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Droit et société en France et en Grande-Bretagne (XIIe-XXe siècles)

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Philippe Chassaigne
, 
Jean-Philippe Genet

Avant-propos

Philippe Chassaigne et Jean-Philippe Genet

Texte intégral

1Le Groupe de recherche 2136 « France-Îles Britanniques » a été créé par le CNRS sur la proposition des sections 32 (Mondes antiques et médiévaux) et 33 (Formation du Monde moderne) du CNRS pour la période 2000-2003, avec pour principal objectif de favoriser la renaissance en France des études britanniques dans le domaine de l’histoire. Pour des raisons multiples qu’il est impossible de détailler ici, le nombre des professeurs spécialisés dans ce domaine a décliné en France, entraînant automatiquement la baisse du nombre des jeunes chercheurs déposant des sujets de thèse de doctorat. Il est frappant de constater que, simultanément, l’intérêt pour l’histoire de la France n’a jamais été aussi vif en Grande-Bretagne. Et, si d’autres pays européens ont été longtemps aussi mal lotis que la Grande-Bretagne dans une historiographie française très concentrée sur ses préoccupations hexagonales, des retournements spectaculaires ont eu lieu, quand une action volontariste dégageait les moyens nécessaires : le meilleur exemple à ce jour est fourni par la réussite en tous points remarquable de la Mission historique française en Allemagne, accueillie au Max Planck Institut à Göttingen.

  • 1 F. Lachaud, I. Lescent-Giles et F.-J. Ruggiu, Histoires d’outre-Manche. Tendances récentes de l’his (...)

2Les objectifs du GDR, en tout état de cause, ne peuvent être que plus modestes. Il s’agit de favoriser le développement des recherches en cours sur les îles Britanniques dans les quelques équipes françaises engagées sur ce terrain, de faciliter les missions de recherche des jeunes doctorants dans les fonds d’archives et les bibliothèques britanniques et, enfin, de susciter des rencontres et des actions collectives permettant à des universitaires et à des chercheurs britanniques et français de collaborer, de se rencontrer et de mieux se connaître. Aussi le GDR a-t-il pris la résolution d’organiser chaque année un colloque, « adoptant » pour sa première année, puisque les délais ne lui permettaient pas d’organiser quoi que ce soit lui-même, une rencontre conçue et entièrement menée à bien par nos collègues de Paris IV, Frédérique Lachaud, Isabelle Lescent-Giles et François-Joseph Ruggiu1 et opportunément consacrée aux tendances récentes de l’historiographie britannique. Les actes de ce colloque ont, depuis, été publiés dans la collection du Centre Roland Mousnier. Lui ont succédé les rencontres de Bordeaux (2001), Glasgow (2002) et Paris (2003).

3La rencontre de Bordeaux est donc la deuxième de celles qui ont été placées sous l’égide du GDR « France-Îles Britanniques ». Tout le travail de mise au point et d’organisation du colloque à Bordeaux a été accompli sur place par Philippe Chassaigne, mais les choses ont été grandement facilitées par l’excellent accueil et le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, à laquelle tous les participants au colloque sont heureux d’exprimer leur reconnaissance. Le soutien logistique du laboratoire Temiber dirigé par Jean-Pierre Dedieu et de Madame Françoise Petit a facilité la gestion CNRS de l’ensemble du projet. James Rawlinson, alors consul de Grande-Bretagne à Bordeaux a permis, grâce à une chaleureuse réception offerte à tous ceux qui prenaient part au colloque, de « briser la glace » et de poursuivre les débats et les discussions bien au-delà de la salle de conférence. Madame Sonia Dubourg, maître de conférences à Bordeaux IV, a brillamment lancé nos travaux, et la qualité des discussions doit beaucoup à l’ampleur des vues qu’elle a développées. Enfin, nous tenons à remercier les Publications de la Sorbonne et tout particulièrement leur directrice, Madame Élisabeth Mornet, d’avoir bien voulu accepter de publier ce volume dans leurs collections ; ces remerciements vont aussi à Madame Rosalind Greenstein qui a relu avec grand soin le volume et fait d’utiles suggestions.

Notes

1 F. Lachaud, I. Lescent-Giles et F.-J. Ruggiu, Histoires d’outre-Manche. Tendances récentes de l’historiographie britannique, Paris, Presses de [’Université Paris-Sorbonne, 2001.

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