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Le phénomène des gangs de rue

 | 
Jean-Pierre Guay
, 
Chantal Fredette

Troisième partie. Profils, expériences et délinquance

Chapitre 12. La prise de risques nécessaire

Catherine Laurier et Sébastien Dubois

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Extrait du texte

Les conduites à risque couvrent un large spectre de comportements – comme fumer la cigarette, consommer des drogues, conduire une automobile en état d’ébriété ou commettre des crimes –, et elles engendrent des coûts sociaux importants. On appelle conduites à risque tout comportement qui rend une personne vulnérable à d’éventuelles blessures et maladies, ou qui augmente le risque de décès (Danielson et coll., 2010).

L’adoption de ce genre de conduites est normale à l’adolescence (Leas et Mellor, 2000). Le choix de prendre des risques remplit des fonctions essentielles dans le processus d’accession à l’autonomie adulte et il contribue à la construction identitaire. La frontière est toutefois bien mince entre ce qui est normal et ce qui est pathologique, ce qui rend difficile l’étude de ce phénomène polymorphe et complexe. Néanmoins, l’adoption de nombreuses conduites à risque décrit un trouble de comportement où la prise de risques est apparentée à une dimension antisociale (Jessor, 19...

Auteurs

Ph.D., psychologie
Chercheure au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire, professeure associée à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, et chercheure associée au Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie, Montréal (Québec, Canada).

B.Sc., criminologie
Étudiant à la maîtrise de l’École de criminologie de l’Université de Montréal et coordonnateur de recherche au Centre international de criminologie comparée, Montréal (Québec, Canada).

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