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Les sociétés méridionales à l’âge féodal (Espagne, Italie et sud de la France xe-xiiie siècle)

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Hélène Débax

Mutation féodale

Villa Matanza

Juan José Larrea

Texte intégral

  • 1 Soit littéralement « massacre ». Au-delà de l’anecdote, le toponyme n’est pas sans intérêt. L’exist (...)
  • 2 Éd. H. Flórez, España ∂agrada, t. XVI, Madrid, 1905 [11762], ap. XVII, p. 457-460 ; A. Quintana, Cr (...)
  • 3 A. Quintana, Crisis, p. 39-41.
  • 4 Ibid. p. 16 et 24.

1Un jour de 1046, le petit village – villula – léonais de Matanza fut le théâtre d’une flambée de colère populaire. Avec la connivence des voisins des alentours, les villageois firent honneur – si l’on ose dire – au nom du lieu1 et tuèrent un saion du nom de Berinus. Celui-ci n’était pas un simple subalterne local, mais un « très fidèle saion » du palais de Fernando Ier de Léon et de Castille, qui jugerait ensuite ce meurtre comme une atteinte portée à son autorité par toute la communauté. C’est en fait un diplôme royal qui a conservé la mémoire des événements2. La mission confiée à Berinus s’inscrivait dans le programme plus général de rétablissement de l’ordre et de la suprématie royale qui suivit la prise du trône de Léon par Fernando en 1037. En l’occurrence, le roi s’attachait à rendre à l’Église d’Astorga le temporel perdu dans la période sombre – pour le siège, bien entendu – qui avait commencé avec l’obscure mort de l’évêque Jimeno, probablement assassiné en 10283. À la faveur de ces années chaotiques de violences et de destructions d’archives4, les gens de Matanza avaient échappé à la seigneurie épiscopale, atteignant ainsi une liberté de fait que le souverain entendait révoquer par l’intermédiaire de Berinus.

  • 5 R. Pastor, Resistencias y luchas campesinas en la época de crecimiento y consolidación de la format (...)
  • 6 M.C. Cabero, Astorga y su territorio en la Edad Media (s. IX-XIV) : evolución demográfica, económic (...)

2La mutinerie de Matanza a été présentée par R. Pastor comme une illustration des luttes paysannes contre l’expansion du mode de production féodal5, et par C. Cabero comme l’un des derniers vestiges des communautés gentilices du nord-ouest ibérique6. Bien qu’elles se limitent à quelques lignes, ces deux interprétations n’en représentent pas moins deux idées forces qui ont dominé l’historiographie récente : les origines tribales des communautés rurales et la pénétration de la propriété féodale. Ainsi, si les faits de Matanza attirent d’abord l’attention de par leur virulence, ils ont en même temps une valeur d’exemple. Or plutôt que conforter les vues dominantes aujourd’hui, quelques observations sur cet épisode peuvent mettre en lumière certaines perplexités soulevées par la recherche des dernières décennies.

  • 7 L. Panero, « Pequeño canto a La Sequeda », cité par Quintana, Crisis, p. 27-28.
  • 8 M.C. Cabero, Astorga, p. 62.
  • 9 Éd. A.C. Floriano, Diplomática española del período astur (718-910), Oviedo, 1951, t. 2, n° 120.
  • 10 Cf. C. Sánchez Albornoz, Despoblación y repoblación del valle del Duero, Buenos Aires, 1966, p. 221 (...)

3Où se trouve, tout d’abord, Matanza ? Dans la petite région céréalière de La ∂equeda – Mínima comarca / de centenos pobres / entre nubes altas7 –, Matanza n’est éloigné que d’un peu plus d’une heure à pied des remparts d’Astorga, en suivant vers le sud la route antique qui menait à Braga8. Nous voici au cœur d’un territoire dont la seule mention invite à un saut dans le temps, car ces terres furent auparavant le théâtre de scènes jouées par les mêmes acteurs qu’en 1046 – des paysans, des agents royaux –, mais selon un scénario bien différent : vers 853, guidés par leur comte, des pionniers de la conque du Bierzo traversèrent les montagnes et entamèrent la colonisation des plaines alors hermes de la cité d’Astorga : « populus de Bergido cum illorum comite Gaton exierunt pro Astorica populare »9. La comparaison de ce texte avec d’autres témoignages de repoblaciones planifiées et dirigées met en évidence, d’un côté, l’origine sociale modeste des colons – ce qui n’exclut pas la présence de puissants –, et, de l’autre, leur statut d’hommes libres subordonnés à leur comte10. Dans ces entreprises de repeuplement dites officielles, les presuras, effectuées « cum cornu et albende de rege » étaient garanties, on le sait, par les représentants du roi ; c’est-à-dire par les prédécesseurs de Berinus. Le contraste entre les deux moments apparaît déjà, de prime abord, fort suggestif.

4En 1046, confronté à une émeute qui a tourné rien moins qu’au meurtre de l’un de ses fidèles par une bande de rustres pouilleux, le très puissant Fernando Ier réagit avec un respect exquis envers la légalité asturo-léonaise. Une fois les coupables emprisonnés, la Lex Wisigothorum est consultée pour leur appliquer les peines que prévoit le deuxième livre du code. Il n’est qu’un article qui puisse correspondre à un jugement de cette nature : « De his, qui contra principem vel gentem aut patriam refugi vel insulentes existunt » (LW II, i, 6). En premier lieu, les révoltés doivent être soit exécutés, soit aveuglés ou soumis au scalp et flagellés. Rien de tel n’est cependant mentionné dans le diplôme. Qui plus est, la prison est à elle seule présentée comme le châtiment exemplaire qu’ils reçoivent de leur vivant. Magnanimité royale, crainte du prélat de voir les terres abandonnées aux friches, imprécision du texte ? Difficile de trancher, mais nous pencherions pour la deuxième hypothèse. En second lieu, le patrimoine des traîtres doit être confisqué, pouvant être cédé à un fidèle. Cette prescription légale est en revanche accomplie à la lettre. Après l’évocation de la loi, Fernando Ier donne, ob inde, la villa avec les hommes et tous les biens à l’évêque, qui reçoit en plus l’immunité en matière judiciaire et militaire et le droit de capturer et de réprimer fortiter ceux qui pourraient se montrer réfractaires à son autorité.

  • 11 A. Quintana, Crisis, p. 25 et ap. I.
  • 12 R. Pastor (Resistencias, p. 105) soupçonne que Matanza n’avait pas relevé de l’évêché avant 1046, s (...)

5Or la question se pose de savoir ce qu’a bien pu confisquer le roi, car Berinus ne s’était pas présenté à Matanza pour mener une enquête, mais pour rendre le village à l’évêque qui en était déjà, aux yeux du roi, le maître. Les bêches ? Une poignée de bêtes ? La réponse n’est pas difficile à trouver, des conflits semblables ne faisant pas défaut dans la région. La communauté de Matanza n’était pas, par exemple, la première des alentours d’Astorga à se voir incarcérée dans des ergastula. En 1044, l’évêque et le saion royal avaient emprisonné tous les habitants de Valdeviejas, qui avaient tenté de se dérober à la dépendance de la chapelle cathédrale San Cosme y San Damián en se soumettant à un autre puissant. Pour se libérer des chaînes, ils durent s’engager à laisser leurs hereditates à la chapelle et à la dédommager moyennant deux cents sous, au cas où ils changeraient de dominus11. L’évêque n’était pourtant ni le maître des hommes de Valdeviejas – libres, puisque pouvant changer de seigneur selon leur volonté –, ni le propriétaire de leurs terres – les paysans durent promettre de les déguerpir –, ni encore leur seul juge. Voilà la situation que reflète aussi la sentence de Matanza. Dans les deux cas, le siège d’Astorga avait sans doute reçu, comme dans des centaines de cas analogues, la cession des tributs et des prestations d’ordre fiscal dont étaient redevables les libres, accompagnée peut-être d’un certain droit de coercition. C’est seulement après la sentence royale punissant le meurtre de Berinus que les hereditates des hommes de Matanza passèrent entre les mains de l’évêque12. L’analyse du cas de Matanza met ainsi en relief, à petite échelle, un contraste qui caractérise l’histoire sociale asturo-léonaise. Le respect de la loi gothique et la continuité des vieilles pratiques judiciaires masquent de profonds changements dans les rapports du roi avec la masse des simples libres. Face à une révolte, Ordoño Ier, le souverain qui ordonna le repeuplement d’Astorga, aurait suivi la même procédure que Fernando Ier deux siècles plus tard, certes. Mais les ancêtres des gens de Matanza – et de Valdeviejas – étaient des hommes pleinement libres, venus avec le comte Gaton et ne dépendant que de ce dernier et du roi. Le différence est de taille. Est-il besoin de souligner que ces transferts de compétences fiscales entraînaient des conséquences très graves pour les paysans concernés ? Le désespoir que l’on devine derrière les faits de Matanza – que peut-on attendre après avoir tué un saion du roi ? – nous en donne la mesure.

6Pour replacer ces observations dans un contexte plus général, il suffit de suivre la déclaration de principes par laquelle commence notre diplôme : après une période atroce, dominée par des viri perversi qui s’étaient insurgés pour désoler les patrimoines de l’Église et des fidèles au royaume, Fernando Ier veut restaurer l’Église et revenir au bon vieux temps d’Alphonse V (999-1028). Les rédacteurs du document nous donnent ici, sans le vouloir, toutes les clés. Alphonse V, disent-ils, vainquit les musulmans, agrandit et enrichit les églises, rassembla les hommes dans le synode et ordonna que chacun, Église ou laïcs, grands ou petits, ait son patrimoine : la conception des fonctions royales reste fidèle à la tradition isidorienne. Mais le règne d’Alphonse V est aussi celui de la ratification définitive par la monarchie de la dégradation de la liberté paysanne dont les premiers symptômes percent à fin du IXe siècle – une génération après l’arrivée des pionniers à Astorga. En Galice et dans une partie du Léon, l’impôt était toujours prélevé et conçu comme signe de liberté, des contingents non négligeables de population servile y subsistant jusqu’en deçà de l’an Mil. Or l’aristocratie, laïque et ecclésiastique, s’était fait affecter des droits fiscaux sur les habitants de zones considérables du territoire, sur des comissos entiers très souvent. Sous cet angle, le nord-ouest ibérique rappelle plutôt d’autres régions à l’époque post-carolingienne que la Castille ou les pays pyrénéens. Pour autant que la liberté des paysans fût régulièrement rappelée dans les diplômes, la mise en place de cet écran entre le pouvoir public et les libres conduisit inéluctablement à la détérioration de la condition de ceux-ci. Pas à pas, les nouveaux maîtres de l’impôt s’arrogèrent le droit de se faire indemniser substantiellement pour autoriser les paysans à quitter leurs propres terres, infligèrent des punitions corporelles, poursuivirent les fugitifs... Cette évolution se précipita dans la seconde moitié du Xe siècle et au début du XIe, lorsque les guerres dynastiques et les soulèvements nobiliaires se conjuguèrent souvent avec les féroces campagnes d’Al-Mansur pour ébranler la monarchie. Lorsque le royaume fut enfin pacifié et que le califat de Cordoue s’écroula, Alphonse V rétablit l’ordre selon les vieilles institutions de la royauté hispanique. De nouvelles lois furent promulguées par les curies de 1017 et 1020. Mais les humbles n’avaient pas grand chose à en attendre. De manière éloquente, les décrets évoquent les missions menées par les agents royaux – comme notre Berinus plus tard – en vue de ramener à l’obéissance les paysans qui ont tiré profit des troubles pour échapper aux maîtres de l’impôt transformés en seigneurs. Les assemblées de magnats d’Alphonse V revêtirent du titre de loi les coutumes que les seigneurs avaient imposées – comme la perte de liberté de mouvement, par exemple – aux marges du pouvoir public.

  • 13 C. Sánchez Albomoz, « El Tributum Quadragesimale. Supervivencias fiscales romanas en Galicia », Mél (...)
  • 14 C. Sánchez Albomoz, « Homines mandationis y iuniores », Cuadernos de Historia de España, t. 53- 54, (...)
  • 15 Seuls des médiévistes galiciens ont utilisé dans les dernières années de telles notions sans état d (...)
  • 16 Par exemple, J.M. Mínguez, « Ruptura social e implantacién del feudalismo en el Noroeste peninsular (...)

7Bien qu’il n’ait pas été allégué en ce sens, le cas de Matanza peut être compris, nous semble-t-il, comme l’un des derniers actes du chapitre décisif de l’histoire sociale asturo-léonaise que nous venons de résumer. Or ce sujet a suivi un devenir historiographique assez particulier, et plutôt malheureux. Tout le mérite de sa mise en lumière revient à C. Sánchez Albornoz. Partant de l’analyse d’une forme peu commune d’impôt13, Sanchez Albornoz se rendit vite compte de la prégnance de l’étude de la fiscalité publique des IXe-Xe siècles. Il en fit une voie efficace d’approche des réalités sociales. Car, en fait, Sánchez-Albornoz ne fut pas seulement le chantre de la liberté des pionniers castillans. Il s’intéressa presque autant à la perte de la liberté qu’à son éclosion. Le résultat en fut une monographie volumineuse, rigoureuse et documentée14. Encore qu’écrit dans un style qui n’est plus, si l’on nous permet ce propos banal, à la mode chez les médiévistes, « Homines mandationis y iuniores » est un texte passionnant qui put – et peut encore – ouvrir tout un champ de recherche. Mais « Homines mandationis... » eut la disgrâce de paraître à un mauvais moment pour son auteur, car les premiers jalons du renouveau historiographique des années 1970-1980 venaient d’être posés par J.A. García de Cortázar et par A. Barbero et M. Vigil. Non seulement les nouveaux courants frappèrent d’anathème des notions comme celles de pouvoir public et d’impôt15, mais Sánchez Albornoz était censé représenter au plus haut degré le passé institutionnaliste avec lequel le discours rénovateur voulait rompre radicalement. On ne trouvera ni la référence bibliographique, ni les thèses de « Homines mandationis... » dans des synthèses importantes des dernières décennies. Et cependant – voici la particularité dont on a parlé –, il est des travaux considérés décisifs dans l’historiographie récente qui, tout en adressant des critiques acérées à Sánchez Albornoz, se voient obligés de reprendre des idées forces de « Homines mandationis... » quelques pages plus tard16. Pareil paradoxe trahit à nos yeux les limites des alternatives qui ont été proposées.

  • 17 ∂upra n. 5.

8Revenons aux documents et bouclons ainsi notre tour d’horizon sur Matanza. Quelle perspective historiographique nous donne l’explication la plus satisfaisante pour l’épisode qui nous occupe ? Dans un titre clé du renouveau comme Resistencias y luchas campesinas... 17, les faits de Matanza sont vus comme un épisode du processus pluriséculaire d’expansion du mode de production féodal, qui serait né à l’époque tardoromaine et devenu hégémonique au Xe siècle. Or la définition de « féodal » est assez vague dans cet ouvrage comme dans l’ensemble de l’historiographie castillane récente, toute forme d’extraction du surplus paysan par la classe dominante dans n’importe quelle période du millénaire médiéval étant systématiquement qualifiée de telle. De surcroît, non seulement le besoin de mieux approfondir l’examen de chaque mécanisme de domination ne semble pas être éprouvé, mais on a l’impression qu’un tel souci serait considéré comme péché d’institutionnalisme. Aussi le contexte précis des événements, les antécédents, les rapports entre des plans différents d’analyse – social, politique, institutionnel... – s’évanouissent-ils derrière une explication censée fournir la réponse essentielle, mais qui tend en vérité à diluer la problématique dans une doctrine générale. En regard des leçons qui, nous semble-t-il, peuvent être tirées de l’examen du texte à la lumière de « Hommes mandationis... », les paragraphes qui précédent dans Resistencias y luchas... la révolte de Matanza témoignent du caractère évanescent de l’analyse « rénovatrice » de ce cas. Celui qui aborde sans trop d’a priori – qui en est libre ? – l’histoire castillane et léonaise de cette période ne peut qu’être surpris par la survie opiniâtre des tabous à l’égard de C. Sánchez Albornoz. D’autant plus qu’ils empêchent de conjuguer ses apports avec les acquis incontestables du renouveau.

Notes

1 Soit littéralement « massacre ». Au-delà de l’anecdote, le toponyme n’est pas sans intérêt. L’existence de quatre hameaux galiciens du nom de Matanza, dont trois dans la province de Lugo, pourrait être un indice de l’origine des premiers colonisateurs.

2 Éd. H. Flórez, España ∂agrada, t. XVI, Madrid, 1905 [11762], ap. XVII, p. 457-460 ; A. Quintana, Crisis de la Iglesia astorgana en el siglo XI, Astorga, 1970, ap. IV.

3 A. Quintana, Crisis, p. 39-41.

4 Ibid. p. 16 et 24.

5 R. Pastor, Resistencias y luchas campesinas en la época de crecimiento y consolidación de la formation feudal. Castilla y León, siglos X-XIII, Madrid, 1980, p. 104-105. On reviendra plus loin sur l’interprétation de R. Pastor.

6 M.C. Cabero, Astorga y su territorio en la Edad Media (s. IX-XIV) : evolución demográfica, económica, social, politico-administrativa y cultural de la sociedad astorgana medieval, León, 1995, p. 122-123 et 245. Le débat sur les prétendues communautés tribales n’a pas lieu d’être ici. Bornons-nous à dire qu’aucun indice plausible de leur existence au Haut Moyen Age n’a été trouvé.

7 L. Panero, « Pequeño canto a La Sequeda », cité par Quintana, Crisis, p. 27-28.

8 M.C. Cabero, Astorga, p. 62.

9 Éd. A.C. Floriano, Diplomática española del período astur (718-910), Oviedo, 1951, t. 2, n° 120.

10 Cf. C. Sánchez Albornoz, Despoblación y repoblación del valle del Duero, Buenos Aires, 1966, p. 221, 224 et 225 ; A. Isla, La sociedad gallega en la Alta Edad Media, Madrid, 1992, p. 59-60 ; R. Pastor, Resistencias, p. 33.

11 A. Quintana, Crisis, p. 25 et ap. I.

12 R. Pastor (Resistencias, p. 105) soupçonne que Matanza n’avait pas relevé de l’évêché avant 1046, sous prétexte que le roi dit dans le texte que les paysans « desconocieron "sus decretos", es decir, los dados por él últimamente ». La teneur du document est pourtant assez différente, et nous ne voyons pas comment on peut en déduire pareille chose : « elevaverunt se in superbia rusticani (...) non timentes, nec paventes preceptum nostrum, atque Decretum Concilii nostri, et occiderunt... »

13 C. Sánchez Albomoz, « El Tributum Quadragesimale. Supervivencias fiscales romanas en Galicia », Mélanges Louis Halphen, Paris, 1951, p. 645-658. Aussi dans : Viejos y nuevos estudios de las Instituciones medievales españolas, Madrid, t. 2, 31983.

14 C. Sánchez Albomoz, « Homines mandationis y iuniores », Cuadernos de Historia de España, t. 53- 54, 1971, p. 7-235. Aussi dans : Viejos y nuevos, t. 1,21976, p. 365-577.

15 Seuls des médiévistes galiciens ont utilisé dans les dernières années de telles notions sans état d’âme.

16 Par exemple, J.M. Mínguez, « Ruptura social e implantacién del feudalismo en el Noroeste peninsular (siglos VIII-X) », ∂tudia Historica, t. 3, n° 2, 1985, p. 8 et 29-31.

17 ∂upra n. 5.

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