les entraîner dans le combat national, et celle des républicains avancés et, apparemment, du mouvement ouvrier en général, qui dans la tradition jacobine issue de l’An II estime au contraire qu’il faut unir le maximum de combativité intérieure avec le maximum de combativité extérieure. Par conséquent, du moment qu’on va à la guerre par exemple, commencer par mettre les jésuites en prison. Sur ce point précis et presque caricatural, il y a évidemment conflit. Du point de vue de l’interprétation, ce qui apparaît ou qui peut apparaître et qui est peut-être jusqu’à un certain point une sorte de lutte des classes entre les républicains modérés, plutôt bourgeois, et les républicains avancés, plutôt populaires, peut être lu aussi, je dis bien aussi, comme une lutte sur les conceptions de la Nation et de la Défense nationale. Je crois qu’on ne peut pas parler de cette période sans évoquer cela.

5Ce mot de stratégie que j’ai employé pourrait se retrouver aussi comme un instrument d’analyse pour la période suivante. Le fait nouveau, ce n’est plus la guerre, puisqu’elle est arrêtée, mais l’élection du 8 février 1871 qui avec la majorité que l’ on sait, apparaît à tout le monde comme l’annonce d’une restauration imminente, c’est-à-dire d’une contre-révolution imminente. Là encore, tous les républicains sont contre, depuis Jules Ferry jusqu’à Blanqui. Seulement, il y a deux stratégies républicaines possibles : ou bien la lutte armée, celle des Communards, ou bien l’opportunisme avant la lettre qui consiste à miser sur les contradictions de la droite et, concrètement, à miser sur Thiers. C’est finalement cette stratégie-là qui paraissait la moins probable sur le moment qui finit par l’emporter. C’est sans doute cette idée-là, comme Raymond Huard vient notamment de le montrer ou de le rappeler, qui a été prédominante dans ces grandes villes républicaines de province qui ont laissé Thiers combattre Paris à partir du moment où elles se sont convaincues que Thiers serait du bon côté sur le conflit République-Monarchie. Voilà comment il me paraît, c’est le sens de mon intervention, nécessaire pour comprendre ces événements qui concernent quelques villes ouvrières de les rattacher dans l’histoire générale de la France.

6J.-C. Harriot, militant antifasciste, « représentant cinq générations de Parisiens » : Est-ce que la réussite des insurrections parisiennes ne vient pas du fait qu’il y a un mélange de provinciaux qui viennent travailler et vivre à Paris ; un mélange corporatiste aussi de gens de professions différentes qui se retrouvent. Contrairement aux échecs successifs des Communes de province qui connaissent un système de clan, Paris ne semble pas connaître ce système. N’ y aurait-il pas là l’une des raisons de la réussite de la révolution communaliste parisienne ?

7C. Willard : J’aurai beaucoup de mal à vous répondre. Ce qui est sûr, c’est que tout au cours du XIXe siècle, il y a une arrivée massive de provinciaux. Ceci étant, je pense que les traditions proprement parisiennes, celles qui ont été transmises par l’artisanat sans-culotte du faubourg Saint-Antoine, du faubourg Saint-Marceau, qui ont fait toute une série de révolutions, ont été décisives, mais ce qui est vrai c’est qu’il y a eu une intégration de ces provinciaux. Ensuite, le rôle de la transmission orale est capital à l’époque et notamment au moment de l’apprentissage. Il y a donc eu une intégration, mais réussie, de ces provinciaux. Par conséquent, je ne pense pas que ce soit un facteur ni de réussite, ni d’échec.

8J. Harriot, étudiant à Perpignan, « représentant d’une sixième génération de Parisiens ! » : On se rend compte à l’issue des interventions des divers intervenants qu’en province, l’attitude des individus a été radicalement différente de l’engagement, du sacrifice et du dévouement des Parisiens qui vont mourir jusque dans le Père-Lachaise quand il n’y a plus aucun espoir... Cette attitude est-elle liée au climat culturel et politique de Paris ?

  • 1  Qui allaient devenir les sans-papiers de l’église Saint-Bernard.
  • 2  À Perpignan.

9M. Roger : Je pense que l’engagement parisien peut se voir tous les jours, même encore aujourd’hui... On peut parler par exemple d’une chose qu’on ne rencontre pas beaucoup en province, c’est le problème des travailleurs clandestins1. Il y a des gens qui se sentent la responsabilité de défendre cet internationalisme qui continue avec les travailleurs africains. Il n’y a pas ce même problème en Province. Tout du moins, celui-ci ne se pose pas de la même façon. Un travailleur clandestin ne s’affiche pas ici2. Il y a des choses qui s’affichent à un moment donné dans un lieu historique. Pensez à Paris. C’est tout de même l’endroit où est placé le gouvernement en général. Les gens ont « une responsabilité historique », mais je ne pense pas que cela soit dû à Paris. Dans les Pyrénées-Orientales, les habitants ont eu des responsabilités lorsque les républicains espagnols se sont réfugiés ici. En tout cas, les habitants avaient des responsabilités. Mais je ne sais pas s’ils les ont prises et assumées...

10En fait, il y a des responsabilités que l’on assume à certaines périodes de l’histoire et c’est tout. Autrement, l’on tombe dans les idées nationalistes : le Parisien est plus courageux ou moins courageux qu’un Provincial par exemple. Non, c’est simplement une question de situation et d’endroit.

11M. Moissonnier : Je modérerai quand même un peu votre propos. Bien sûr, votre intervention est intéressante, mais il y a quand même le fait d’un brassage qui a des effets culturels particuliers. Je crois que c’est important. Je pense aux Lyonnais. En 1871, à la Guillotière, il y a un renouvellement, un brassage et une augmentation de la population. C’est le seul quartier qui augmente vraiment à ce moment-là, avec des gens qui viennent d’horizons différents et qui ont des liaisons avec d’autres régions. Je pense en particulier avec le Creusot. Des gens qui sont passés dans un certain nombre de centres industriels. Alors bien entendu, tout cela n’est pas comparable avec Paris. Mais je vous rejoins parfaitement en disant que Paris était en « responsabilité ». Il y a tout de même les aspects concrets des choses : quand vous êtes assiégés et que l’on tient un créneau, et bien l’on se fait tuer... Je crois que c’est aussi simple que cela. Tandis qu’engager la bataille, c’est différent... La meilleure preuve, c’est que les Parisiens n’ont pas engagé la bataille contre Versailles. C’est Versailles qui a engagé la bataille contre Paris. Il ne faut pas l’oublier non plus.

12R. Huard : Je souscris pleinement sur ce qui a été dit par Maurice Moissonnier sur le brassage de population. C’est vrai que le brassage est un élément qui permet de dépasser des clivages anciens. On le voit très bien par exemple pour Nîmes quand Flora Tristan visite Nîmes vers 1843. Elle voit des ouvriers catholiques d’un côté, protestants de l’autre, qui ne pensent qu’à leur différence religieuse. Elle considère que ce sont « des bêtes brutes » parce que pour elle, se diviser sur des critères religieux ressemble à la dernière des bêtises. Elle considère qu’ils doivent dépasser cela. Il est sûr qu’avec le renouvellement de la classe ouvrière dont j’ai parlé au cours du XIXe siècle, cette situation évolue et les idées de classe prennent un peu plus d’importance.

13Maintenant, sur le problème de l’engagement parisien, je crois qu’il ne faut pas minimiser celui des provinciaux en province. Gaston Crémieux a été fusillé et ne s’est jamais renié. Il est mort en criant : « Vive la République ». Il ne faut également pas oublier tous ceux qui ont pourri par la suite dans les geôles : dans la citadelle de Nîmes pour une part, après ça à Thouars, tous ces Communards provinciaux qui ont été jusqu’en 1877-1878 ou jusqu’à l’amnistie dans les prisons ont tout de même payé un lourd tribut à la répression.

14J. Quaretti : Je souhaiterais m’adresser à messieurs Huard, César et Moissonnier. Est-ce que la mise en place de la Ligue du Midi ne serait pas quelque part une résurgence de la vieille idée des Provinces-Unies du Midi, voire de celle des franchises communales, c’est-à-dire de l’autonomie des municipalités du Sud face à un pouvoir centralisé qui, lui, se trouve au Nord ?

15R. Huard : Votre question est difficile à aborder car, sur l’idée de résurgence, on n’a pas de pièces à conviction. Personne ne dit : « Nous restituons les anciennes franchises ! » Je crois qu’il faut bien distinguer les franchises communales et le phénomène Ligue du Midi avec cet aspect qu’on a pu qualifier de fédéraliste. Les franchises communales sont une revendication qui dépasse amplement le cadre du Midi. C’est toute la France qui demande les franchises communales dans la mesure où les communes ont été complètement laminées par le gouvernement du second Empire. Elles élisent leur conseil municipal, mais pas leur maire. Tout cela est fondamental et la grande revendication, c’est l’élection des maires par le conseil municipal. Cette revendication ne sera accordée que pendant la Commune par Thiers qui prévoit, lors des élections municipales du 30 avril, l’élection du maire dans un certain nombre de communes, mais pas pour les grandes villes comme Lyon par exemple.

16La Ligue du Midi, c’est tout autre chose. Je pense qu’elle naît avant tout des comités de défense qui se sont constitués pour mener l’effort de guerre. À un moment, des gens pensent qu’il faut fédérer ces efforts dispersés. Les dépêches adressées et reçues par le Gouvernement de la Défense nationale (qui seront publiées après la guerre) montrent qu’il y a une émergence formidable des comités de défense. La Ligue du Midi ne fait donc que prolonger cela avec l’idée de renforcer la Défense nationale comme on l’a dit tout à l’heure. Mais celle-ci lui donne aussi une base populaire. C’est ce qu’évoquait auparavant Maurice Agulhon. C’est donc le problème de la Défense qui est essentiel dans la Ligue du Midi. Peut-être que chez certains il y avait des aspects fédéralistes, mais cela me paraît être peu de choses. Par contre, le cas de la Ligue du Sud-Ouest me paraît être davantage une organisation politique. Qu’en pense Marc César ?

17M. César : Il est vrai que le cas de la Ligue du Sud-Ouest n’est pas identique à celui de la Ligue du Midi. Ses idées sont décentralisatrices et plus avancées vers le fédéralisme que la Ligue du Midi qui, elle, refusait ce terme. Il est intéressant de voir que dans le département de l’Aude la Ligue du Midi est perçue comme fédéraliste alors que l’on a conscience qu’elle ne se dit pas fédéraliste. C’est peut-être ce qui explique que le gouvernement de l’Aude n’ait pas adhéré à la Ligue du Midi alors qu’il adhèrera ensuite à la Ligue du Sud-Ouest.

18M. Moissonnier : La Ligue du Midi a des effets structurants aussi jusqu’à un certain point. À Lyon, comment cela se présente-t-il ? On trouve le Comité central fédéraliste qui siège au palais Saint-Pierre grâce à l’appui de radicaux siégeant à la municipalité (qui a remplacé le Comité de salut public) qui sont très liés à eux. On trouve en même temps d’autres radicaux siégeant dans le Comité de sûreté générale qui a une structure beaucoup plus jacobine. Ce Comité veille à la sécurité et fait des arrestations. Et puis il y a l’Association Internationale des Travailleurs. Il est intéressant de voir que Bakounine, lorsqu’il tentera son coup d’État le 28 septembre, va créer deux comités plus ou moins fictifs : le Comité de salut de la France qui s’oppose au Comité central fédératif et qui essaie de tirer à lui l’idée de la Défense nationale, et la Fédération autonome des communes révolutionnaires qui est un organisme différent, qui n’existe pas. Néanmoins, on colle des affiches dont l’article premier du texte décrète l’abolition de l’État. Mais cette Fédération autonome des communes révolutionnaires n’est qu’un remplacement fictif du Comité central fédératif.

19J. Harriot : Dans le cadre des notions de mythe et de réalité qui ont été présentées au début, il est vrai que, pour beaucoup, la Commune est présentée comme un soulèvement populaire. Mais l’origine et les raisons de ce soulèvement ne sont généralement pas très précises pour tout le monde. Certains prétendent que c’est un soulèvement pratiquement spontané de réaction populaire ; mais d’autres prétendent que ce soulèvement aurait pu être provoqué par une volonté délibérée d’augmenter les loyers et les prix pour inciter le peuple à se soulever et, ainsi, épurer toute opposition parisienne à l’encontre du gouvernement. Qu’en est-il ?

20C. Willard : Vous soulevez ici le problème de la spontanéité. Celle-ci a des racines. C’est un soulèvement spontané en réaction directe à l’affaire des canons. Ceci étant, il est vrai que cette insurrection n’a pu prendre forme que par le développement du mouvement ouvrier à la fin du second Empire à Paris, à Lyon et ailleurs.

21Il y a le sursaut national contre le second Empire, contre ensuite le Gouvernement de Défense nationale, l’organisation de la Garde nationale, les canons qui sont mis hors de portée... Il y a également l’aspect du réflexe républicain. Ce sont des éléments qui jouent. À cela s’ajoutent toutes les mesures qui ont été prises par le gouvernement. Il y a encore le chômage, les difficultés de la vie, il y a la fin du moratoire... Bref, il y a toute une série de causes qui explique un climat propice à une insurrection. Paris est un baril de poudre, mais ce n’est pas la population parisienne qui a mis la mèche. C’est la raison pour laquelle on peut parler d’un mouvement spontané. Mais qui dit spontané, dit évidemment qu’il y a des racines très importantes.

22Quant à la volonté de Thiers d’attiser cette insurrection... Il est difficile de sonder les cœurs, surtout avec 125 ans de recul, mais il est vraisemblable que sa volonté principale était de reprendre les canons et de désarmer le peuple de Paris. Qu’il y ait un élément de provocation, rien à mon avis ne le prouve.

23M. Moissonnier : C’est une thèse qui avait été avancée par rapport à l’attitude de Thiers faisant évacuer Paris lors de la révolution précédente. Mais je crois que lorsque l’on observe dans le détail la façon dont s’est opéré le repli sur Versailles, on s’aperçoit qu’il se fait – on en a des témoignages extraordinaires – dans une pagaille et une panique assez importantes. Alors, qu’après coup, l’on ait pu dire, y compris dans l’entourage de Thiers, que tout cela était préparé... Il y a beaucoup de choses comme ça dans l’histoire qui se disent après coup...

  • 3  Descendant d’un officier proche de Rossel.
  • 4  Rossel sera exécuté à Satory en 1871.

24B. Camps 3 : En 1871, il y a eu une pétition partie du département des Pyrénées-Orientales qui demandait la grâce de Rossel4. Quels sont les rapports de Rossel avec Perpignan et les Pyrénées-Orientales ?

  • 5  Étienne FRÉNAY, « La Commune à Perpignan », in Le Travailleur catalan, 26 mars et 2 avril 1971.

25M. Cadé : Je ne peux pas vraiment donner de réponse. Mais je sais qu’Étienne Frénay, qui n’est pas là, a travaillé sur le sujet5. Je vais donc pouvoir vous rapporter ce qu’il m’en a dit. Rossel a séjourné à Perpignan, dans les familles perpignanaises. Il avait donc des amitiés locales dans la bonne bourgeoisie (je rappelle qu’il était colonel et polytechnicien). La famille Camps y a été un peu mêlée. Le capitaine Camps, qui finira quand même général de division, était dans l’armée Bourbaki. Il rentra en France et alla se promener en civil à Paris où il fut arrêté, mais pas fusillé. Apparemment, Rossel l’aurait protégé. Par la suite, comme il fut toujours un peu soupçonné d’être quelque part un peu communard, il a eu beaucoup de mal à gravir les échelons de la hiérarchie militaire alors qu’il était polytechnicien et artilleur. Il est resté un peu en dessous de ce qu’il aurait dû être. Il a toujours été républicain.

26R. Huard : Je rajouterai simplement qu’il n’y a pas qu’à Perpignan que l’on a signé des pétitions pour demander la grâce de Rossel. On en a signé aussi ailleurs et en particulier dans le Gard. On a des témoignages là-dessus. Le problème est que l’on n’a jamais retrouvé ces pétitions qui ont dû arriver à la Commission de grâce ou auprès de Thiers. Et l’on ne sait pas ce qu’elles sont devenues. Dans ce cadre, il serait extrêmement intéressant de voir s’il y a eu un mouvement général de pétition et quelle ampleur il a eu. Mais, il y a de toute façon, un petit mouvement de pétition.

Notes

1  Qui allaient devenir les sans-papiers de l’église Saint-Bernard.

2  À Perpignan.

3  Descendant d’un officier proche de Rossel.

4  Rossel sera exécuté à Satory en 1871.

5  Étienne FRÉNAY, « La Commune à Perpignan », in Le Travailleur catalan, 26 mars et 2 avril 1971.

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