Version classiqueVersion mobile

État-nation et fabrique du genre, des corps et des sexualités

 | 
Lucia Direnberger
, 
Azadeh Kian

Les corps féminins et leurs expressions dans les cérémonies chiites d’Ashoura à Téhéran

Sepideh Parsapajouh

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

En réponse aux questions les plus fréquemment posées sur les cérémonies de l’Ashoura, le Guide suprême iranien a récemment déclaré :

il n’est pas convenable que les femmes s’exposent dans les défilés d’hommes, ni qu’elles marchent derrière les cortèges. Les normes de deuil (pour commémorer les martyrs d’Ashoura) sont connues depuis longtemps ; les femmes devraient participer à des majles (réunions dans les espaces fermés) tout en respectant les normes et les limites religieuses, le hijab et la décence1.

Depuis quelques années, la participation féminine aux cérémonies d’Ashoura dans l’espace public de Téhéran et d’autres grandes villes iraniennes (Mashhad, Ispahan, Karaj) semble choquer, sinon déranger ceux qui sont habitués aux normes traditionnelles2. Pourtant, depuis toujours et dans tous les villages, villes et quartiers d’Iran, la présence féminine fait partie intégrante de ces cérémonies emblématiques du mois musulman de Muharram. Depuis sa constitution en 1980, la République isl...

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search