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Au service du château

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Christophe Morin

Préface

Daniel Rabreau

Texte intégral

1Le château du xviiie siècle en Île-de-France, qu’il se situe en banlieue ou à proximité d’une étendue forestière, près d’un village dans une riche plaine agricole ou une vallée aux berges sinueuses, apparaît comme un complexe architectural de l’ancien temps. Dans la qualité même de la bâtisse et le charme des proportions l’art s’y déploie, régulier, parfois simple, parfois grandiloquent, selon sa taille et le décor sculpté qui l’enrichit. La contemplation du château n’en éveille pas moins toutes sortes d’idées de mystère liées à son passé ou d’interrogations approximatives sur les mœurs — certainement obsolètes — qui justifiaient son existence. En effet, le château était une présence régulatrice de la nature réorganisée à son image et pour son service. Espace politico-juridique à l’origine, symbole de l’Ancien Régime, comme son ancêtre médiéval ou renaissance, il se distingue toutefois de ce dernier par une horizontalité paysagère et une étendue visiblement ouverte que symbolise la grille d’entrée transparente. Elle donne accès à l’environnement immédiat du corps de logis : pelouse, parterre ou cour d’honneur, dépendances, parfois fossés et statues, puis allées bordées d’alignements végétaux. Espace socio-économique et refuge des loisirs mondains et familiaux, le château règne enfin sur les activités de la campagne agricole et de la forêt où la chasse rythme en saison le labeur des champs, des pâturages, des moulins, des bergeries…

2Des moutons enrubannés de la pastorale jusqu’aux rosières de l’opéra-comique, du devin de village de Jean-Jacques Rousseau au simulacre de hameau du Petit Trianon de la reine Marie-Antoinette, dont l’art évoque François Boucher en peinture ou Modeste Grétry en musique, le Siècle des lumières a fantasmé sur les mœurs rurales dans un élan sentimental, certainement sincère. Mais cet élan, dans un imaginaire trop policé par un comportement citadin, et quelle qu’ait pu être la veine philanthropique qui l’inspirait, ne pouvait être partagé en retour sans que disparaisse, avec le réseau des fiefs, le royaume lui-même. Après la prise de la Bastille viendra le temps de la mise à l’encan des biens des émigrés et la guerre aux châteaux, symboles de la féodalité — peine perdue si l’on observe aujourd’hui encore la présence de ces domaines dans le tissu géographique de l’Île-de-France où constructions et reconstructions au xixe siècle ont encore précédé le vandalisme fatal de l’excroissance urbaine désordonnée. Combien de parcs, en l’absence même d’un château, détruit, ne sont-ils pas encore, avec quelques éléments d’architecture de dépendances réchappées (orangerie, écurie, glacière, ferme ornée) et ornements des jardins (fontaines, terrasses, fabriques), le lieu idéal d’une promenade dominicale des Franciliens d’aujourd’hui — et des touristes dans les cas les plus prestigieux ?

3Sans jamais atteindre son faste, ni son étendue, la maison noble « aux champs » du siècle des Lumières s’inscrit à la suite du grand modèle donné par la monarchie absolue, à l’époque de Louis XIV : Versailles. Comme pour le séjour de la cour (Louis XV, d’abord parisien retourne à Versailles en 1722, à l’âge de 12 ans), les multiples dépendances utilitaires qui envahissent l’espace du domaine doivent s’adapter à la hiérarchie des fonctions ou des usages, mais également à l’esthétique et à la symbolique d’une architecture garante de l’ennoblissement du site. Le paysage castral, à l’origine dominé par la destination défensive et dominatrice qui s’exprime par des masses compactes et centripètes — le donjon, puis les pavillons d’angle à lourdes toitures –, ce paysage, qui fascine encore Eugène Viollet-Le-Duc à Pierrefond au xixe siècle, ne correspond plus aux châteaux édifiés depuis le milieu du xviie siècle. Ceux-ci déploient leurs ramifications sur le domaine et inscrivent leur architecture longiforme dans une perception centrifuge et non plus ascensionnelle, de l’étendue des bâtiments. Et l’image de l’antique, alors fortement modélisante, fait respirer les murs avec la dignité des ordres de colonnes, frontons et tout l’appareil décoratif qu’ils engendrent. Cet ordre à l’antique s’estompe-t-il devant les assauts de l’esthétique du Rocaille durant la première moitié du règne de Louis XV ? C’est pour mieux s’affirmer ensuite en partage avec certaines traces réactivées, mais avec mesure, des signes de la féodalité (pavillons cylindriques, dômes à la française, fossés et pigeonniers emblématiques encore sous Louis XVI). L’architecture des châteaux et de ses dépendances utilitaires, entre le village et la forêt, s’articule hiérarchiquement dans un espace dont le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre souhaitent exprimer, harmonieusement, l’accord entre la nature physique et la nature humaine. Trop ancré dans le sol qu’il marque de son sceau, le château du xviiie siècle ne aurait faire penser à une utopie. Pourtant son évolution portée par une sensibilité qui recherche un équilibre régénérateur des rapports entre la société citadine et les « biens de la terre », laisse espérer une nouvelle manière de réguler une forte expansion urbaine, dont, par exemple, les physiocrates dénoncent les désordres. L’anglomanie, qui suit l’engouement un peu tardif des Français pour l’idéal de villégiature « à la Palladio » en Vénétie, n’est-elle pas le symptôme d’une révolution culturelle d’où surgit, avec la sensiblerie rousseauiste, la création de ces parcs paysagers (dits « à l’anglaise », après avoir été « anglo-chinois »), vrais joyaux des lieux de mémoire d’Île-de-France ?

4Le livre de Christophe Morin paraît à point pour nous inciter à mieux comprendre, à mieux imaginer, le rôle de l’habitat noble aux champs, à une époque où la famille royale elle-même recherche l’isolement (tout relatif !) des petits appartements et les séjours plus confortables des résidences créées pour échapper à la foule des courtisans (à Bellevue, Saint-Hubert, Choisy). Entre le Petit Trianon et Bagatelle, le pavillon de madame Du Barry à Louveciennes donne le ton à ces « folies », petites maisons nobles ou bourgeoises que de grands seigneurs ou de hauts financiers (fermiers généraux, banquiers de la cour) offrent à leurs maîtresses, bien souvent artistes — danseuses, cantatrices ou comédiennes. L’invention dans le décor intérieur s’y est exprimée par la réunion de tous les corps de métiers d’art et d’artisanat, alors florissants. Les architectes parisiens à la mode, des Bélanger, Ledoux, Chalgrin, Antoine ou Brongniart, se sont fait une spécialité de ces refuges des plaisirs où le boudoir, comme l’alcôve, s’agrémente d’escaliers dérobés et où les entresols multiplient — comme dans l’hôtel — les étroits locaux réservés au personnel de l’intime, valets et femmes de chambre. Avec les récits des mémorialistes, les correspondances et les romans, une comédie comme le Mariage de Figaro n’évoque-t-elle pas le cadre d’intrigues sentimentales où les rapports de force d’individus, non encore reconnus comme tels, sont soumis à l’unique maison — celle du maître ? L’originalité de la démarche de Christophe Morin est ici d’approcher, non pas la distribution des appartements ou pièces d’introduction et de réception ou encore les itinéraires de la promenade dans les jardins, mais d’analyser l’ensemble des fonctions du château relativement aux espaces utilitaires qu’impose le cadre de vie. Ce dernier, qui n’est pas limité au logis des maîtres et à l’accueil de leurs invités, déploie une variété de constructions spécifiques dont l’assemblage contrôlé annonce ou illustre la complexité des comportements codifiés, hiérarchisés, donnés à voir comme dans une mise en scène permanente ou, au contraire, soigneusement cachés. Effectuée sur le terrain et à partir des plans ou des vues, la lecture de ces « bâtiments d’utilité, accès et abords du château » s’enrichit de la découverte d’innombrables pièces d’archives inédites qui explicitent la configuration précise de telle dépendance, sa situation relative aux autres pôles d’activité du château et aux circulations ou aux points de vue… C’est sur un modèle d’anthropologie culturelle que l’auteur fonde finalement une histoire de l’architecture noble, dont les évolutions tiennent compte tout autant de la mode que de la stratigraphie sociale inhérente à l’exercice du pouvoir traditionnel politico-juridique et économique sur la campagne. Et si la mode fait bouger l’art, c’est avant tout, dans le cas de l’Île-de-France, parce qu’il s’agit d’un monde rural proche de la capitale, comme colonisé par elle.

5Alors, Christophe Morin tire un excellent parti du discours des théoriciens, architectes influents comme Jacques-François Blondel ou polygraphes éclairés comme le jésuite Marc-Antoine Laugier. Les préceptes du premier légifèrent sur l’art de concevoir et de bâtir en ville ou aux champs sur des fondements séculaires analogues : la convenance, la bienséance, la symétrie et l’échelle des proportions. Mais le concept de caractère en architecture, qui découle de l’approche empirique du sensualisme sur la perception, autorise des variations thématiques dans le traitement formel des édifices en fonction de leur destination. Avec l’abbé Laugier, l’optique empirique se libéralise et l’ancrage de l’art dans l’expression d’une sensibilité singulière, quasi « parlante », ouvre la voie au rationalisme interprétatif de l’art des Anciens, désormais celui d’une Grèce mythique qu’illustre l’imaginaire des lettres, du théâtre, de tous les arts et du bon goût. Le recours à l’imaginaire — typique de la pensée des Lumières — peut devenir franchement critique, politiquement. N’est-ce pas Laugier qui condamne sans appel Versailles, globalement, dans son site, son architecture sans caractère et ses jardins géométriques anti-naturels ? Le modèle de château royal est ailleurs quand le pouvoir absolu, affaibli, se voit coupé de l’opinion publique urbaine. Et Laugier de constater que parmi les beaux sites qui s’aménagent de son temps, c’est le château de Bellevue (détruit) dominant les méandres de la Seine qui serait idéal pour rapprocher Louis XV de sa capitale, dans une contemplation réversible portée par la beauté du tableau : « Une maison royale ainsi disposée, et se présentant pour ainsi dire en éventail, fournit à Paris un point de vue superbe, et Paris lui rendrait la réciproque. Paris et la Cour dans un voisinage plus grand, et toujours visible l’un de l’autre, jouiraient sans se déplacer de leurs fêtes mutuelles » (Essai sur l’architecture, 2e éd. 1755, p. 142).

6Mais à l’époque de Montesquieu et de Voltaire, la critique du pouvoir absolu, en crise, n’atteint pas nécessairement la société aristocratique dans ses châteaux, bien au contraire. N’est-ce pas avec un paternalisme visible à la Greuze, que le seigneur, ou châtelain, rassemble dans son domaine fermiers, villageois et gens de sa maison lors des cérémonies et fêtes ? L’harmonie sensible des lieux qui s’y prêtent ressortit à la qualité même, à la spécificité lisible de tous les bâtiments du site. Telle est la perception subtile que Christophe Morin défend, en proposant l’accès au château par l’approche de ses annexes utilitaires. Quels que soient les réfections ou accroissements qui signalent l’évolution d’un site modernisé, le mot dépendance ne suggère pas ici une adjonction au corps de logis, mais la présence de fonctions vitales « architecturées », sans lesquelles le domaine ne saurait exister dans la plénitude de son rôle. Ainsi s’observent hiérarchiquement, le service de la bouche, puis les lieux de conservation et enfin l’habitation des domestiques et les abris pour les animaux. Parmi les typologies distributives qu’analyse l’auteur, certaines écuries deviennent au xviiie siècle, par leur taille gigantesque et leur riche décor, un des emblèmes les plus en vue du train de vie noble. L’orangerie elle-même, symbole d’une nature précieuse et exotique, domestiquée, s’autonomise et se diversifie pour une production qui devient même commerciale, comme les fleurs d’orangers des Conti ou les ananas du comte de Provence ! L’omniprésence des glacières fait redécouvrir la délicatesse des repas qui s’achèvent par des sorbets et où l’on boit frais, tandis qu’elles évoquent également la conservation des venaisons. Dépendantes du service de la bouche, elles s’en éloignent souvent et se métamorphosent dans le parc en fabriques ludiques : le contraste est saisissant avec l’évocation de leur remplissage annuel qui nécessite une nombreuse main d’œuvre temporaire quand les étangs et les canaux gèlent… Traditions et innovations s’observent encore à l’analyse de la mise en œuvre des locaux dévolus au service le plus riche en nuances : la bouche. Chaque catégorie de domestiques s’y trouve en situation de logement, de déplacement et d’activité en des lieux bien différenciés et selon des itinéraires balisés. Tandis que l’évocation des éléments, l’eau, le feu, l’air et la terre, qui s’y rassemblent dans un déploiement de scènes pittoresques productives et sensorielles — odeurs, fumées, bruits, écoulements — c’est un vrai rituel paradoxal du sale et du propre qui dicte à la fois les aménagements techniques, les gestes hygiéniques et la hiérarchie des compétences. Avec l’incommodité des nuisances doivent disparaître à la vue certains personnels, ceux notamment qui interviennent en amont de la préparation des repas (fossés, tunnels et accès détournés y pourvoient). Intermédiaire entre la cuisine et la salle à manger, l’office est le lieu le plus noble du service de la bouche où se dressent les desserts raffinés et s’expose la vaisselle qui s’y trouve remisée. Argenterie, porcelaine et faïence fine ne retrouvent la cuisine et ses nuisances qu’à l’issue du passage autour de la table du festin… L’approvisionnement du château, les travaux de jardinage, les départs et retours de chasse forment un perpétuel va-et-vient qui s’étend au village et à son église dont la présence ne saurait être soustraite aux mœurs du fief. Et l’image de Versailles où l’espace dévolu aux services du château rayonne, physiquement, sur la ville qu’il a fait naître, resurgit dans certains domaines franciliens du xviiie siècle où se créent des lotissements réservés à l’immigration saisonnière et à de nouvelles activités que l’espace bâti autour du corps de logis ne peut plus contenir. Maître des eaux, responsable des travaux de voirie, le seigneur agit alors comme un édile aux champs certes, mais dans l’espace d’une urbanisation naissante (à Chantilly, Choisy, Saint-Hubert).

7Enfin, que le château ait un style, comme il est dit dans les guides touristiques, l’auteur en convient qui disserte sur l’évolution finalement très éclectique de l’architecture du xviiie siècle. Mais plus qu’au monument historique classé dans une nomenclature bien réductrice de l’art (classique, rocaille, néo-classique, etc.), c’est à l’utilité même de l’art qu’est consacrée cette étude. Rarement le contexte symbolique et humain de l’architecture s’est trouvé aussi franchement évoqué que dans ce livre, un livre d’utilité, si j’ose dire, dans sa discipline : l’histoire culturelle de l’art.

Localisation des châteaux étudiés dans cet ouvrage

Localisation des châteaux étudiés dans cet ouvrage

Les noms en italique correspondent à des châteaux détruits.
Paris (75)
1 Domaine de Bagatelle
2 Palais du Luxembourg
3 Jardins de Monceau
Seine-et-Marne (77)
4 Château d’Aunoy (Aulnoy)
5 Château de Champs-sur-Marne
6 Château de Cramayel
7 Château de Croix-Fontaine
8 Château de Jossigny
9 Château de Mauperthuis
10 Château de Vaux-le-Vicomte
11 Villa des Vives-Eaux
12 Château de Sainte-Assise
Yvelines (78)
13 Château de Behoust
14 Château de Bonnelles
15 Château de Breteuil
16 Château de la Celle-Saint-Cloud
17 Château de Chatou
18 Château de Dampierre
19 Château de Maisons
20 Château de Marly
21 Château de Millemont
22 Château de Pontchartrain
23 Désert de Retz
24 Château de Saint-Germain-en-Laye
25 Château de Saint-Hubert
26 Petit Trianon
27 Château de Versailles
Essonne (91)
28 Château du Marais
29 Commanderie de Balizy
30 Château de Brunoy
31 Château de Chamarande
32 Château de Courson
33 Château de Méréville
34 Château de Mesnil-Voisin
35 Château de Petit-Bourg
36 Château du Saussay
37 Château de Sainte-Geneviève-des-Bois
38 Château de Villeroy
Hauts-de-Seine (92)
39 Château d’Asnières
40 Château de Bellevue
41 Château de Gennevilliers
42 Château de Saint-Cloud
43 Château de Meudon
44 Château de Sceaux
45 Château d’Issy
46 Folie Saint-James Seine-Saint-Denis
47 Château de Bagnolet
48 Château de Clichy
49 Château de Gournay-sur-Marne
50 Château de Montfermeil
51 Château de Romainville
52 Château de Saint-Ouen
53 Château de Stains
Val-de-Marne (94)
54 Château de Bercy
55 Château de Bry-sur-Marne
56 Château de Choisy
57 Château de Grosbois
58 Château d’Ormesson
59 Pâté Paris
Val-d’Oise (95)
60 Château d’Arnouville
61 Château de Champlâtreux
62 Château de La Chevrette
63 Château d’Eaubonne
64 Château de l’Isle-Adam
65 Château de Montmorency
66 Château de La Roche-Guyon
67 Château de Villarceaux
68 Château de Villette

Table des illustrations

Titre Localisation des châteaux étudiés dans cet ouvrage
Légende Les noms en italique correspondent à des châteaux détruits.Paris (75)1 Domaine de Bagatelle2 Palais du Luxembourg3 Jardins de MonceauSeine-et-Marne (77)4 Château d’Aunoy (Aulnoy)5 Château de Champs-sur-Marne6 Château de Cramayel7 Château de Croix-Fontaine8 Château de Jossigny9 Château de Mauperthuis10 Château de Vaux-le-Vicomte11 Villa des Vives-Eaux12 Château de Sainte-AssiseYvelines (78)13 Château de Behoust14 Château de Bonnelles15 Château de Breteuil16 Château de la Celle-Saint-Cloud17 Château de Chatou18 Château de Dampierre19 Château de Maisons20 Château de Marly21 Château de Millemont22 Château de Pontchartrain23 Désert de Retz24 Château de Saint-Germain-en-Laye25 Château de Saint-Hubert26 Petit Trianon27 Château de VersaillesEssonne (91)28 Château du Marais29 Commanderie de Balizy30 Château de Brunoy31 Château de Chamarande32 Château de Courson33 Château de Méréville34 Château de Mesnil-Voisin35 Château de Petit-Bourg36 Château du Saussay37 Château de Sainte-Geneviève-des-Bois38 Château de VilleroyHauts-de-Seine (92)39 Château d’Asnières40 Château de Bellevue41 Château de Gennevilliers42 Château de Saint-Cloud43 Château de Meudon44 Château de Sceaux45 Château d’Issy46 Folie Saint-James Seine-Saint-Denis47 Château de Bagnolet48 Château de Clichy49 Château de Gournay-sur-Marne50 Château de Montfermeil51 Château de Romainville52 Château de Saint-Ouen53 Château de StainsVal-de-Marne (94)54 Château de Bercy55 Château de Bry-sur-Marne56 Château de Choisy57 Château de Grosbois58 Château d’Ormesson59 Pâté ParisVal-d’Oise (95)60 Château d’Arnouville61 Château de Champlâtreux62 Château de La Chevrette63 Château d’Eaubonne64 Château de l’Isle-Adam65 Château de Montmorency66 Château de La Roche-Guyon67 Château de Villarceaux68 Château de Villette
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